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Méthacholine

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Méthacholine
Image illustrative de l’article Méthacholine
Identification
Nom UICPA 2-acétyloxypropyl(triméthyl)azanium
Synonymes

acétyl bêta méthylcholine, mécholine, mécholyl

No CAS 55-92-5
62-51-1 (chlorure)
No CE 200-537-2 (chlorure)
No RTECS BR5250000 (chlorure)
Code ATC V04CL01
DrugBank DB06709
PubChem 1993
6114 (chlorure)
SMILES
InChI
Apparence poudre blanche (chlorure)[1]
Propriétés chimiques
Formule C8H18NO2+
Masse molaire[2] 160,234 ± 0,008 5 g/mol
C 59,97 %, H 11,32 %, N 8,74 %, O 19,97 %,
Propriétés physiques
fusion 171-173 °C (chlorure)[1]
Masse volumique eau : 50 g·cm-3 (chlorure)[1]
Précautions
SGH[1]
(chlorure)
SGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique
H302, H315, H319, H335, P261 et P305+P351+P338
Écotoxicologie
DL50 750 mg/kg (rat, oral)[1]
44mg/kg (souris, i.p.)[3]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le test à la méthacholine a pour but de savoir si les bronches sont plus irritables que la normale (caractéristique de l’asthme).

Description

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C'est un test standardisé qui consiste à inhaler de la méthacholine, qui a pour effet d’entraîner un rétrécissement passager du calibre des bronches chez des sujets dont les bronches sont plus irritables. L’examen ne représente pas de danger pour la santé et est réalisé sous supervision médicale.

  1. Le sujet doit souffler fort dans un appareil nommé spiromètre.
  2. Il doit ensuite respirer durant deux minutes une solution de méthacholine nébulisée (à l’état gazeux) ; son souffle est ensuite mesuré à l’aide du spiromètre.
  3. La solution de méthacholine est donnée à nouveau, à une concentration de plus en plus forte.

Il se peut qu’à la fin du test le sujet présente des symptômes semblables à ceux de l’asthme, c’est-à-dire un essoufflement ou une toux, ou qu’il entende des sifflements. En effet, si le test est positif, la réduction du calibre des bronches est de l’ordre de 20 à 30 %. Le technicien administre alors un bronchodilatateur, qui permet le rétablissement rapide du calibre des bronches.

La méthacholine agit comme un agoniste non sélectif des récepteurs muscariniques pour stimuler le système nerveux parasympathique. Elle est le plus couramment utilisée pour le diagnostic de l'hyperréactivité bronchique, en utilisant le test de provocation bronchique. Grâce à ce test, le médicament provoque la bronchoconstriction, et les personnes atteintes de l'hyperréactivité des voies respiratoires préexistantes, comme les asthmatiques, réagissent à des doses plus faibles de médicaments.

Notes et références

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  1. a b c d et e Fiche Sigma-Aldrich du composé Acetyl-β-methylcholine chloride ≥98%, consultée le 16 octobre 2019. + (pdf) fiche MSDS.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. (en) « Méthacholine », sur ChemIDplus

Bibliographie

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  • Bricard, Floret et Delecluse, Hyperréactivité bronchique non spécifique et test de provocation à la méthacholine, vol. 52, Lyon Pharmaceutique, , p. 166-181.

Liens externes

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