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J. Christopher Stevens

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Chris Stevens
Illustration.
Christopher Stevens, en avril 2012.
Fonctions
10e ambassadeur des États-Unis en Libye

(3 mois et 4 jours)
Prédécesseur Gene Cretz (en)
Successeur Deborah Jones
Biographie
Nom de naissance John Christopher Stevens
Date de naissance
Lieu de naissance Grass Valley, Californie (États-Unis)
Date de décès (à 52 ans)
Lieu de décès Benghazi (Libye)
Nationalité américain
Diplômé de Université de Californie à Berkeley
Profession Diplomate

John Christopher Stevens, né le à Grass Valley et mort le à Benghazi, est un diplomate américain.

Diplômé de l'université de Californie à Berkeley en 1982, il enseigne bénévolement l'anglais au Maroc, pour l'agence Corps de la Paix de 1983 à 1985[1].

En 1991, il rejoint le service extérieur des États-Unis, où il effectue différentes missions dans les villes de Jérusalem, Damas, du Caire et de Riyad. De 2007 à 2009, il est adjoint au chef de la mission diplomatique américaine en Libye, puis de mars à , il est représentant spécial auprès du Conseil national de transition (CNT), pendant la guerre civile libyenne. En mai 2012, Christopher Stevens devient le 10e ambassadeur des États-Unis en Libye (en), succédant à Gene Cretz (en) qui a quitté ses fonctions 18 mois plus tôt. Il remet ses lettres de créances le suivant.

Le , il meurt asphyxié avec un autre diplomate et deux agents du service de sécurité du département d'État lors d'une attaque contre le consulat américain de Benghazi[2]. Selon la presse, c'est le film L'Innocence des musulmans qui est à l'origine de l'attentat contre le consulat américain[3],[4] mais les autorités considèrent qu'il s'agit d'une attaque planifiée. Certains pensent à une réplique faisant suite à la mort de Abu Yahya al-Libi, no 2 d'Al-Qaïda[5], ce qui est confirmé par une revendication de celle-ci.

Le groupe salafiste Ansar al-Charia, basé à Benghazi, est également accusé par les États-Unis et les nouvelles autorités libyennes de l'attaque. Cette milice est expulsée de la ville le à la suite d'une manifestation réunissant 30 000 personnes, qui protestaient contre les milices armées et demandaient justice pour l'ambassadeur. Les manifestants s'en prennent ensuite aux quartiers-généraux de quatre brigades islamistes, et obtiennent leur départ à la suite de violences ayant fait onze morts et 70 blessés. Le 23 septembre, le président du Congrès général national Mohamed Youssef el-Megaryef annonce la dissolution de toutes les milices non contrôlées par l’État sous 48 heures[6].

Notes et références

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Liens externes

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