Giovanni Battista Agucchi
Giovanni Battista Agucchi | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Bologne |
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Décès | (à 61 ans) Castello San Salvatore (en) |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Ludovico Ludovisi | |||||||
Nonce apostolique dans la république de Venise | ||||||||
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Archevêque titulaire d'Amasea (de) | ||||||||
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Giovanni Battista Agucchi (1570-1632) est un archevêque, collectionneur et théoricien de l'art italien, précurseur de l'idéalisme classique dans l'histoire des théories artistiques[1].
Aperçu biographique
[modifier | modifier le code]Giovanni Battista Agucchi naquit à Bologne le et s'installa à Rome en 1607 ; il fut maggiordomo du cardinal Pietro Aldobrandini de 1615 à 1621, secrétaire d'État de Grégoire XV Ludovisi de 1621 à 1623, puis archevêque d'Amasea (de) et nonce apostolique à Venise de 1623 jusqu'à sa mort, survenue à Motta di Livenza en 1632.
Ami et correspondant de Galilée, Agucchi avait écrit des traités d'astronomie restés inédits et fréquentait Federico Cesi le prince de l'Académie des Lyncéens.
Œuvres
[modifier | modifier le code]On a de ce savant prélat une lettre en réponse au chanoine Bartolomeo Dolcini, sur la fondation et la puissance de la ville de Bologne, l’Antica fondation e dominio della citta di Bologna, Lettera responsiva, etc., Bologne, 1638. Agucchi avait aussi laissé en latin un traité des comètes, un autre des météores, des lettres, et, en italien, plusieurs traités sur la morale, sur les arts, et sur divers autres sujets ; mais aucun de ces ouvrages n’a été rendu public.
L'ouvrage le plus important d'Agucchi est un bref Trattato della pittura, édité après sa mort par son ami Giovanni Antonio Massani comme introduction à un recueil de gravures d'après Annibale Carracci (Rome, 1646). Le traité d'Agucchi contient des réflexions sur l'art, contribution essentielle à la doctrine de l'idéalisme classique[2].
Ami intime d'Annibale Carracci, et protecteur de son élève le Dominiquin lors de ses débuts à Rome, Agucchi reprochait aux maniéristes d'avoir renié la vérité et conseillait aux Carracci de regarder la nature sans oublier l'idée[3].
Références
[modifier | modifier le code]- Denis Mahon, « Poussin au carrefour des années trente », Actes du colloque international Nicolas Poussin, Paris, André Castel, t. 1, , p. 239
- Alain Mérot, Du paysage en peinture: dans l'Occident moderne, Gallimard, , p. 187
- Louis Hautecœur, Histoire de l'art, vol. 2, Flammarion, , p. 250
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Agocchi (Jean-Baptiste) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]
Liens externes
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