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Edmond Caze

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Edmond Caze
Illustration.
Fonctions
Sénateur français

(1 an, 8 mois et 3 jours)
Circonscription Haute-Garonne
Député français

(16 ans, 2 mois et 10 jours)
Élection 22 septembre 1889
Réélection 20 août 1893
8 mai 1898
27 avril 1902
Circonscription Haute-Garonne
Législature Ve, VIe, VIIe et VIIIe (Troisième République)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Henri Auriol

(7 ans, 8 mois et 6 jours)
Élection
Réélection 21 août 1881
Circonscription Haute-Garonne
Législature IIe et IIIe (Troisième République)
Prédécesseur Jean de Lamothe
Successeur Circonscription supprimée

(1 an, 3 mois et 16 jours)
Élection 5 mars 1876
Circonscription Haute-Garonne
Législature Ire (Troisième République)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Jean de Lamothe
Sous-secrétaire d'État à l'Agriculture

(2 mois et 12 jours)
Gouvernement Gambetta
Maire de Toutens
Conseiller général de la Haute-Garonne

(3 ans)
Circonscription Canton de Fronton
Prédécesseur Adolphe Caze
Successeur Paul Pujos
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Toutens
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès Toutens

Edmond-Marie-Justin Caze, né à Toulouse le , mort à Toutens le , avocat, docteur en droit, président de la Société nationale d'agriculture, président de l'administration des chemins de fer et homme politique français.

Il est le fils d'Adolphe Léger François Eléonore Louis Caze (1798-1868) ainsi que le cousin germain de l'écrivain Robert Caze.

Élu député de la Haute-Garonne de 1876 à 1885, puis de 1889 à 1906, il devient sénateur du même département en 1906. Il est sous-secrétaire d'État à l'Agriculture du au dans le Gouvernement Léon Gambetta.

Il a été aussi conseiller général du canton de Fronton et maire de Toutens. Il acheta le château de Toutens vers 1860 et y vécut le reste de sa vie.

Inscrit au barreau de Toulouse et conseiller général de la Haute-Garonne, il se présenta comme candidat républicain aux élections législatives de 1876 et fut élu au second tour de scrutin, le , député de l'arrondissement de Villefranche. Il siégea dans la majorité républicaine, fut l'un des 363 députés opposés en au gouvernement de Broglie, et sollicita le le renouvellement de son mandat, mais il échoua de 54 voix contre son ancien concurrent M. de Lamothe. L'élection ayant été annulée, la circonscription de Villefranche fut appelée une nouvelle fois aux urnes le et Caze l'emporta - de Lamothe ne s'était pas représenté.

Durant son mandat, Caze soutint le ministère Dufaure, vota pour l'amnistie partielle, pour l'invalidation de Blanqui, etc., et se représenta aux élections du où il fut réélu. Il votera notamment pour les crédits de l'expédition au Tonkin mais contre l'élection des sénateurs au suffrage universel. Ses adversaires lui reprochèrent notamment sa participation, comme administrateur, aux spéculations de diverses entreprises financières ou industrielles.

Edmond Caze, associé au baron Édouard Louis Joseph Empain, sera le promoteur de plusieurs compagnies françaises de chemins de fer secondaires, et notamment de la compagnie des Chemins de fer économiques du Nord, de la Compagnie du chemin de fer de Pau-Oloron-Mauléon et du tramway de Bayonne à Biarritz, ainsi que des Chemins de fer sur routes d'Algérie.

Distinctions

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Liens externes

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