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Louis Delamare

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Louis Delamare
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Fonctions
Ambassadeur de France au Liban
-
Hubert Argod (d)
Paul-Marc Henry (d)
Ambassadeur de France au Bénin
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
BeyrouthVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Tourgéville (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Louis Delamare, né le à Trouville-sur-Mer et assassiné le à Beyrouth par un commando de miliciens à la solde de services syriens, est un diplomate français.

Jeunesse et études

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Louis Delamare est titulaire d'une licence de droit et diplômé de l'École libre des sciences politiques[1]. Il est élève de l'École nationale d'administration.

Parcours professionnel

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Louis Delamare travaille dans divers postes au sein de l'administration du ministère des Affaires étrangères avant d'occuper, de 1961 à 1963, les fonctions de chef de cabinet du secrétaire d'État aux Affaires étrangères, puis de conseiller technique au cabinet du ministre des Affaires étrangères en 1966-1967. Il est nommé directeur du cabinet du ministre de l'Information en et est membre du conseil d'administration de l'ORTF d' à . Ambassadeur à Cotonou de 1969 à 1972, il revient à l'administration centrale, où il prend la tête, en 1975, du service d'information et de presse[2].

En , il est nommé ambassadeur de France au Liban[3] et réside à Beyrouth lorsqu'il est assassiné le , dans sa Peugeot 604, arrêtée à un barrage[4] sur la route conduisant à sa résidence dans la partie ouest de la ville[2]. L'assassinat a lieu dans la capitale libanaise sous les yeux des soldats syriens, qui n'interviennent pas et laissent repartir les tueurs à moto. Ceux-ci sont assez vite identifiés comme des membres des Chevaliers rouges, une milice mise en place par Rifaat el-Assad, le très influent frère du président syrien, pour intervenir au Liban[4]. Les notes internes de la DGSE[4] concluent que la Syrie a commandité l'attentat dans le but de punir la France pour ses efforts diplomatiques visant à résoudre pacifiquement la guerre civile du Liban[5].

Il est enterré à Tourgéville[6], commune du Calvados non loin de Trouville. Son épouse Françoise est décédée en 2005.

Son nom a été donné à un groupe scolaire de Trouville-sur-Mer[7], sa ville natale. Une partie d'une digue le long de la plage de Deauville porte également son nom.

Références

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  1. « La formation des cabinets ministériels », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b « M. Delamare, ambassadeur de France est tué dans un attentat à Beyrouth-ouest », Le Monde, 5 septembre 1981.
  3. Stéphane Malsagne, "Sous l'oeil de la diplomatie française - Le Liban de 1946 à 1990", édition Geuthner, 2017.
  4. a b et c Nouzille, Vincent, 1959- ..., Les tueurs de la République : assassinats et opérations spéciales des services secrets : document, Paris, J'ai lu, dl 2016, 408 p. (ISBN 978-2-290-12212-9 et 2290122122, OCLC 957659468, lire en ligne)
  5. Olivier d'Ormesson, « Le rôle de l'Union européenne et de la France en Méditerranée passe par le Liban », dans La revue de politique indépendante, no 13, Paris, janvier 1993.
  6. Préfecture du Calvados, « Hommage à Monsieur Louis DELAMARE le 4 septembre », sur calvados.gouv.fr, .
  7. École Louis Delamare Trouville/Hennequeville.