Fort d'Ivry
Fort d'Ivry | ||||
Description | ||||
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Type d'ouvrage | Fort style Haxo en pierre | |||
Dates de construction | 1841-1846 | |||
Ceinture fortifiée | Paris | |||
Utilisation | défense de Paris | |||
Utilisation actuelle | caserne | |||
Propriété actuelle | Défense nationale | |||
Garnison | ||||
Armement de rempart | ||||
Armement de flanquement | ||||
Organe cuirassé | ||||
Modernisation béton spécial | ||||
Programme 1900 | ||||
Dates de restructuration | ||||
Tourelles | ||||
Casemate de Bourges | ||||
Observatoire | ||||
Garnison | ||||
Programme complémentaire 1908 | ||||
Coordonnées | 48° 48′ 08″ nord, 2° 23′ 24″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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Le fort d'Ivry est l'un des seize forts détachés de l'enceinte de Thiers qui protégeaient Paris durant la seconde moitié du XIXe siècle, situé à Ivry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, à 3,9 km au sud du mur d'octroi.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le fort d'Ivry est construit de 1841 à 1846 (sous le règne de Louis-Philippe)[1].
Bâti sur les plans de François Nicolas Benoît Haxo, d’une superficie intérieure de 0,10 km2, il se situe à l’extrémité du plateau d'Ivry et forme un éperon entre les vallées de la Bièvre et de la Seine. Il est modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris.
Dans les années 1960, c'est dans son enceinte que sont passés par les armes en l'espace de huit mois deux officiers membres de l'Organisation armée secrète (OAS) reconnus coupables d'attentat : Roger Degueldre, exécuté le pour l'assassinat de Château-Royal et Jean-Marie Bastien-Thiry, exécuté le pour sa double tentative d'assassinat contre Charles de Gaulle à Pont-sur-Seine et au Petit-Clamart. Ils furent ainsi les deux derniers condamnés à mort fusillés en France.
Aujourd'hui
[modifier | modifier le code]Le fort appartient au ministère de la Défense et l'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) l'occupe depuis 1946[2].
Les fossés du fort accueillent quelque 250 jardins ouvriers répartis sur 7,5 hectares et gérés par une association[3]. L'espace occupé par les jardins est classé espace naturel sensible par le département du Val-de-Marne depuis 1991[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Voir sur la page histoire du site de l'ECPAD.
- Véronique Belle, « Fort d'Ivry, actuellement établissement cinématographique et photographique des armées », pour l'Inventaire général du patrimoine culturel, dans la base Mérimée, ministère de la Culture, notice no IA00130028.
- Voir sur ivry94.fr.
- Voir sur le site de l'Association des jardins ouvriers d'Ivry.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense
- Jardins ouvriers
- Fortifications de Paris aux XIXe et XXe siècles
Liens externes
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- Ressources relatives à l'architecture :
- Dossier thématique ECPAD sur le fort d'Ivry (album photos, montage d'archives vidéo et notice documentaire)
- Vue aérienne des jardins familiaux du fort d'Ivry
- Site officiel des jardins ouvriers du fort d'Ivry