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Discussion:Faucheuse (machine agricole)

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Bonjour, Utilisateur:Spedona ! Mais c'est quoi une ... "faucheuse-andaineuse" ? Et par ailleurs, où et quand utilise-t-on une "faucheuse-hacheuse" ? - Amicalement - Marc ROUSSEL - Markus3 2 mars 2007 à 07:18 (CET)[répondre]

Ah oui, encore ! C'est bien d'exposer les 2 systèmes de coupe ! Je ne suis pas ingénieur en mécanique et n'ai pas visité récemment de foire-exposition agricole ou de jardinage mais ... Question : Le système rotatif n'est-il pas presque exclusivement réservé à des engins du type "tondeuse à gazon", qui hache ou broie les tiges des végétaux. L'utilisateur soucieux de réutiliser les tiges le moins endommagées possible ne privilégie-t-il pas la "coupe en ligne droite" par barre de coupe composée de plusieurs dents, se composant chacune comme une mini-cisaille ? - Amicalement - Marc ROUSSEL - Markus3 2 mars 2007 à 07:35 (CET)[répondre]
Une faucheuse-andaineuse est une faucheuse à grande largeur de coupe qui rassemble l'herbe en un andain plus gros facilitant le passage ultérieur de la ramasseuse ou d'une hacheuse-chargeuse. Normalement après le fauchage, il faut passer un rateau ou une faneuse ou andaineuse. Le terme de faucheuse-hacheuse est comme son nom l'indique une faucheuse qui hache en même temps, parfois désignée récolteuse-hacheuse ou ensileuse, mais une ensileuse vraie est une machine qui sert plutôt à charger les silos. Je n'ai pas de statistiques, mais à mon avis, le système rotatif est de plus en plus utilisé. Bien sûr les sytèmes rotatifs broient plus ou moins les végétaux (ce sujet est cependant à approfondir car le système rotatif s'applique aussi aux barres de coupe) mais le souci de préserver les tiges ne s'applique-t-il pas plutôt aux moissonneuses, qui elles sont toute équipées de barres de coupe alternativess. Je pense qu'à partir du moment où le sujet est la faucheuse, il convient d'exposer tous les sytèmes de fauchage existants. A mon avis le principal inconvénient des barres de coupe n'est pas la complexité technique, ni les obstacles (il est rare qu'il y ait des arbres au milieu des prairies) mais plutôt leur vitesse d'avancement limitée, contrairement aux faucheuses rotatives qui avancent 2 fois plus vite.
Je trouve ton développement sur l'évolution technique un peu hors-sujet car il s'applique plutôt aux moissonneuses, de plus la disparition des moissonneuses-lieuses est due, selon moi, non pas à des problèmes techniques car l'élement de base, la bare de coupe s'est au contraire généralisée et perfectionnée avec les doubles lames, mais plutôt à l'obsolescence du concept : à partir du moment où on est passé à la batteuse mobile, il n'y avait plus lieu de lier des gerbes, ni à des problèmes de coût, puisqu'au contraire s'est généralisée la moiss-batt, machine bien plus coûteuse encore (mais à comparer aux économies de main d'oeuvre, à la qualité du travail et à la commodité d'emploi).
Un dernier mot, je trouve que ton commentaire sur la dernière illustration est trop « coloré » pour être encyclopédique. Il aurait plus sa place dans une page consacrée à l'oeuvre en question, encore que je doute que l'artiste ait totalement inventé la scène. Cela dit j'avais mis cette illustration faute de mieux sur Commons. Amicalement. Spedona 2 mars 2007 à 13:41 (CET)[répondre]
PS, une photo de faucheuse-andaineuse. Spedona 2 mars 2007 à 13:46 (CET)[répondre]
Merci beaucoup pour ton très long développement. J'avais déjà vu fonctionner des andaineuses simples (derrière tracteur classique), mais ignorais l'existence de faucheuses-andaineuses ! Merci donc pour ton lien vers la photo ! Concernant le point central de notre débat sympa, je pense que, comme dans bien d'autres domaines, le problème est au simple niveau du ... vocabulaire employé. Des mots sont employés pour d'autres (je ne parle pas de nous 2), les "frontières" de la définition de tel ou tel mot sont fluctuantes, pour les concepteurs, fabricants et vendeurs eux-mêmes ! Je pense qu'il faut clarifier (si l'on pouvait) et bien distinguer ces 3 machines "théoriquement" différentes : la faucheuse, la tondeuse et la débroussailleuse. Sur les sites de professionnels, on trouve de tout et (presque) son contraire : j'ai lu, par exemple, ... rotobroyeur, girobroyeur, turbotondeuse ... et j'en passe ! J'ai aussi une image à te proposer : [1], ainsi que 3 sites "commerçants" spécialisés : [2], [3] et [4].
Par ailleurs, en dehors de la "technique" pure, il y a lieu, je pense, de ne pas confondre un matériel (quel que soit son "nom") destiné à nettoyer, quitte à hacher, broyeur, faucher sans le souci de réutiliser ultérieurement les plantes, que l'on "jette", que l'on laisse sur place, etc, de celui utilisé pour couper proprement les tiges, si possible précautionneusement, pour un réemploi sans trop de perte de qualité (paille, fibres, grains) ... Bon, je te répondrai sur les autres points un peu plus tard ! - Amicalement - Marc ROUSSEL - Markus3 2 mars 2007 à 20:38 (CET)[répondre]
Merci pour les liens. Pour la photo je dirais plutôt gyrobroyeur. En fait en cherchant à approfondir pour lancer l'article sur la barre de coupe, je pense que ce qui distingue la faucheuse, c'est justement l'existence de celle-ci et il semble bien qu'il existe des barres de coupe à mouvement rotatif, mais qui fauchent bien les plantes à la base du pied, mais je n'ai pas trouvé de doc précise. C'est une évolution qui me semble relativement récente. Quant à la débroussailleuse, je dirais que sa caractéristique c'est de pouvoir s'attaquer à des végétaux plus résistants que de simples herbes. Spedona 2 mars 2007 à 22:14 (CET)[répondre]
les « coupe-herbe »(à améliorer)
Rubrique Finalité Technique Culture Organe caractéristique Type de machine Type de végétaux
Faucheuse récolte fauchaison (coupe des tiges à la base) fourrage, lin, céréales (autrefois) barre de coupe portée, traînée ou automotrice herbes fines
Tondeuse tonte de pelouse coupe rase et régulièr) pelouse, espaces verts lames rotatives; hélicoïdales; fléaux manuelle ou autoportante herbes fines, gazon
Débroussailleuse destruction de végétaux fil ou couteaux rotatifs espaces verts, bords de route broyage manuelle herbes, branchages fins
Récolteuse
hacheuse-chargeuse
ensileuse
récolte fauchaison + hachage maïs-fourrage, sorgho, luzerne... barre de coupe + couteaux rotatifs traînée ou automotrice herbes et tiges herbacées (maïs)
Broyeur
gyrobroyeur
destruction de végétaux résidus de culture, engrais verts broyage couteaux rotatifs portée herbes, branchages moyens

en dehors de toute considération artistique, ne peut en aucun cas apporter un témoignage fiable Rien ne justifie cette pratique

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Bonjour,

Je ne comprends pas la critique sur l'image. Je cite le texte:

Or, l'artiste monte une bande végétale laissée à gauche ! Rien ne justifie cette pratique : ni le degré de mûrissement ou le taux d'humidité de cette partie (toujours meilleurs en bordure, sauf si terrain en pente ou arbres à proximité immédiate), ni un éventuel gain de temps à procéder ainsi, d'autant qu'il est impossible de penser que toutes ces plantes soient ainsi délaissées ou sacrifiées.

Pourquoi dire que le témoignage n'est pas fiable en invoquant seulement les arguments contre.

Je m'explique:

  1. L'artiste a probablement peint ce qu'il a vu.
  2. Ayant grandi dans une ferme je sais pertinemment que le détourage à la main n'était pas pratiqué partout. L'agriculteur avait le choix entre une légère perte de revenu et un un grand gain de temps. Le détourage manuel servait alors seulement a dégager ponctuellement des bornes et les rendre visibles pour ne pas endommager la machine.
Le champ à faucher est "attaqué" par un bord, que le faucheur avec sa simple faux, ou sa machine plus ou moins sophistiquée suit sur toute sa longueur.
  1. Que veut on exprimer dire par machine sophistiquée?
  2. Si le détourage est fait par machine, la surface de piétinenemnt au premier tour est pratiquement la même que celle du deuxième tour.
  3. La partie gauche de l'image ou marche le cheval pourrait être aussi bien un chemin de terre et à ce moment la Fauche est entamée au bord extérieur.
Je considère qu'il est faux de se baser sur cette image pour expliquer la pratique du fauchage.
TRULLI 31 août 2007 à 09:39 (CEST)[répondre]

Discutez dans la page de discussion, svp, pas dans l'article

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Copie du texte effacé de l'article : 0yP· 15 mai 2010 à 14:50 (CEST)[répondre]

Le fauchage ayant pour but, en général, de couper en mutilant le moins possible la plante puisque son emploi est destiné d'abord à un transport puis à une transformation (pour l'alimentation humaine ou animale) ou l'artisanat, et ce avec une économie de gestes et de fatigue, le document ci-contre, en dehors de toute considération artistique, ne peut en aucun cas apporter un témoignage fiable sur l'utilisation réelle de la machine.

  • Une séance de fauchage commence toujours par un "détourage". Le champ à faucher est "attaqué" par un bord, que le faucheur avec sa simple faux, ou sa machine plus ou moins sophistiquée suit sur toute sa longueur. Or, l'artiste monte une bande végétale laissée à gauche ! Rien ne justifie cette pratique : ni le degré de mûrissement ou le taux d'humidité de cette partie (toujours meilleurs en bordure, sauf si terrain en pente ou arbres à proximité immédiate), ni un éventuel gain de temps à procéder ainsi, d'autant qu'il est impossible de penser que toutes ces plantes soient ainsi délaissées ou sacrifiées.
  • L'emploi d'une machine vise à gagner du temps et à travailler mieux. Or, l'artiste montre le cheval piétiner (et les roues de la faucheuse laisser leur traces dans) les plantes à récolter. D'une part, tracter la machine sur un terrain non dégagé (couvert d'une végétation d'au moins 50 cm) demande un surcroît d'effort pour l'animal de trait et ralentit notablement la progression. D'autre part, les plantes courbées, écrasées et piétinées par le passage de l'attelage, seraient (s'il était envisagé de les récolter par la suite) d'autant plus difficiles à redresser et faucher) et perdaient beaucoup de leur valeur (beaucoup de grains de blé, par exemple, ayant été dispersés sur le sol par les chocs et secousses multiples ; tiges (paille ou foin) écrasées ne pouvant de ce fait aussi bien se conserver).
Mais moi, j'arrive derière et je démonde le raisonnement éronné de l'auteur : selon lui, on se doit de commencer par la partie la plus à l'extérieur sur un côté du champ, or si on fait ainsi, le cheval et le poste de conduite de la faucheuse pietinerons quand même la récolte à côté puisque la faucheuse est un outil déporté. Quant au taux d'humidité qui est soit disant toujours meilleur en bordure, ceci est une fois de plus totalement faux car la récolte aura toujours plus de mal à mûrir en bordure puisque c'est là que les outils et le cheval font demi tour lorsqu'ils travaillent l'intérieur du champ. Et pour ce qui est de la vitesse d'avancement, elle est quasi inchangée, car il faut savoir que même en terrain dégagé, un cheval de trait n'avance qu'à une vitesse moyenne de 4km/h. Mais un point sur lequel je suis d'accord, les plantes écrasées perdent de la valeur, certes, mais on ne peut pas faire autrement avec cet outil.