Aller au contenu

Guarulhos

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Guarulhos
Guarulhos
Héraldique
Guarulhos
Guarulhos
Vue de Guarulhos
Administration
Pays Drapeau du Brésil Brésil
Région Sud-Est
État São Paulo
Langue(s) portugais
Maire Guti (PSD)
Fuseau horaire
Heure d'été
UTC-3
UTC-4
Indicatif 11
Démographie
Gentilé guarulhense
Population 1 404 694 hab.[1] (2021)
Densité 4 408 hab./km2
Population de l'agglomération 21 140 573 hab.
Géographie
Coordonnées 23° 16′ 29″ sud, 46° 18′ 57″ ouest
Altitude 759 m
Superficie 31 868 ha = 318,68 km2
Divers
Date de fondation
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Voir sur la carte topographique du Brésil
Guarulhos
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Voir sur la carte administrative du Brésil
Guarulhos
Géolocalisation sur la carte : État de São Paulo
Voir sur la carte administrative de l'État de São Paulo
Guarulhos
Liens
Site web http://www.guarulhos.sp.gov.br/

Guarulhos est une ville de l'État de São Paulo dans la Région métropolitaine de São Paulo, dans la micro-région qui porte son nom. Le tropique du Capricorne divise la ville en deux. Sa population estimée en 2003 était de 1 160 500 habitants (deuxième ville de l’État) et sa surface est de 317,1 km2, soit une densité démographique de 3 660 hab/km2.

Ses limites sont Mairiporã et Nazaré Paulista au nord, Santa Isabel au nord-est, Arujá et Itaquaquecetuba à l'est, et la capitale au sud et à l'ouest.

La cité est connue spécialement pour abriter le plus grand aéroport civil de l'Amérique du Sud, l'aéroport International de São Paulo/Guarulhos.

Guarulhos naquit le , comme élément de défense du village de São Paulo. Il devient une ville en 1880, lorsqu'il se sépara de São Paulo, avec le nom de Notre Dame de la Conception des Guarulhos, et en 1906 fut adopté son nom actuel.

En 1560, le village des Indiens Giarus de la tribu des Guaianases, intégrants de la nation Tupi, est fondé sous le nom de Notre-Dame de la Conception par le Jésuite, Manuel de Paiva.

Le cycle de l'or

[modifier | modifier le code]

Sa croissance économique initiale est due à l'exploitation de l'or. Les mines, découvertes en 1590 par Afonso Sardinha, étaient situées dans l'actuelle région du Bairro das Lavras (Quartier des exploitations minières).

Réellement, vers 1750, il y avait des mineurs qui extrayaient l'or dans la Lavras Velhas do Geraldo (Vieilles mines de Geraldo) . Cette extraction se faisait aussi en au moins six points différents sur quelques dizaines de kilomètres carrés.

Entre les XVII et XVIII siècles, le grand nombre d'autorisations d'occupation de terres octroyées indiquent qu'il y a eu des époques de grand intérêt pour le territoire actuel de Guarulhos.

Ces occupants de terres s'occupaient d'agriculture et d'exploitation des miniers avec comme activités d'appui, l'élevage de bovins et de chevaux. Les moulins à sucre apparurent au XVIe siècle et continuèrent jusqu'au début du XXe siècle produisant aussi de l'alcool. Le climat humide et froid et, en conséquence, la rouille du blé, la mosaïque de la canne à sucre et le curuquerê ont probablement nuit aux cultures..

Le travail d'esclaves noirs (d'origine soudanaise, surnommé Gegês) fut utilisé en grande échelle. Avec la paralysie de l'exploitation de l'or, beaucoup d'esclaves accompagnèrent leur maître dans la débandade et le village entra en décadence.

Selon l'inventaire des propriétés rurales de la Capitainerie de São Paulo, en 1817, il y avait 183 esclaves dans la Freguesia da Conceição dos Guarulhos, possédés par 28 mineurs des endroits suivants : Bom Jesus, Bom Sucesso, Guavirotuba, Itaverava, Lavras, Pirucaia, São Gonçalo, São Miguel (Pimentas) et Varados.

Après la libération des esclaves (Lei Áurea 1888), la main d'œuvre commence à manquer.

Développement de la ville

[modifier | modifier le code]

Un document du décrit la production de la ville :

En 1915, on inaugurait l'embranchement du chemin de fer de Guapyra à Guarulhos, dit le train de la Cantareira. Il permit d'écouler le bois et les pierres mais surtout le produit du grand nombre de briqueteries destiné à la construction de la Capitale. Ce chemin de fer comprenait cinq gares sur Guarulhos : Vila Galvão, Torres Tibagy, Gopoúva, Vila Augusta et Guarulhos, en plus de son prolongement jusqu'à la base aérienne.

Le début du XXe siècle vit l'arrivée non seulement du chemin de fer mais aussi de l'électricité (Light & Power), du réseau téléphonique, d'activités commerciales et du transport de passagers.

On voit par les actes de la chambre municipale, la préoccupation pour le déboisement, la pollution des eaux, l'implantation des égouts, la chasse aux oiseaux, le ravitaillement en eau potable.

Durant les années 1930, nous voyons l'intervention fédérale, la création de la Junta Governativa de Guarulhos et le Mouvement Constitutionnaliste.

En 1940, fut inaugurée la bibliothèque municipale, en 1941 le premier Centre de Santé et 10 ans plus tard l’hôpital public.

Durant les années 1940 apparurent les industries électriques, métallurgiques, plastiques, agroalimentaires, du caoutchouc, des chaussures, des pièces d'automobiles, de l'horlogerie et du cuir.

Depuis 1987, Guarulhos a une Université : l'Universidade de Guarulhos, successeur des Centres Intégrés d'enseignement supérieur Farias Brito fondés en 1970.

En 1985, l'inauguration de l'Aéroport International de São Paulo-Guarulhos à Cumbica amena un sursaut économique de la ville. Cependant, les effets des nuisances (bruit) apportées n'ont pas encore été réglés.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Elói Pietá PT  
2009 2016 Sebastião Almeida PT  

Au téléphonie, la ville était desservie par Telecomunicações de São Paulo[2]. En juillet 1998, elle a été rachetée par la société espagnole Telefónica, qui a adopté la marque Vivo en 2012[3].

À l'heure actuelle est un opérateur de téléphonie mobile, téléphonie fixe, internet (fibre optique/4G), et télévision (satellite et câble)[3].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. IBGE
  2. (pt-BR) « Création de Telesp - 12 avril 1973 », sur www.imprensaoficial.com.br (consulté le )
  3. a et b (en-US) « Our History - Telefônica RI », sur Telefônica (consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]