Mainneville
Mainneville | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes du Vexin Normand |
Maire Mandat |
Alexis Louise 2021-2026 |
Code postal | 27150 |
Code commune | 27379 |
Démographie | |
Gentilé | Mainnevillois |
Population municipale |
449 hab. (2021 ) |
Densité | 55 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 22′ 26″ nord, 1° 41′ 01″ est |
Altitude | Min. 81 m Max. 163 m |
Superficie | 8,14 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Romilly-sur-Andelle |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Mainneville est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
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Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Côtes de la Manche orientale »[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 782 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Étrépagny à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 774,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mainneville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,2 %), prairies (22,2 %), forêts (11,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Mediavilla en 1305 (p. d’Eudes Rigaud), Meenovile vers 1275 (cartulaire blanc de Saint-Denis), Meanneville en 1308, Mediana villa au XIIe siècle, Meenneville en 1309[12], Meennenneville en 1312 (charte de Philippe le Bel), Maineville en 1722 (Masseville)[13].
De l'adjectif oïl meaine, maiene, « qui occupe une situation intermédiaire entre deux endroits »[12].
Mainneville est à rapprocher de Moyenneville (Somme)[14]. En toponymie, « moyen » a eu sans doute le sens d'intermédiaire, à mi-route, etc[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Une des sept « villes de Bleu »[Note 2] qui avait le droit de faire paître les bêtes et prendre du bois dans « la forêt de Bleu », (partie de la Forêt domaniale de Lyons, qui s’étendait jadis jusqu’à l’actuel bois de Gisors, autrefois « Buisson Bleu »)[15].
Aux lieux-dits les Flamants de Neuf-Marché et la Rougemare de la commune de Mainneville, eut lieu le le surprenant combat de la Rougemare et des Flamants entre un commando allemand et la gendarmerie française[16].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 449 habitants[Note 3], en évolution de +8,45 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château d'Enguerrand de Marigny[21] ; château du XIVe siècle remanié au XVIe – XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Il a conservé son parc à gibier[22].
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul[23]
- Buste du roi Louis IX (Saint Louis) ; jugé vraisemblable, du début du XIVe siècle, il se trouve dans l'église de Mainneville.
- Place du Plahys[24]
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]ZNIEFF de type 2
[modifier | modifier le code]- La haute vallée de la Lévrière[25].
Site classé
[modifier | modifier le code]- Le château et ses abords, Site classé (1948)[26].
Site inscrit
[modifier | modifier le code]- La place du Plahys, Site inscrit (1932)[27].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Le , le marquis Louis-Benoît Dauvet signa l'acte d'achat du château. Il avait épousé, le , Marie Magon de La Gervesais, fille de Nicolas Magon, connétable de Saint-Malo.
- Nicole Francis, actrice, née le .
- Nathalie Baye, actrice, née le .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les sept villages de la Seigneurie de Amécourt, Tierceville, Saint-Denis-le-Ferment, Hébécourt, Heudicourt, Sancourt et Mainneville.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Mainneville et Étrépagny », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Etrepagny » (commune d'Étrépagny) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Etrepagny » (commune d'Étrépagny) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1424, (ISBN 2600028846).
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 130.
- François de Beaurepaire - 1981 - Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure - Page 139.
- Antoine Follain - Le village sous l'Ancien Régime.
- La Normandie dans la Grande Guerre
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Château de Mainneville », notice no IA00017840, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1), p. 71.
- « Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul », notice no IA00017844, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Place du Plahys », notice no IA00017839, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « La haute vallée de la Lévrière », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Le château et ses abords », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
- « La place du Plahys », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).