Aller au contenu

Emma Thompson

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Emma Thompson
Description de cette image, également commentée ci-après
Emma Thompson à la Berlinale en 2022.
Naissance (65 ans)
Londres (Royaume-Uni)
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Profession Actrice
Scénariste
Productrice
Films notables Retour à Howards End
Les Vestiges du jour
Raison et sentiments
Nanny McPhee (série de films)
My Lady
(voir filmographie)

Emma Thompson (/ˈɛmə ˈtɒmsən/[1]), née le à Londres, est une actrice, scénariste et productrice britannique.

Révélée durant les années 1990 avec deux nominations à l'Oscar de la meilleure actrice dans le diptyque Retour à Howards End (1992) et Les Vestiges du jour (1993), tous deux réalisés par James Ivory, elle remporte la statuette pour le premier film. Elle est également nommée à l'Oscar du meilleur second rôle pour Au nom du père (1994) de Jim Sheridan, puis Raison et Sentiments (1995) d'Ang Lee. Autrice du scénario de ce film, elle reçoit l'Oscar du meilleur scénario adapté. Durant les années 2000, Emma Thompson travaille sur des projets américains et britanniques, parfois en tant que scénariste, mais se fait surtout connaître d'une très large audience en incarnant le professeur Sibylle Trelawney dans la saga Harry Potter.

Elle est héroïne et scénariste des films pour enfants Nanny McPhee (2005) et Nanny McPhee et le Big Bang (2010), avant d'incarner l'agent O dans Men in Black 3 (2012) et Men in Black International (2019). Le biopic Dans l'ombre de Mary (2013), dont elle partage l'affiche avec Tom Hanks est un succès. Elle est actrice dans les troisièmes épisodes de deux trilogies à succès du cinéma britannique, Bridget Jones Baby en 2016 et Johnny English contre-attaque en 2018. La reine Élisabeth II la nomme dame commandeur de l'ordre de l'Empire britannique la même année pour services rendus aux arts dramatiques.

Jeunesse et débuts

[modifier | modifier le code]
Emma Thompson (à droite) avec sa mère Phyllida Law et sa sœur Sophie Thompson, en 2014.

Emma Thompson est née à Londres le 15 avril 1959[2],[3]. Sa mère est l'actrice écossaise Phyllida Law ; son père, Eric Thompson, homme de théâtre anglais, est connu comme scénariste et narrateur dans la version anglaise de l'émission de télévision pour enfants Le Manège enchanté[4],[5]. Son parrain est le directeur et écrivain Ronald Eyre[6],[7]. Elle a une sœur, Sophie, qui est également actrice[4]. La famille vit à West Hampstead dans le nord de Londres et Emma Thompson fait ses études à la Camden School for Girls[8]. Elle passe beaucoup de temps en Écosse pendant son enfance et a souvent visité Ardentinny (en), où vivaient ses grands-parents et son oncle[9].

Dans sa jeunesse, Emma Thompson est intéressée par la langue et la littérature, un trait qu'elle attribue à son père[10]. Après avoir obtenu les A-level en anglais, français et latin[11] et reçu une bourse[12], elle obtient en 1977 un diplôme en littérature anglaise au Newnham College, à l'université de Cambridge[13]. Emma Thompson pense qu'il était inévitable qu'elle devienne actrice car elle était « entourée de gens créatifs »[14]. Là-bas, cette expérience constitue un « moment fondateur » qui l'a tournée vers le féminisme et l'a inspirée à se mettre au spectacle. Elle raconte dans une interview en 2007 sa découverte du livre The Madwoman in the Attic, « qui parle d'écrivaines victoriennes et des déguisements qu'elles ont pris pour exprimer ce qu'elles voulaient exprimer », changeant complètement sa vie[15]. Elle s'est auto-proclamée « punk rocker », avec les cheveux rouges courts et une moto, et aspire à être une comédienne comme Lily Tomlin[15].

À Cambridge, Emma Thompson est la première membre féminine des Cambridge Footlights, la troupe de comédie à sketches de l'université[16],[17]. Dans cette troupe, jouent également les acteurs Stephen Fry et Hugh Laurie, avec qui elle a une relation amoureuse[18]. Elle gagne le surnom de « Emma Talented »[19]. En 1980, la comédienne est vice-présidente des Footlights [20] ; elle codirige la première revue entièrement féminine, Woman's Hour[16]. L'année suivante, Emma Thompson et les Footlights remportent le Perrier Award au Edinburgh Festival Fringe pour leur spectacle de sketches The Cellar Tapes[21]. Emma Thompson obtient sa licence avec les honneurs supérieurs de deuxième classe[22].

En 1982, le père d'Emma Thompson meurt à l'âge de cinquante-deux ans[4]. L'actrice indique que cela est un déchirement[23] mais qu'elle n'aurait « peut-être jamais eu l'espace ou le courage de faire ce qu'[elle avait] fait »[24].

L'agent Richard Armitage la découvre sur les planches et signe un contrat avec elle, deux ans avant la fin de ses études.

Outre l'anglais, sa langue maternelle, Emma Thompson parle couramment le français[25].

Révélation (1982-1991)

[modifier | modifier le code]
L'ADC Theatre, département de l'Université de Cambridge où Emma Thompson a débuté avec les Footlights.

Emma Thompson obtient son premier rôle professionnel en 1982, en tournée dans une version scénique de Not the Nine O'Clock News[3]. Elle joue avec ses camarades de Footlights, Hugh Laurie et Stephen Fry. La série comique de la chaîne régionale ITV Granada There's Nothing To Worry About! (1982) est leur première prestation à la télévision, suivie de The Crystal Cube (1983), sur la BBC[26]. Une bonne partie du casting de There's Nothing To Worry About!, dont Emma Thompson, revient dans la série de sketches Alfresco (1983-1984)[3],[26]. Elle joue encore et toujours avec Fry et Laurie dans la série radiophonique humoristique de la BBC Radio 4 série Saturday Night Fry (1988).

En 1985, Emma Thompson joue dans la reprise de la comédie musicale Me and My Girl donnée dans le West End, avec Robert Lindsay. Elle récolte des critiques élogieuses[3],[27]. Elle interprète Sally Smith pendant quinze mois, ce qui l'épuise[19]. Fin 1985, elle écrit et joue son propre spectacle unique pour Channel 4, Emma Thompson : Up for Grabs[28].

En 1987[3], elle a le rôle principal dans deux mini-séries télévisées, Fortunes of War, un drame de la Seconde Guerre mondiale avec Kenneth Branagh, et Tutti Frutti, une comédie noire sur un groupe de rock écossais avec Robbie Coltrane[27]. Pour ces prestations, Emma Thompson remporte le British Academy Television Award de la meilleure actrice[29]. L'année suivante, elle joue et écrit sa propre série de sketches comiques pour la BBC, Thompson, mais le programme est mal reçu[30]. En 1989, elle et Branagh, qui avaient noué une relation amoureuse, jouent dans une reprise sur scène de Look Back in Anger, réalisé par Judi Dench et produit par la Renaissance Theatre Company de Branagh[27],[31]. Plus tard cette année-là, le couple joue dans une version télévisée de la pièce[3],[31].

L'acteur, réalisateur et premier mari d'Emma Thompson, Kenneth Branagh, avec lequel elle a collaboré au cinéma et à la télévision.

Emma Thompson apparaît pour la première fois au cinéma dans la comédie romantique The Tall Guy (1989), le premier long métrage du scénariste Richard Curtis[27]. Le film narre l'histoire d'amour entre un acteur de West End, joué par Jeff Goldblum, et une infirmière incarnée par Emma Thompson. Le film ne rencontre pas un véritable succès public[32] mais la prestation d'Emma Thompson est louée dans le New York Times, où Caryn James l'a qualifiée d'« actrice comique exceptionnellement polyvalente »[33]. Elle se tourne vers Shakespeare, apparaissant en tant que princesse Katherine dans l'adaptation cinématographique de Branagh d'Henry V (1989), qui est grandement appréciée par la critique[34].

Emma Thompson et Kenneth Branagh sont considérés par l'écrivain et critique américain James Monaco comme ayant mené « l'assaut cinématographique britannique » dans les années 1990[35]. Emma Thompson poursuit son expérience shakespearienne dans la nouvelle décennie, apparaissant avec Branagh dans ses productions théâtrales du Songe d'une nuit d'été et du roi Lear[27],[31],[36]. Emma Thompson revient au cinéma en 1991, jouant une « aristocrate frivole » dans Impromptu aux côtés de Hugh Grant et Judy Davis[37], pour lequel elle est nommée à l'Independent Spirit Award de la meilleure actrice dans un second rôle[38]. Elle est toujours en compagnie de Kenneth Branagh dans son deuxième film en 1991 dans le film noir Dead Again qui se déroule à Los Angeles, dans lequel elle joue une femme amnésique[39]. Au début de 1992, Emma Thompson est invitée d'honneur dans un épisode de la sitcom Cheers en tant que première épouse de Frasier Crane[40].

Consécration (1992-1999)

[modifier | modifier le code]

Un tournant dans la carrière d'Emma Thompson se produit lorsqu'elle est choisie pour faire face à Anthony Hopkins et Vanessa Redgrave dans le drame réalisé par James Ivory Retour à Howards End (1992), adapté du roman d'EM Forster[27]. Le film explore le système de classe sociale dans l'Angleterre édouardienne ; Emma Thompson joue une idéaliste, intellectuelle et tournée vers l'avenir qui entre en association avec une famille privilégiée et profondément conservatrice. Elle s'implique activement dans le rôle qu'elle a sollicité au réalisateur[41]. Selon le critique Vincent Canby, le film permet à Emma Thompson de « [prendre] sa propre place », loin de Branagh[42]. À sa sortie, Roger Ebert la décrit comme « superbe dans le rôle central : calme, ironique, observatrice, avec de l'acier à l'intérieur »[43]. Retour à Howards End est loué par la critique[44], un « succès surprise »[45] et reçoit neuf nominations aux Oscars[46]. Le film remporte trois Oscars, dont celui de la meilleure actrice pour Thompson, qui reçoit également un Golden Globe et un BAFTA pour sa prestation[3]. Réfléchissant sur le rôle, le New York Times écrit que l'actrice « s'est retrouvée dans un succès international presque du jour au lendemain »[3].

L'acteur Anthony Hopkins, qui a joué avec l'actrice dans Retour à Howards End et Les Vestiges du jour.

Pour ses deux films suivants, Emma Thompson retrouve Branagh. Dans Peter's Friends (1992), le couple joue avec Stephen Fry, Hugh Laurie, Imelda Staunton et Tony Slattery en tant que groupe d'anciens élèves de Cambridge réunis dix ans après l'obtention de leur diplôme. La comédie a de bons échos de la critique[47] et Desson Howe du Washington Post estime qu'Emma Thompson est son point culminant : « Même en tant que personnage plutôt unidimensionnel, elle respire la grâce et un sens adroit de la tragédie comique »[48]. Peu après, elle tourne encore avec Branagh dans l'adaptation cinématographique de la pièce de Shakespeare, Beaucoup de bruit pour rien. Le couple joue Béatrice et Benedick, aux côtés d'un casting qui comprend également Denzel Washington, Keanu Reeves et Michael Keaton. Emma Thompson est félicitée pour l'alchimie à l'écran avec Kenneth Branagh et son aisance naturelle[49],[50], marquant un autre succès critique pour Emma Thompson[51]. Sa performance lui vaut une nomination à l'Independent Spirit Award de la meilleure actrice[38].

Après Retour à Howards End, Emma Thompson retrouve Ivory et Anthony Hopkins dans Les Vestiges du jour (1993), un film décrit comme un « classique » et le film absolu de l'équipe de production[52],[53]. Il est adapté du roman de Kazuo Ishiguro ; il a pour sujet une femme de ménage et un majordome dans la Grande-Bretagne de l'entre-deux-guerres ; l'histoire est louée pour son étude de la solitude et de la répression, bien qu'Emma Thompson s'intéresse particulièrement à « la difformité que la servitude inflige aux gens », puisque sa grand-mère a travaillé comme servante et fait de nombreux sacrifices[54]. Elle considère le film comme l'une des plus grandes expériences de sa carrière, en le qualifiant de « chef-d'œuvre d'émotion retenue »[55]. Les Vestiges du Jour est un succès critique et commercial[52] ; il récolte huit nominations aux Oscars, notamment dans les catégories meilleur film et Oscar de la meilleure actrice pour Emma Thompson, dont c'est la deuxième nomination[56].

En plus de cette nomination pour la meilleure actrice, Emma Thompson est nommée dans la catégorie meilleure actrice dans un second rôle, faisant d'elle la huitième interprète de l'histoire à être nommée pour deux Oscars la même année[57]. Elle doit cette nomination à la catégorie du meilleur second rôle féminin à son rôle de l'avocate Gareth Peirce dans Au nom du père (1993), un drame sur les Quatre de Guildford avec Daniel Day-Lewis dans le rôle de Gerry Conlon. Le film est son deuxième succès de l'année, remportant 65 millions de dollars de recettes mondiales et les éloges de la critique, et est nommé pour le meilleur film avec Les Vestiges du jour[58],[59].

En 1994, Emma Thompson fait ses débuts à Hollywood avec le personnage d'une généticienne maladroite, aux côtés d'Arnold Schwarzenegger et Danny DeVito dans le blockbuster Junior. Bien que le scénario de la grossesse masculine soit mal reçu par la plupart des critiques et échoue au box-office[60], Mick LaSalle du San Francisco Chronicle encense le trio d'acteurs[61]. Emma Thompson est revenue au cinéma indépendant pour un rôle principal dans Carrington, qui étudie la relation platonique entre l'artiste Dora Carrington et l'écrivain Lytton Strachey (joué par Jonathan Pryce). Roger Ebert note qu'Emma Thompson développe « une spécialité dans l'amour non partagé »[62] et le TV Guide Film & Video Companion indique que ses « maniérismes neurasthéniques, qui nous rendent généralement fous, sont appropriés ici »[63].

Le succès d'Emma Thompson aux Oscars continue avec Raison et Sentiments (1995), généralement considéré comme la plus populaire et la plus authentique des nombreuses adaptations cinématographiques des romans de Jane Austen réalisées dans les années 1990[64],[65],[66]. Admiratrice de longue date du travail d'Austen, Emma Thompson est embauchée pour écrire le film inspiré des sketches d'époque dans sa série Thompson[67]. Elle met cinq ans à développer le scénario[68] et joue la sœur célibataire Elinor Dashwood bien qu'elle ait trente-cinq ans au moment du tournage, soit seize ans de plus que le personnage littéraire[69]. Réalisé par Ang Lee et ayant comme co-vedettes Kate Winslet, Hugh Grant et Alan Rickman, Raison et Sentiments est acclamé par la critique et se classe parmi les films les plus rentables de la carrière d'Emma Thompson[70],[71]. Shelly Frome souligne sa « grande affinité pour le style et l'esprit de Jane Austen »[72] et Graham Fuller de Sight and Sound l'a vue comme le film d'un auteur[73]. Les Oscars nomment Emma Thomson pour la troisième fois comme la meilleure actrice, et lui attribuent le prix du meilleur scénario adapté ; elle devient ainsi la seule personne dans l'histoire à remporter un Oscar pour le jeu d'acteur et l'écriture de scénario[74]. Elle obtient un deuxième prix au BAFTA de la meilleure actrice et un Golden Globe Award du meilleur scénario[3].

En 1997, après une année d'absence des écrans, Emma Thompson joue dans le premier film réalisé par Alan Rickman, L'Invitée de l'hiver. Ce drame se déroule en une journée dans un village balnéaire écossais ; l'actrice et sa mère Phyllida Law jouent fille et mère à l'écran[75]. Elle fait une apparition dans un épisode d'Ellen, et sa performance d'auto-parodie est gratifiée d'un Emmy Awards de la meilleure actrice invitée dans une série télévisée comique [27],[76]

Pour son deuxième rôle à Hollywood, Emma Thompson a pour partenaire John Travolta dans le long-métrage de Mike Nichols Primary Colors (1998) ils jouent un couple inspiré par Bill et Hillary Clinton[77]. Le personnage d'Emma Thompson, Susan, est décrit comme une « épouse ambitieuse et patiente » qui doit faire face à l'infidélité de son mari[78]. Le film a de bonnes critiques mais il est un échec commercial[79],[80]. Selon Kevin O'Sullivan du Daily Mirror, les Américains ont été « époustouflés » par sa performance et son accent ; les meilleurs producteurs d'Hollywood s'intéressent à l'actrice [81]. Celle-ci rejette de nombreuses offres, exprimant une inquiétude sur la vie à Los Angeles derrière des murs avec des gardes du corps. Elle est fatiguée et blasée par l'industrie du film, et elle délaisse le cinéma pendant un an[82]. Après Primary Colors, Emma Thompson interprète un agent du FBI en face de Rickman dans le thriller mal reçu Judas Kiss (1998)[83].

Succès critiques et commerciaux (années 2000)

[modifier | modifier le code]
L'actrice en 2009 à la première londonienne de Last Chance for Love, avec Dustin Hoffman.

Durant les années 2000, l'actrice participe à différents projets, plus populaires et médiatisés : l'année 2003 est marquée par la sortie de la comédie romantique chorale Love Actually, écrite et réalisée par Richard Curtis. Dans un couple qui part à la dérive, elle tient le rôle de la femme qui cherche à faire fonctionner sa famille tant bien que mal, avec un mari qui semble plus intéressé par sa jeune secrétaire. Ce film réunit entre autres Hugh Grant, Keira Knightley, Colin Firth, Alan Rickman et Liam Neeson. La même année, elle participe à la série de Mike Nichols Angels In America, qui relate le difficile coming out des homosexuels atteints du sida dans les années 1980. Une série de six épisodes d'environ une heure chacun, qui réunit également Al Pacino et Meryl Streep. Emma Thompson et Greg Wise se marient en 2003 et accueillent un ancien enfant soldat rwandais réfugié à Londres[84],[85].

En 2004, elle incarne la loufoque et excentrique professeur de divination Sibylle Trelawney dans le blockbuster Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, réalisé par Alfonso Cuarón[86]. L'actrice signe alors pour incarner une héroïne fantastique et fantasque dans son propre film, Nanny McPhee, qu'elle écrit également, et dont la mise en scène est confiée à Kirk Jones, sort en 2005 et reçoit un excellent accueil critique[87].

L'année suivante, l'actrice donne la réplique à Will Ferrell pour la comédie dramatique fantastique L'Incroyable Destin de Harold Crick, réalisée par Marc Forster. Elle y tient le rôle de la romancière Kay Eiffel, qui découvre que le personnage principal de son prochain roman (Will Ferrell), qu'elle a l'intention de tuer à la fin, existe vraiment et fait tout pour éviter sa mort prochaine.

Elle redevient Sibylle Trelawney pour Harry Potter et l'Ordre du phénix, cette fois la direction de David Yates. Pour finir, elle tourne quelques scènes du blockbuster Je suis une légende, porté par la star Will Smith.

Les années suivantes, Emma Thomson privilégie des projets plus modestes : en 2008 sort ainsi le drame d'époque britannique Brideshead Revisited, de Julian Jarrold, dont elle tient le rôle principal, puis la romance américaine Last Chance for Love, écrite et réalisée par Joel Hopkins, où elle donne la réplique à Dustin Hoffman. Elle défend ensuite un second rôle dans le drame initiatique réalisé par Lone Scherfig, Une éducation[88], qui révèle Carrey Mulligan.

En 2009 elle tourne à nouveau avec le scénariste et réalisateur Richard Curtis dans la comédie historique Good Morning England.

En 2010, alors qu'elle prévoit de se consacrer entièrement au tournage de Nanny McPhee et le Big Bang, dont elle signe une nouvelle fois le scénario, elle est finalement présente dans Harry Potter et les Reliques de la Mort. Le 6 août, elle reçoit son étoile sur le Walk of Fame de Los Angeles, accompagnée par Hugh Laurie et Maggie Gyllenhaal. L'étoile est située devant le pub The Pig n' Whistle.

Malgré des bonnes critiques[89], Nanny McPhee et le Big Bang génère des rentrées financières inférieures au premier opus, conduisant à l'annulation d'une dernière suite[90].

Confirmation (années 2010)

[modifier | modifier le code]

En 2011, Harry Potter et les Reliques de la Mort : Partie 2 l'amène donc à faire ses adieux à Sibylle Trelawney mais l'actrice rebondit avec une autre franchise à succès.

En 2012, elle joue en effet le rôle de l'Agent O, la nouvelle directrice du MIB dans Men in Black 3, aux côtés de Will Smith et de Tommy Lee Jones. Le succès est critique[91] et commercial [92].

Entre 2012 et 2015, les films américains auxquels elle participe se soldent cependant par des échecs critiques[93]. Seul se détache le biopic Dans l'ombre de Mary, réalisé par John Lee Hancock, où elle incarne Pamela L. Travers face à Tom Hanks dans le rôle de Walt Disney. Un joli succès critique et commercial[94].

En 2016, la critique lui est favorable. Elle coécrit la suite inattendue Bridget Jones Baby, réalisée par Sharon Maguire, et y a un second rôle. Puis elle tient le premier rôle féminin d'une comédie britannique saluée par la critique La Légende de Barney Thomson, réalisée par l'acteur Robert Carlyle.

Elle retrouve Emma Watson l'année suivante pour le remake de La Belle et la Bête des Studios Disney. L'actrice y joue la gouvernante Mme Samovar. Autre grosse production, la comédie d'action Johnny English contre-attaque, où l'actrice incarne la Première ministre britannique.

Elle reprend son rôle de l’Agent O pour Men in Black International en 2019[95].

Parallèlement à ces blockbusters, elle apparaît dans plusieurs films indépendants salués par la critique[93] : The Meyerowitz Stories (2017), où elle retrouve Dustin Hoffman, le drame judiciaire anglais My Lady (2017), où elle tient le rôle-titre, secondée par Stanley Tucci et la comédie Late Night, dont elle partage l'affiche avec l'actrice américaine Mindy Kaling, également auteur du scénario.

Le , la reine Élisabeth II la nomme, tout comme Keira Knightley et Tom Hardy, dame commandeur de l’ordre de l'Empire britannique, récompensant son talent ainsi que ses multiples contributions au cinéma britannique et mondial[96].

Vie privée

[modifier | modifier le code]

Emma Thompson se sent écossaise en disant : « non seulement parce que je suis à moitié écossaise, mais aussi parce que j'ai passé la moitié de ma vie [en Écosse] »[9],[97]. Elle retourne fréquemment en Écosse et visite Dunoon à Argyll and Bute. Elle possède une maison à proximité, sur les rives du Loch Eck[98].

Le premier mari d'Emma Thompson est l'acteur et réalisateur Kenneth Branagh, qu'elle a rencontré en 1987 lors du tournage de la série télévisée Fortunes of War[99]. Ils se marient en 1989 et apparaissent dans plusieurs films ensemble, Branagh l'invitant souvent dans ses propres productions[100]. Surnommé un « couple d'or » par la presse britannique[99], leur relation a reçu une couverture médiatique substantielle[5]. Le couple a tenté de garder la relation privée, refusant d'être interviewé ou photographié ensemble[101]. En septembre 1995, Emma Thompson et Kenneth Branagh annoncent leur séparation en raison de leurs horaires de travail, mais il est apparu plus tard que Branagh avait une liaison avec l'actrice Helena Bonham Carter[102].

Emma Thompson vit seule alors que la relation avec Kenneth Branagh se dégrade[23]. Pendant le tournage de Raison et Sentiments en 1995, elle a commencé une relation avec sa co-star Greg Wise. Commentant la manière dont elle a pu surmonter sa dépression, elle a déclaré à BBC Radio 4 : « Le travail m'a sauvée et Greg m'a sauvée. Il a ramassé les morceaux et les a recollés »[23]. Le couple a une fille, Gaia, une grossesse obtenue par fécondation in vitro lorsqu'Emma Thompson a 39 ans[5].

En 2003, Emma Thompson et Greg Wise se sont mariés à Dunoon[103]. La résidence permanente de la famille est à West Hampstead, à Londres, sur la même route que sa maison d'enfance[5]. Également en 2003, Emma Thompson et son mari adoptent de manière informelle un orphelin rwandais et ancien enfant soldat nommé Tindyebwa Agaba. Ils se sont rencontrés lors d'un événement du Conseil des réfugiés quand il avait 16 ans et elle l'a invité à passer Noël chez eux[5]. Emma Thompson commente que « lentement, il est devenu une sorte de luminaire permanent, est venu en vacances en Écosse avec nous, est devenu une partie de la famille »[104]. Agaba est devenu citoyen britannique en 2009[105].

Le 28 février 2020, Emma Thompson et son mari prêtent serment en tant que citoyens d'honneur de Venise, en Italie, et sont devenus des résidents officiels de l'Italie. Le couple possède déjà une maison dans la ville et s'installe définitivement en Italie[106]. Ils conservent un pied-à-terre à West Hampstead, à Londres[107].

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Télévision

[modifier | modifier le code]
  • 1982 : Cambridge Footlights Revue (téléfilm) de John Kilby : Personnages variés
  • 1982 : There's Nothing to Worry About ! (série télévisée) : Personnages variés
  • 1983 : The Crystal Cube (téléfilm) de John Kilby : Jackie Meld/Rôles variés
  • 1983-1984 : Alfresco (série télévisée) : Personnages variés
  • 1984 : The Comic Strip Presents… (série télévisée) : la jeune femme
  • 1984 : The Young Ones (série télévisée) : Miss Money-Sterling
  • 1985 : Casse-noisettes (série télévisée) : Varié
  • 1985 : Emma Thompson: Up for Grabs (téléfilm)
  • 1987 : Tutti Frutti (série télévisée) : Suzi Kettles
  • 1987 : Fortunes of War (mini-série télévisée) : Harriet Pringle
  • 1988 : Thompson (série télévisée) : Rôles variés
  • 1989 : Look Back in Anger (téléfilm) de Judi Dench : Alison Porter
  • 1989 : Theatre Night (série télévisée) : Catherine Winslow
  • 1992 : Cheers (série télévisée) : Nanette Guzman
  • 1994 : L'Enfant du lac (The Blue Boy) (téléfilm) de Paul Murton : Marie Bonnar
  • 1997 : Hospital ! (téléfilm) de John Henderson : Femme Éléphant
  • 1997 : Ellen (série télévisée) : elle-même
  • 2001 : Bel Esprit de Mike Nichols : Vivian Bearing
  • 2003 : Angels in America (mini-série télévisée) : l'infirmière Emily, une clocharde et l'Ange de l'Amérique
  • 2010 : The Song of Lunch (téléfilm) de Niall MacCormick : She
  • 2012 : Playhouse Presents (série télévisée) : La Reine
  • 2018 : Le Roi Lear de Richard Eyre : Goneril
  • 2019 : Years and Years : Vivienne Rook
Années 1980
[modifier | modifier le code]
Années 1990
[modifier | modifier le code]
Années 2000
[modifier | modifier le code]
Années 2010
[modifier | modifier le code]
Années 2020
[modifier | modifier le code]

Scénariste

[modifier | modifier le code]

Télévision

[modifier | modifier le code]

Productrice / productrice déléguée

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Nanny McPhee et le Big Bang (trad. de l'anglais), Paris, Éditions l'Archipel, , 223 p. (ISBN 978-2-8098-0321-1).

Distinctions

[modifier | modifier le code]
L'actrice, récompensée au World Economic Forum 2008, à Davos, en Suisse.

Décoration

[modifier | modifier le code]

Récompenses

[modifier | modifier le code]

Golden Globes

[modifier | modifier le code]

Nominations

[modifier | modifier le code]

Golden Globes

[modifier | modifier le code]

Voix francophones

[modifier | modifier le code]

En France, Frédérique Tirmont[108] est la voix française régulière d'Emma Thompson (Retour à Howards End, Raison et Sentiments, Nanny McPhee, Love Actually, Harry Potteretc.). Cependant, en quelques occasions, elle a été remplacée par d'autres actrices comme Véronique Augereau, dans The Tall Guy[109], Béatrice Agenin dans Les Vestiges du jour, Nathalie Homs, dans Rebelle[110], Anne Jacquemin, dans Seul dans Berlin[111], et Sophie Delmas dans La Belle et la Bête[112]. Dans le film musical Matilda, Si Frédérique Tirmont double les dialogues, les paroles chantées d'Emma Thompson sont en revanche doublées par Isabelle Ferron.

Au Québec, le doublage de l'actrice britannique est le plus souvent réalisé par Élise Bertrand[113] (Les Vestiges du jour, Nounou McPhee, Hommes en noir 3etc.). L'actrice québécoise Diane Arcand reprend le texte en français du Dr Alice Krippin de Je suis une légende[113]. La voix francophone du professeur Trelawney, personnage de Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban et Harry Potter et l'Ordre du Phénix, est celle de Patricia Tulasne[113].

Versions françaises

[modifier | modifier le code]

Versions québécoises

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
  2. Tim Jepson et Larry Porges, National Geographic London Book of Lists: The City's Best, Worst, Oldest, Greatest, and Quirkiest, National Geographic Society, (ISBN 978-1-4262-1385-4, lire en ligne), p. 15
  3. a b c d e f g h et i Rebecca Flint Marx, « Emma Thompson », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  4. a b et c Elizabeth Grice, « Phyllida Law: my mother's dementia had its funny side », The Telegraph,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  5. a b c d et e Joanna Moorhead, « Emma Thompson: 'Family is about connection' », The Guardian,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  6. Emma Thompson, « Beneath the skin », The Telegraph,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  7. « Emma Thompson: A Life in Pictures » [archive du ], sur BAFTA Guru, (consulté le )
  8. Kate Kellaway, « Warts'n'all », The Guardian,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  9. a et b Rick Fulton, « It's Nanny McMe; Thespian beauty Emma Thompson was gutted when it took make-up artists only an hour to turn her into grotesque old granny Nanny McPhee for her latest movie. », Glasgow Daily Record, sur thefreelibrary.com, (consulté le )
  10. « EMMA THOMPSON DISPLAYS SENSE AND SENSIBILITY.(TIMEOUT) », The Cincinnati Post,‎ (lire en ligne [archive du ] Inscription nécessaire, consulté le )
  11. Chris Nickson, Emma: The Many Facets of Emma Thompson, Taylor Pub, , 13 (ISBN 9780878339655, lire en ligne)
  12. Chris Nickson, Emma: The Many Facets of Emma Thompson, Taylor Pub, , 201 (ISBN 9780878339655, lire en ligne)
  13. Joann Moorhead, « Emma Thompson: Doth the lady protest too much? », The Independent,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  14. « Emma Thompson: A Life in Pictures » [archive du ], Bafta.org, (consulté le )
  15. a et b Logan Hill, « Influences: Emma Thompson », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  16. a et b Logan Hill, « The Cambridge Footlights: First steps in comedy », The Independent,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  17. James C. Bulman, Shakespeare Re-dressed: Cross-gender Casting in Contemporary Performance, Associated University Presse, (ISBN 978-0-8386-4114-9, lire en ligne [archive du ]), p. 152
  18. Tim Walker, « Hugh Laurie's elemental about Emma Thompson », The Telegraph,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  19. a et b Vanessa Thorpe, « Emma Thompson: the A-lister who sets her own rules », The Observer,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  20. « 1980–1989 » [archive du ], Footlights (consulté le )
  21. « History » [archive du ], Footlights (consulté le )
  22. Chris Nickson, Emma: Many Faces of Emma Thompson, Taylor Pub, , 35 (ISBN 9780878339655, lire en ligne)
  23. a b et c Vanessa Thorpe, « Emma Thompson tells of her battle with 'voices in my head' », The Observer,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  24. Jan Stuart, « Emma Thompson, Sensibly », New York,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  25. [vidéo] « Visionner l’interview », sur YouTube.
  26. a et b « Emma Thompson » [archive du ], British Film Institute (consulté le )
  27. a b c d e f et g « Emma Thompson – Biography » [archive du ], Yahoo! (consulté le )
  28. « Emma Thompson: Up for Grabs » [archive du ], British Film Institute (consulté le )
  29. « Television Actress in 1988 » [archive du ], British Academy of Film and Television (consulté le )
  30. « Emma Thompson » [archive du ], BBC (consulté le )
  31. a b et c « Renaissance Theatre Company Collection » [archive du ], Archives Hub (consulté le )
  32. Mark Lawson, « It's Magic », The Guardian,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  33. Caryn James, « The Tall Guy (1989) », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  34. « Henry V (1989) » [archive du ], sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  35. James Monaco, How to Read a Film:Movies, Media, and Beyond: Movies, Media, and Beyond, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-975579-0, lire en ligne [archive du ]), p. 414
  36. Richard Christiansen, « An Impressive King Lear Outshines A Flawed, Hilarious 'dream' », Chicago Tribune,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  37. « Impromptu » [archive du ], sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  38. a et b « Emma Thompson – Awards », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  39. « Dead Again (Weekend) » [archive du ], sur Box Office Mojo (consulté le )
  40. « Cheers, Season 10, Episode 16: One Hugs, the Other Doesn't » [archive du ], TV.com (consulté le )
  41. « Emma Thompson: A Life in Pictures » [archive du ], BAFTA Guru, (consulté le )
  42. Vincent Canby, « Howards End (1992) », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  43. Roger Ebert, « Howards End », Chicago Sun-Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  44. « Howards End », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  45. Hilary De Vries, « Simply Put, It's Chemistry: Two actors, two Oscars, two tart tongues—Emma Thompson and Anthony Hopkins do the Tracy and Hepburn thing », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  46. Vincent Canby, « Howards End (1992) », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  47. « Peter's Friends » [archive du ], sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  48. Desson Howe, « Peter's Friends », The Washington Post,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  49. Owen Gleiberman, « Much Ado About Nothing (1993) », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  50. J. Michael Dlugos, Mr. Mikey's Video Views; Volume One, Trafford Publishing, (ISBN 978-1-55212-316-4, lire en ligne [archive du ]), p. 151
  51. « Much Ado About Nothing » [archive du ], sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  52. a et b « The Remains of the Day » [archive du ], sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  53. « The Remains of the Day » [archive du ], Film4 (consulté le )
  54. Thompson, Emma (24 November 2014). Interview with Boyd Hilton « https://web.archive.org/web/20160305074533/http://static.bafta.org/files/emma-thompson-a-life-in-pictures-transcript-195-piccadilly-24-november-2013-2101.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), . London. A Life in Pictures. BAFTA
  55. Desson Howe, « Andrew Marr interview with Emma Thompson », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  56. David J. Fox, « Oscar's Favorite 'List' : The Nominations : 'Schindler's' Sweeps Up With 12 Nods : 'The Piano' and 'The Remains of the Day' both receive eight nominations; 'Fugitive,' 'In the Name of the Father' earn seven », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  57. « Two in One Acting » [archive du ], Academy of Motion Picture Arts and Sciences (consulté le )
  58. « In the Name of the Father » [archive du ], sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  59. « In the Name of the Father » [archive du ], sur Box Office Mojo (consulté le )
  60. « Junior » [archive du ], sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  61. Mick La Salle, « FILM REVIEW -- Schwarzenegger Gets Sensitive in 'Junior' », The San Francisco Chronicle,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  62. Roger Ebert, « Carrington », Chicago Sun-Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  63. TV Guide Film & Video Companion, Barnes & Noble Books, (ISBN 978-0-7607-6104-5, lire en ligne), p. 146
  64. William H. Galperin, The Historical Austen, University of Pennsylvania Press, (ISBN 0-8122-3687-4, lire en ligne Inscription nécessaire), 109
  65. Louise Flavin, Jane Austen in the Classroom: Viewing the Novel/reading the Film, Peter Lang, (ISBN 978-0-8204-6811-2, lire en ligne [archive du ]), p. 42
  66. Wendy S. Jones, Consensual Fictions: Women, Liberalism, and the English Novel, University of Toronto Press, (ISBN 978-0-8020-8717-1, lire en ligne [archive du ]), p. 101
  67. Jack Kroll, « Jane Austen does lunch », The Daily Beast,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  68. Emma Thompson, Sense and Sensibility: The Screenplay and Diaries, Bloomsbury, (ISBN 1-55704-782-0), « The Diaries », p. 208
  69. Frank Miller, « Sense and Sensibility » [archive du ], Turner Classic Movies (consulté le )
  70. « Sense and Sensibility » [archive du ], sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  71. « Emma Thompson » [archive du ], sur Box Office Mojo (consulté le )
  72. Shelly Frome, The Art and Craft of Screenwriting: Fundamentals, Methods and Advice from Insiders, McFarland, (ISBN 978-0-7864-8267-2, lire en ligne [archive du ]), p. 105
  73. Shu-mei Shih, Visuality and Identity: Sinophone Articulations Across the Pacific, University of California Press, (ISBN 978-0-520-94015-4, lire en ligne [archive du ])
  74. Andrew Johnson, « Emma Thompson: How Jane Austen saved me from going under », The Independent,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  75. Roger Ebert, « The Winter Guest », Chicago Sun-Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  76. Awards and Nominations: Emma Thompson « https://web.archive.org/web/20130515045250/http://www.emmys.com/celebrities/emma-thompson »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), . Emmys: Academy of Television Arts and Sciences. Retrieved 31 January 2014.
  77. Roger Ebert, « Primary Colors », Chicago Sun-Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  78. Alex Tunzelmann von, « Primary Colors: fiction takes second place to fact » [archive du ], The Guardian, (consulté le )
  79. « Primary Colors » [archive du ], sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  80. « Primary Colors » [archive du ], sur Box Office Mojo (consulté le )
  81. Kevin O'Sullivan, « Film: First Lady Steps Down for A Year; Emma Thompson Is in Demand Following Her 'Hillary Clinton' Role in Primary Colors, but She's Taking a Year off Instead », Daily Mirror,‎
  82. Julie L. Belcove, « TRUE WIT (interview with actress Emma Thompson) », WWD,‎ (lire en ligne [archive du ] Inscription nécessaire, consulté le )
  83. « Judas Kiss » [archive du ], sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  84. « Emma Thompson's 'adopted' Rwandan son moans about Britain's 'pathetic celebrity culture' », sur Daily Mail (consulté le ).
  85. « The actress and the refugee », sur The Australian, (consulté le ).
  86. (en) « Harry Potter and the Prisoner of Azkaban (2004) », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  87. (en) « Nanny McPhee (2006) », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  88. (en) « An Education (2009) », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  89. (en) « Nanny McPhee Returns (2010) », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  90. (en) « Emma Thompson reveals Nanny McPhee 3 has been cancelled after second film 'didn't make enough money' », sur The Sun (consulté le ).
  91. (en) « Men in Black III (2012) », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  92. (en) « MIB 3 (2012) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  93. a et b (en) « Emma Thompson », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  94. (en) « Saving Mr. Banks (2013) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  95. « Men in Black : Emma Thompson de retour dans le spin-off », sur CinéSéries, (consulté le ).
  96. a et b « Emma Thompson, grande dame », Le Progrès,‎ (lire en ligne).
  97. « Artists driven away because Scots ‘suck the joy’ out of life », The Herald, (consulté le )
  98. Giles Hattersley, « Emma Thompson On 'Cruella', Life After 60, & Her Many Decades Of Activism » [archive du ], British Vogue, (consulté le )
  99. a et b Lydia Denworth, « One Pooped Pair », People,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  100. « Arise Sir Ken: Kenneth Branagh profiled », BBC,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  101. Lisa Schwarzbaum, « Kenneth Branagh Emma Thompson », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  102. « Emma Thompson Talks Kenneth Branagh's Alleged Affair With Helena Bonham Carter », HuffPost,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  103. Simon Johnson, « Scottish independence: Emma Thompson attacks separation », The Telegraph,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  104. Anita Singh, « Emma Thompson and her 'adopted' son meet Nelson Mandela », The Telegraph,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  105. « Interview with Emma Thompson », Reader's Digest,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  106. Craig Simpson & Bill Gardner, « Emma Thompson left new home in Venice to self-isolate at 'mum's house in Scotland' », Daily Telegraph,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  107. Ekin Karasin, « Emma Thompson and her husband move to Venice after Brexit and good on them », Metro, (consulté le )
  108. a b c d e et f « Frédérique Tirmont », sur Allodoublage (consulté le ).
  109. « Commédienne ayant doublé Emma Thompson en France », sur RS Doublage (consulté le ).
  110. « Fiche du doublage du film Rebelle », sur Allodoublage (consulté le ).
  111. « Fiche du doublage du film Seul dans Berlin », sur Allodoublage (consulté le ).
  112. « Fiche du doublage du film La Belle et la Bête (2017) », sur Allodoublage (consulté le ).
  113. a b c d e f et g « Comédiennes ayant doublé Emma Thompson au Québec » sur Doublage.qc.ca, consulté le 27 octobre 2014.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :