Aller au contenu

Portail:Romantisme

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Reproduction d'un dessin de Benjamin Roubaud, 1842. "La Grande Chevauchée de la Postérité" : monté sur le Pégase romantique, Victor Hugo, «roi des Hugolâtres, armé de sa bonne lame de Tolède et portant la bannière de Notre-Dame de Paris», emmène en croupe Théophile Gautier (sic), Cassagnac, Francis Wey et Paul Fouché. Eugène Sue fait effort pour se hisser à leur niveau et Alexandre Dumas presse le pas, tandis qu'Alphonse de Lamartine, dans les nuages, se «livre à ses méditations politiques, poétiques et religieuses». Suivent Honoré de Balzac et Alfred de Vigny.

Portail du Romantisme

Manifestations du romantisme

Littérature et poésie romantique

Écrivains et poètes romantiques, par nationalité


Drame romantique

Compositeurs romantiques ou de tradition romantique

Style romantique national, style néogothique

Nationalisme romantique, romantisme national, Jeune-France, philhellénisme

Jules Michelet, Augustin Thierry

Romantisme philosophique (ou philosophie romantique)

Philosophes romantiques ou de tradition romantique

Franz Xaver von Baader, Carl Gustav Carus, Victor Cousin, Gustav Fechner, Johann Gottlieb Fichte, Johann Wolfgang von Goethe, Johann Gottfried von Herder, Friedrich Heinrich Jacobi, Eduard von Hartmann, Wilhelm von Humboldt, Gotthold Ephraim Lessing, Franz-Anton Mesmer, Karl Philipp Moritz, Adam Müller, Novalis, Jean Paul, Félix Ravaisson, Johann Wilhelm Ritter, Friedrich Schelling, Friedrich Schlegel, Friedrich Schleiermacher, Gotthilf Heinrich von Schubert, Germaine de Staël, Heinrich Steffens, Ludwig Tieck, Ignaz Paul Vital Troxler

Penseurs et écrivains néoromantiques

Martin Buber, Stefan George, Friedrich Gundolf, Ludwig Klages, Annette Kolb, Rudolf Pannwitz, Fanny zu Reventlow, Alfred Schuler, Karl Wolfskehl, Albert Verwey





Invitation à la lecture

Victor Hugo - Le romantisme n'est que le libéralisme en littérature

Jeunes gens, ayons bon courage! Si rude qu'on nous veuille faire le présent, l'avenir sera beau. Le romantisme, tant de fois mal défini, n'est, à tout prendre, et c'est là sa définition réelle, que le libéralisme en littérature. Cette vérité est déjà comprise à peu près de tous les bons esprits, et le nombre en est grand ; et bientôt, car l'œuvre est déjà bien avancée, le libéralisme littéraire ne sera pas moins populaire que le libéralisme politique. La liberté dans l'art, la liberté dans la société, voilà le double but auquel doivent tendre d'un même pas tous les esprits conséquents et logiques ; voilà la double bannière qui rallie, à bien peu d'intelligences près (lesquelles s'éclaireront), toute la jeunesse si forte et si patiente d'aujourd'hui ; puis, avec la jeunesse et à sa tête, l'élite de la génération qui nous a précédés, tous ces sages vieillards qui, après le premier moment de défiance et d'examen, ont reconnu que ce que font leurs fils est une conséquence de ce qu'ils ont fait eux-mêmes, et que la liberté littéraire est fille de la liberté politique. Ce principe est celui du siècle, et prévaudra. Ces ultras de tout genre, classiques ou monarchiques, auront beau se prêter secours pour refaire l'ancien régime de toutes pièces, société et littérature ; chaque progrès du pays, chaque développement des intelligences, chaque pas de la liberté fera crouler tout ce qu'ils auront échafaudé. Et, en définitive, leurs efforts de réaction auront été utiles. En révolution, tout mouvement fait avancer. La vérité et la liberté ont cela d'excellent que tout ce qu'on fait pour elles, et tout ce qu'on fait contre elles, les sert également. Or, après tant de grandes choses que nos pères ont faites, et que nous avons vues, nous voilà sortis de la vieille forme sociale ; comment ne sortirions-nous pas de la vieille forme poétique? à peuple nouveau, art nouveau.

Victor Hugo (1802 - 1885) - Hernani (Préface)

Wikisource
Wikisource

Articles à créer

Auteurs et œuvres correspondant aux liens rouges de la page d'accueil du portail.



Demander un article

Lumière sur…

Frédéric Chopin, photographié en 1848, peu avant sa mort.

Frédéric Chopin est un compositeur et pianiste polonais né le à Żelazowa Wola, dans le Duché de Varsovie (actuelle Pologne), et mort le à Paris de la tuberculose. Il a des origines lorraines de par son père. Son nom de naissance étant Fryderyk Franciszek Chopin, il adopta ses prénoms francisés Frédéric-François lorsqu'il quitta définitivement la Pologne pour Paris.

Chopin manifeste très tôt de grandes dispositions pour la musique. Il possède en effet l'oreille absolue et fait preuve encore jeune d'une sensibilité exceptionnelle. Il commence donc son éducation musicale à six ans et compose sa première œuvre, la Polonaise en sol mineur, à l'âge de sept ans. Il fait sa première apparition sur scène à huit ans, dans un salon aristocratique de Varsovie.

Iconothèque romantique