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Clystère

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Scène de lavement au XVIIIe siècle. Museu Nacional do Azulejo, Lisbonne.

Le clystère (emprunté au grec κλυστήρ / klustḗr , « seringue ») est le nom anciennement donné au lavement, un traitement à base d'eau salée ou d'une potion plus complexe, très fréquemment administré dans de nombreuses indications aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Clystère présenté à l'hôtel-Dieu-le-Comte de Troyes.

Par extension, il désigne aussi la grande seringue métallique, généralement en étain, utilisée à cet effet. La période XVIe – XVIIe siècles a pu être qualifiée d’« âge de l'étain ». « […] l’instrument d'Ambroise Paré avait dû être rapidement remplacé par la canule recourbée. […] C’est au XIXe siècle que se produira le dernier changement, lorsqu’on passera du système de piston, nécessitant une poussée manuelle, à celui de la pression, par l’élévation d’un bock […][1]. »

« Il existait différentes sortes de clystères. Il y avait des clystères purgatifs, des clystères carminatifs (c'est-à-dire pour faire cesser les vents, favoriser l'évacuation des vents), ou encore des clystères lénitifs pour calmer[2]. »

Il existe une revue électronique consacrée à l’histoire de la médecine vue à travers ses instruments nommée Clystère[3].

Le terme clystérophilie désigne aujourd'hui une pratique liée à la scatophilie.

Notes et références

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Bibliographie

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  • Reinier de Graaf, De Clysteribus, 1668
  • Gustave-Joseph Witkowski & Augustin Cabanès, Gayetez d'Esculape, Paris, chez A. Maloine éditeur, 1909, 485 pages.
  • Hervé Baudry, « Pudeur et thérapeutique aux XVIe et XVIIe siècles : le problème du lavement de soi-même », Esculape et Dionysos. Mélanges en l'honneur de Jean Céard, Genève, Droz, 2008, p. 217-230

Article connexe

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