Najim Laachraoui
Naissance | |
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Décès |
(à 24 ans) Aéroport de Bruxelles (Zaventem (d)) |
Pseudonymes |
Soufiane Kayal, Abou Idris al-Baljiki |
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Fratrie |
Najim Laachraoui (en arabe : نجم العشراوي), né le à Ajdir-Taza (Maroc)[1] et mort le à Zaventem, est un terroriste islamiste belgo-marocain ayant grandi et résidé dans la commune de Schaerbeek.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le frère de Mourad Laachraoui, taekwondoïste belge. Les deux hommes ne se sont plus parlé depuis que Najim est parti en Syrie en février 2013[2],[3],[4].
À son arrivée en Syrie, Najim Laachraoui rejoint le Majlis Shura al-Mujahideen[4],[5], un groupe djihadiste basé à Kafr Hamra (en) qui sera rapidement absorbé par Daech[6].
En Syrie, il fait partie des geôliers chargés de garder les otages occidentaux détenus d'abord à Alep, puis à Raqqa[7],[8].
En , Najim Laachroui félicite sur Twitter Bilal Nzohabonayo, l'auteur de l'attaque au couteau du commissariat de Joué-lès-Tours, déclarant à son propos : « il a très bien compris que les musulmans vivaient une situation de guerre totale »[4].
De retour d'un séjour en Syrie, , Salah Abdeslam le récupère avec Mohamed Belkaïd à la gare de Budapest-Keleti, où ils l'attendaient depuis une semaine, pour le ramener à Bruxelles. Contrôlés sur une autoroute autrichienne à Aistersheim, les passagers voyagent sous les fausses identités de Soufiane Kayal et Samir Bouzid[9],[10].
Il est l'artificier des attentats du 13 novembre 2015 en France et présenté comme tel par l'État islamique dans son magazine Dabiq qui le nomme « Abū Idrīs al-Baljīkī (le Belge) »[11].
Il est ensuite l'un des trois kamikazes auteurs des attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles[12].
Références
[modifier | modifier le code]- BFMTV, « Les frères Laachraoui: la même enfance, des vies opposées », sur BFMTV (consulté le )
- Nicolas Jacquard, « Attentats de Bruxelles : le frère de Najim Laachraoui sort du silence », Le Parisien, (consulté le )
- « Mourad Laachraoui condamne les actes de son frère Najim », Ouest-France, (consulté le )
- Julien Balboni, « Najim Laachraoui se racontait sur Twitter et Facebook », La DH Les Sports+, (consulté le )
- Suc 2018, p. 31.
- Ibid., p. 34.
- Ibid., p. 99.
- Éric Pelletier et Thibault Raisse, « Le kamikaze de Bruxelles jouait les kapos en Syrie », leparisien.fr, (consulté le )
- Soren Seelow, « Comment les terroristes des attentats de Paris et de Bruxelles se sont infiltrés en Europe », lemonde.fr, (consulté le )
- Christophe Lamfalussy, « Attentats de Paris: "Bouzid" et "Kayal" contrôlaient les assaillants depuis Bruxelles », LaLibre.be, (lire en ligne)
- Zoé Lauwereys, « Najim Laachraoui était bien l'artificier des attentats de Paris et de Bruxelles », leparisien.fr, (consulté le )
- Soren Seelow, « Attentats de Bruxelles : Najim Laachraoui identifié comme le deuxième kamikaze de l’aéroport », Le Monde, (lire en ligne).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Matthieu Suc, Les espions de la terreur, Paris, HarperCollins, , 404 p. (ISBN 979-10-339-0265-2, OCLC 1088685916, BNF 45618165).
- Membre de l'État islamique
- Personnalité belge née d'un parent marocain
- Personnalité belge condamnée pour crime
- Personnalité marocaine condamnée pour crime
- Naissance en mai 1991
- Naissance dans la province de Taza
- Décès en mars 2016
- Décès à Zaventem
- Décès à 24 ans
- Poseur de bombe
- Attentat-suicide
- Suicide en Belgique
- Étudiant de l'université libre de Bruxelles