Discussion:Narcose à l'azote
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Nom de l'article
[modifier le code]Bonjour, je me demande si cet article ne devrait pas être renommé Narcose à l'azote, en effet, le terme Narcose dans son usage médical revêt un sens plus large, désignant généralement un sommeil induit de manière artificielle par un médicament (souvent un narcotique d'où le nom). D'ailleurs en regardant les pages liées, on constate un lien depuis mandragore dont il est évident qu'il ne traite pas d'ivresse des profondeurs. sand 16 avril 2006 à 16:36 (CEST)
- c'est juste.J'ai fait la modification --Mirgolth 16 avril 2006 à 17:08 (CEST)
Bonjour, Je suis beaucoup moins scientifique que l'auteur de cet article très intéressant, mais j'ai un doute sur le pourquoi les fédérations de plongée limitent les profondeurs à 60 m. Le problème est certes la narcose, mais aussi et surtout la pression partielle d'oxygène me semble-t-il. Les belges par exemple fixent la profondeur maxi à 1,4 bars de PPO2 et cette tendance va probablement se généraliser. Les plongées en nitrox hyperoxique diminuent la profondeur alors qu'il y a moins d'azote ??
Limitation à 60m pour la plongée à l'air
[modifier le code]Bonjour, Je rebondis sur un point déjà évoqué : la limite des 60m pour la plongée à l'air est principalement liée à la pression partielle d'oxygène trop importante qui entraîne un risque d'hyperoxie. D'ailleurs, ce point est clairement expliqué dans l'article sur l'hyperoxie (voir "Causes"). Je ne modifie pas l'article parce que je ne sais pas s'il y a aussi une limite de pression partielle pour l'azote, mais je pense que ce point devrait être clarifié pour éviter la confusion entre narcose à l'azote et hyperoxie. Comme évoqué précédemment, les plongeurs nitrox (air enrichi en oxygène) limitent les effets néfastes de l'azote en utilisant un mélange plus riche en oxygène mais sont aussi limités à des profondeurs plus faibles à cause de la pression partielle d'oxygène plus élevée.
Limité par l'azote
[modifier le code]La limite de la plongée à l'air par le code du sport est de 60M. Le code du sport limite aussi la plongée par une pression partielle de l'oxygène a 1,6B (noté que les militaire monte à 2B) Hors à 60m Pression absolue 7b X pourcentage du gaz 20% = pression partielle de l'oxygène à 60m de 1,4b
Un décret de 2011, limite les plongeurs professionnels et les plongées à un autre mélange que l'air à une pression partielle d'azote de 5,6b, au delà la toxicité de l'azote est considéré comme dangereuse et non comme un début de narcose à 30m. Passé se seuil des risque très important de perte de connaissance du a une pression partiel d'azote trop élevé. Donc Pression partielle azote 5,6 / pourcentage du gaz 80% = Pression absolue 7b. DONC LA LIMITE DE 60M est donnée par le code du sport à cause de l'azote. Chose totalement différente sur les plongée nitrox ou là se sera la pression partielle de l'oxygène qui limitera la profondeur à cause de l'hyperoxie
Mécanisme de la narcose à l'azote
[modifier le code]Dans le site scaphandrier.ch ( https://www.scaphandrier.ch/les-pieds-lourds/ ) il est écrit ceci :
L'origine de cette toxicité, car c'est bien ainsi qu'on peut nommer le phénomène, resta inexpliquée pendant une vingtaine d'années. C'est un physicien américain, E. Thompson, qui, entre 1925 et 1930, proposa une explication: les troubles ressentis par les plongeurs seraient dus à l'azote contenu dans le gaz respiratoire, qui deviendrait toxique à partir d'une certaine pression. Quant aux effets, ils s'apparentent à ceux d'un anesthésique. Les premières hypothèses visant à expliquer le mécanisme de la "narcose à l'azote" sont avancées par le physiologiste américain Behnke en 1935. Il pense que le facteur essentiel, lorsque l'on étudie la toxicité d'un gaz neutre, est sa solubilité plus ou moins élevée dans l'eau (le sang, les tissus aqueux) et dans les graisses (le tissu cérébral, la moelle épinière)... C'est ce facteur qui déterminerait l'action du gaz considéré sur les tissus nerveux - théorie ayant déjà servi à expliquer les effets d'anesthésiques, l'éther et le chloroforme en particulier. Encore aujourd'hui, il s'agit d'une énigme de la science...
Ce serait intéressant de citer ce E. Thompson, mais je n'ai rien trouvé le concernant. Behnke n'est pas non plus cité dans l'article.
Du côté anecdote, il serait possible de citer Corto Maltese, lequel dans la BD Mū, la cité perdue est victime de narcose en 1925 et dit, avant tout le monde donc : « Ce doit être l’azote… J’ai l’impression d’avoir la tête en coton... » « C’est possible ! » lui répond le professeur Steiner, qui n’est ni physicien, ni chimiste, ni médecin. Jack in the box (discuter) 1 septembre 2024 à 10:24 (CEST)
- J'ajoute cet historique, issu d'un mémoire d'instructeur :
HISTORIQUE : Le premier qui parle d’une quelconque narcose est JUNOD en 1835 et il appelle ça Pensées Plaisir. GREEN en 1861 observe des mauvais jugements et un endormissement. En 1878 Paul BERT parle pour la première fois du pouvoir Narcotique de l’air comprimé. Il attribue ce pouvoir narcotique au CO2 Suite à une plongée à l’air comprimé à 91M. en 1930 DAMANT décrit des perturbations cognitives et psychologiques. HILL parle d’une semi perte de conscience en 1933 après une plongée à 100M toujours à l’air comprimé. Le premier à faire la liaison entre tous ces effets narcotiques et l’Azote est BEHNKE en 1935. Il se base sur les travaux des Anesthésistes et avance la théorie que le degré de la Narcose est proportionnel au degré de solubilité des gaz dans les graisses. Il a fait des expériences avec l’Hélium à 400M. En 1957 VAN DERWAALS met au point la théorie de la narcose à l’azote Biophysique avec comme mécanisme la fixation de l’azote sur les lipides dans les neurones entraînant une expansion membranaire des cellules nerveuses. En 1973 MILLER confirme cette théorie Biophysique en se basant sur des expériences avec des souris.
Mais, en conclusion l'auteur réfute la théorie biophysique : le mécanisme de la Narcose n’est pas basé sur la saturation des lipides mais bel et bien sur des perturbations des protéines libérant les Neurotransmetteurs. Donc un mécanisme Biochimique et non Biophysique.
On retrouve bien dans cet historique Behnke, mais pas Thompson... Hill est mentionné, pas Mac Leod. J'ai placé une refnec sur l'attribution...