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Le Roi Léo (série télévisée d'animation)

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Le Roi Léo

ジャングル大帝
(Jungle Taitei)
Genres action, aventure
Anime japonais
Réalisateur
Studio d’animation Mushi Production
Compositeur
Licence (ja) Fuji Television
Chaîne Drapeau du Japon Fuji Television
1re diffusion
Épisodes 52

Anime japonais : Jungle Taitei Susume Leo
Réalisateur
Studio d’animation Tezuka Productions
Licence (ja) Fuji Television
(fr) Déclic Image
Chaîne Drapeau du Japon Fuji Television
1re diffusion
Épisodes 26

Anime japonais : Jungle Taitei
Réalisateur
Studio d’animation Tezuka Productions
Licence (ja) TV Tokyo
Chaîne Drapeau du Japon TV Tokyo
1re diffusion
Épisodes 52

Le Roi Léo (ジャングル大帝, Jungle Taitei?, littéralement « L'empereur de la jungle ») est une série d'animation japonaise adaptée du manga d'Osamu Tezuka Le Roi Léo paru entre 1950 et 1954.

La série originale est composée de 52 épisodes de 22 minutes, produite par le studio Mushi Production et diffusée pour la première fois sur Fuji TV entre le et le , immédiatement suivie de Léo, le nouveau grand empereur de la Jungle (新ジャングル大帝 進めレオ!, Shin Jungle Taitei Susume Leo?), composée de 26 épisodes diffusés entre le et le . Un remake de 52 épisodes est diffusé entre le et le .

La deuxième série a été doublée au Québec et diffusée dès le à la télévision de Radio-Canada[1], et rediffusée à partir du sur TVJQ. En France, la deuxième série est diffusée pour la première fois sous le titre Le Roi Léo en 1972 sur la première chaîne de l'ORTF, la première série en 1990 sur La Cinq, et la troisième reste inédite en VF.

Afrique, milieu du XXe siècle. Les hommes envahissent peu à peu les terres sauvages, mais Léo, un lion blanc se dresse face à eux pour préserver un espace de liberté pour que tous les animaux puissent vivre en paix. Un chasseur rusé enregistre la voix de Léo pour attirer et capturer sa compagne, Lisa. Celle-ci sert alors d'appât et Léo est tué tandis que la lionne, qui est pleine, est embarquée sur un bateau pour rejoindre un zoo. Le lionceau blanc, que sa mère a appelé Léo, naît à bord. La mère lui enseigne les idéaux de son père. Sur son ordre, Léo s'échappe de sa cage en passant à travers les barreaux, plonge dans la mer et réussit à regagner la rive à la nage…

Séries animées

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Trois séries télévisées du Roi Léo ont été produites au Japon :

  • 1965 : Le Retour du roi Léo (ジャングル大帝, Jungle Taitei?) (52 épisodes)
Première série télévisée animée japonaise en couleur.
  • 1967 : Le Roi Léo (新ジャングル大帝 進めレオ!, Jungle Taitei Susume Leo?) (26 épisodes)
  • 1989 : Jungle Taitei (ジャングル大帝, littéralement « L'empereur de la jungle »?) (52 épisodes)
Série au graphisme plus moderne, inédite en France.

Version française

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Au Québec, la diffusion du Roi Léo débute en les samedis matins à Radio-Canada. En France, la deuxième série a été diffusée pour la première fois le sur la première chaîne de l'ORTF sous le titre Le Roi Léo. Elle est rediffusée sur TF1, en 1976 dans Samedi est à vous et en 1978 dans Acilion et sa bande. Le , La Cinq diffuse la première série, jusque-là inédite en France, dans Youpi ! L'école est finie, sous le titre Le Retour du roi Léo, puis enchaîne sur la deuxième série dont le générique et le doublage ont été changés. La série avec le nouveau doublage est rediffusée durant la saison 1994-1995 sur TF1 dans le Club Dorothée et en 1996 dans Les Minikeums sur France 3.

Contexte de diffusion

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Quand il apparaît sur le petit écran français en 1972, Le Roi Léo est le premier dessin animé japonais à être diffusé en France, bien avant la vague de Goldorak (1978), Candy (1978) et Albator (1980). D'un genre nouveau, ce dessin animé tranchait sur les productions animées américaines ou européennes : un sujet sérieux avec un ton souvent pessimiste[Note 1].

Les génériques en français

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  • Le générique de début

Le premier générique de 1971 reprend le générique de fin japonais, mais la chanson japonaise a été traduite en français. C'est la chanteuse québécoise Isabelle Pierre qui est l'interprète de ce premier générique.

Le second générique de 1990 est interprété par Claude Lombard ("Le retour de Léo") dont la base musicale provient de la version originale italienne de l’émission télévisée "Sabato Al Circo" interprétée par Cristina d'Avena (qui a notamment chanté le générique de début du dessin animé "Princesse Sarah")[2].

  • Le générique de fin

Le premier générique de 1971 reprend le générique de début japonais. À l'instar d'autres pays, la France avait choisi d'inverser les génériques.

Liste des épisodes en français

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En France, l'intégralité de la série a été éditée en cinq coffrets de quatre DVD par Déclic Image.

Voix originales

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  • Yoshiko Ōta : Léo
  • Asao Koike : Panja
  • Noriko Shindō : Eliza
  • Gorō Naya : Clave
  • Hajime Akashi : Tommy
  • Hisashi Katsuta : Mandy
  • Junji Chiba : Higeoyaji
  • Kazuo Kumakura : Dick
  • Kazuyuki Sogabe : Doug
  • Keiko Matsuo : Lyre
  • Kinto Tamura : Coco
  • Kiyoshi Kawakubo : Bou

Voix françaises

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Premier doublage

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Le premier doublage a été effectué au Québec en 1971 par des comédiens québécois[3]. C'est le cas de nombreuses séries télévisées étrangères diffusées en France dans les années 1960-1970 (Le Prince Saphir ; L'Araignée ; Cosmos 1999etc.). On a longtemps cru que le premier doublage avait disparu. En réalité, il n'était plus autorisé depuis la promulgation de la loi française qui interdisait la diffusion et la commercialisation d'un doublage qui n'avait pas été effectué en France. Cette loi a été abrogée en 2014 et autorise désormais les doublages de langue française réalisés au Canada[4],[5],[6],[7]

Second doublage

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Il a été effectué en France par les studios Sonolab et SOFI.

Fiche technique

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Les studios Disney et Le Roi Léo

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Un débat s'engagea à propos du film américain Le Roi lion (1994) pour déterminer à quel point les studios Disney s'étaient inspirés du manga d'Osamu Tezuka, créé bien avant la sortie de ce film[8]. Au Japon, le manga Le Roi Léo est publié de 1950 à 1954 puis adapté en série animée dès 1965, ce qui en fait la première série animée en couleurs du Japon. Une version doublée en anglais est conçue un an après[9]. Le lionceau blanc a perdu son nom d'origine, Léo, pour être baptisé « Kimba » dans la version américaine. Cette série, Kimba the White Lion, rencontra un fort succès sur le sol américain.

En 1994, les studios Disney connaissent le plus grand succès de leur histoire avec Le Roi lion, dans lequel le lionceau porte le nom de Simba. Si le scénario de Disney ne fait pas figurer l'intervention de l'homme, on trouve des similitudes avec l'œuvre de Tezuka, tant sur certains points du scénario, des personnages, que du découpage de certaines scènes phares[10]. Parmi les personnages créés par Tezuka, figurent, en plus du lionceau et de son père, roi des animaux au tragique destin : un vieux mandrill, un oiseau agaçant chargé de l'éducation du jeune prince et de l'informer de ce qui se passe dans la savane, un lion noir malfaisant et jaloux blessé à l'œil gauche et des hyènes qui ne suivent le méchant lion que par lâcheté et dans l'espoir de pouvoir enfin manger à leur guise tout ce qu'elles veulent. Notamment par des vidéos virales sur YouTube, on a rapproché la scène de la célébration de la naissance du lionceau a des plans du film Léo, roi de la Jungle, sortie en 1997, quelques années après Le Roi Lion, à la façon d'un story-board, laissant les gens supposer qu’il s’agit de plans fidèles au manga d’origine, ce qui est faux, il s’agit de plans originaux créés pour le film. On a aussi fait le rapprochement de deux scènes marquantes de la silhouette d'un lion apparaissant dans les nuages[11][12].

En , Machiko Satonaka adresse une lettre accompagnée d'une pétition signée par 488 Japonais, dont 82 artistes, à l'intention des studios Disney, afin qu'ils reconnaissent s'être inspirés de l'œuvre de Tezuka[13]. Ces derniers nient tout plagiat de la série japonaise originale[14] et déclarèrent même ne pas connaître le mangaka, ce qu'Helen McCarthy, journaliste américaine, dénonce avec ironie : « Si vous étiez constructeur automobile et qu'aucun des designers de votre société ne connaissaient Honda, ne seriez-vous pas inquiet[15] ? ». Cette affaire a été évoquée dans les médias[8] ainsi que dans des œuvres populaires, comme dans un épisode de la série animée Les Simpson de 1995 qui parodie Le Roi Lion dans une scène où le lion Mufasa dit à Lisa Simpson : « Tu dois venger ma mort, Kimba… euh, je veux dire Simba ! »[16].

Un autre fait évoqué avec cette controverse est que l'acteur Matthew Broderick a confié que, lorsqu’il a été embauché pour le rôle de la voix de Simba dans Le Roi Lion, il pensait à priori que le projet était lié à Kimba, the White Lion[17],[18] : « Je pensais qu’il s’agissait de Kimba, qui était un lion blanc dans un dessin animé qui était diffusé quand j’étais petit. Alors, je disais à tout le monde que j’allais doubler Kimba[19]. »

La société de production gérant les droits des œuvres de Tezuka ne porta pas plainte devant les tribunaux internationaux, en proclamant d'abord que le mangaka, grand admirateur des œuvres de Walt Disney qui l'avaient inspiré à de nombreuses reprises, aurait été flatté que le studio américain s'inspire à son tour de l'une de ses œuvres[13].

Mais après qu'il eut été évoqué que Disney aurait payé le studio Tezuka Productions pour éviter des poursuites, Yoshihiro Shimizu a fini par couper court aux rumeurs. Il a finalement expliqué que si sa société n'avait pas porté plainte, c'était car elle était trop petite pour se lancer dans une bataille juridique face à un géant tel que Disney[20]. Malgré leurs déclarations officielles et leur volonté manifeste de ne pas prendre part à la polémique, les Japonais ont néanmoins lancé rapidement la production d'un nouveau film du Roi Leo, film qui semble copier délibérément certains éléments et plans du Roi Lion, totalement absents du manga original et des précédentes adaptations animées sorties jusque-là. Plus troublant encore, on apprend sur le site officiel japonais dédié à Osamu Tezuka que Bubu, le cruel lion noir rival de Pandja, a été retconné dans le court-métrage Hon-O-Ji réalisé en 2000 et présenté exclusivement au musée Tezuka Osamu World de Kyoto. Ainsi, Bubu est désormais officiellement présenté comme étant l'oncle de Leo, alors qu'auparavant il n'avait toujours été qu'un vieux lion solitaire, sans le moindre lien de parenté avec Pandja et Leo[21].

Si de nombreuses vidéos et articles comparatifs sur le sujet ont été publiés au fil des ans, il semblerait que beaucoup soient trompeurs car piochant çà et là des scènes prises hors contexte, y compris dans des œuvres animées du Roi Leo sorties après Le Roi Lion et mises bout à bout pour faire croire que le film des studios Disney est un copier-coller, ce qui n'a fait qu'alimenter la polémique. Or, Machiko Satonaka a bien précisé dans sa lettre ouverte à Disney que personne ne prétendait que les deux histoires étaient identiques[22]. À l'origine, la controverse ne faisait nullement état de plagiat mais simplement de source d'inspiration non reconnue officiellement.

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article source utilisée pour la rédaction de cet article

  • Pierre Faviez, La Télé : un destin animé, Société des Écrivains, , 168 p. (ISBN 9782748047264, lire en ligne)
  • Jean-Jacques Jelot-Blanc, 30 ans de séries et de feuilletons à la T.V., Pac, (ISBN 2853362418)

Notes et références

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  1. Osamu Tezuka se sent obligé d'être pessimiste. Il explique, à propos du Roi Léo : « Ce parti pris n'a pas du tout dérangé les enfants. Au contraire, ils sont très rapidement conscients des injustices sociales et naturelles. Le danger c'est d'essayer de leur faire oublier cette réalité de manière artificielle. »
  2. Cette reprise bénéficie de nouveaux titres et nouveau doublage

Références

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  1. « Le samedi matin, vos enfants regardent la télé de Radio-Canada », Ici Radio-Canada, vol. 5, no 38,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  2. (it) « Le retour de Léo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sites.google.com.
  3. « Fiche de doublage québécois », sur Doublage.qc.ca (consulté le ).
  4. Décret no 92-446 du 15 mai 1992 du code de l'industrie cinématographique et relatif à la classification des œuvres cinématographiques, abrogée du juillet 2014 par le décret no 2014-794, article 5, Titre III : « [...] Le visa d'exploitation en version doublée ne peut être accordé que si la version originale a obtenu le visa d'exploitation et si le doublage a été entièrement réalisé dans des studios situés sur le territoire français ou sur le territoire d'un autre État, membre de l'Union européenne ou Partie à l'accord sur l'Espace économique européen du 2 mai 1992. Toutefois, cette seconde condition n'est pas exigée pour les œuvres d'origine canadienne doublées au Canada. [...] » République Française - Service public de la diffusion de droit
  5. Cf. pages 7 et 8 du livre Le Doublage de Thierry Le Nouvel (2007, Paris, Éditions Eyrolles, Collection : Ciné métiers, 98 p. (ISBN 9782212121339), (ISBN 978-2-212-12133-9). [Lire en ligne https://books.google.fr/books?id=bsVO7lg7w4wC&pg=PA7&lpg=PA7&dq=d%C3%A9cret+n%C2%B092-446,+15+mai+1992&source=bl&ots=THhEvRJs-j&sig=cS_tyOkIKN51EXVOXp47AzS41Sk&hl=fr&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=d%C3%A9cret%20n%C2%B092-446%2C%2015%20mai%201992&f=false]
  6. Cf. page 2 de L’Embargo français VDF : Doublage cinématographique et télévisuel en version française, article de Jeanne Deslandes dans Nouvelles vues sur le cinéma québécois no 3, 2005
  7. Jeanne Deslandes, Ciné-Bulles, vol. 18, no 2, 1999, p. 44-45. [Lire en ligne http://www.erudit.org/culture/cb1068900/cb1118642/2133ac.pdf]
  8. a et b (en) Michael J. Ybarra, « Anime Instinct », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
  9. (en) Sean Macauley, « Kimba to Simba », sur thetimes.co.uk, (consulté le ).
  10. Dans les faits, la vaste majorité de l'histoire de Léo n'a rien à voir avec le Roi Lion. La ressemblance s'arrête à quelques designs similaires de personnages à la personnalité sensiblement différente, et à quelques points scénaristiques, dont certains sont communs à la fiction en général.
  11. Le contexte dans les deux œuvres est différent, la silhouette dans Le Roi Lion représente le fantôme du père du protagoniste, Mufasa, qui vient délivrer un message dans une scène qui marque un tournant de l'histoire. Dans le roi Léo, il s'agit d'une image symbolique à but purement stylistique qui représente Léo lui-même après sa mort à la tout fin du manga.
  12. (en) Fred Patten, Watching Anime, Reading Manga : 25 Years of Essays and Reviews, , 383 p. (ISBN 978-1880656921, lire en ligne), p. 156.
  13. a et b (en) Yasue Kuwahara, « Japanese Culture and Popular Consciousness: Disney's The Lion King vs. Tezuka's Jungle Emperor », The Journal of Popular Culture, vol. 31,‎ , p. 37–48 (lire en ligne)
  14. (en) Peter Hong, « The Lion King/Kimba controversy », Los Angeles Times,‎ , p. L4 (lire en ligne, consulté le )
  15. (en) Dominic Wells, « Osamu Tezuka, the master of mighty manga, the japanese Walt Disney deserves wider acclaim », sur The Times, (consulté le ).
  16. Heub, « Références : Roi Lion (Le) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur simpsonspark.com, (consulté le ).
  17. (en) Peter Schweizer and Rochelle Schweizer, Disney: The Mouse Betrayed, p. 167-168.
  18. (en) Trish Ledoux and Doug Ranney, The Complete Anime Guide: Japanese Animation Video Directory and Resource Guide, p. 16.
  19. (en) Yardena Arar, « Disney expands on animation tradition with 'Lion King' », Los Angeles Daily News,‎
  20. (en) Roland Kelts, Japanamerica: How Japanese Pop Culture Has Invaded the US. Palgrave Macmillan, 2008, p. 45
  21. (en) site officiel dédié à Osamu Tezuka, « résumé du court-métrage Hon-O-Ji de 2000 », sur Tezuka Osamu Official
  22. « Letter to Disney », sur www.50yearsofkimba.com (consulté le )

Liens externes

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