Saint-Marcel (Savoie)
Saint-Marcel | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Albertville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Tarentaise | ||||
Maire Mandat |
Daniel Charrière 2020-2026 |
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Code postal | 73600 | ||||
Code commune | 73253 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Marcelins | ||||
Population municipale |
610 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 29′ 56″ nord, 6° 33′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 495 m Max. 1 600 m |
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Superficie | 8,76 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Moûtiers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Moûtiers | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-MarcelÉcouter est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Le village, à 600 mètres d’altitude, est situé dans la vallée de la Tarentaise où coule l'Isère, entre Moûtiers (à 5 km) et Bourg-Saint-Maurice (à 23 km). Il est composé de plusieurs hameaux, situés à différentes altitudes :
- dans la plaine : Pomblière au Centre, Saint-Marcel au Nord ;
- à 1 000 m d'altitude, sur des replats de dépôts glaciaires : Montfort au Sud, Montmagny au Nord-Est.
Axes de communication
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la RN 90, axe très fréquenté en hiver car il permet d'accéder à de nombreuses stations de ski. Elle est également traversée par la ligne de chemin de fer reliant Moutiers et Bourg-Saint-Maurice, qui dessert également l'usine électrochimique de Pomblière. La desserte voyageur n'est plus assurée.
Curiosités géographiques
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Marcel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moûtiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[3],[4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), prairies (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), mines, décharges et chantiers (3,3 %), zones urbanisées (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Saint-Marcel est le nom officiel de la commune selon le Code officiel géographique français[2], même si sur le site on voit apparaître la forme Pomblière - Saint Marcel.
L'origine du toponyme n'est pas certaine. Les auteurs de Histoire des communes (1982) font référence au saint patron Marcel Ier († 309), 30e pape (308-309), probablement confondu avec le saint local et évêque légendaire de Tarentaise, Marcel[6]. Henry Suter indique quant à lui sur son site Marcel de Chalon († 177 ou 179), un prêtre originaire de Lyon, martyr et mort à Châlon[7].
L'ancien nom de la paroisse était Saint-Jacques ou Jacquemoz, en lien avec le château (Castrum Sancti Jacobi)[6],[8]. En effet, la paroisse était placée sous le patronage de saint Jacques, premier évêque légendaire de Tarentaise[6],[8].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sent Marcél (ORB)[9]. La forme graphie de Conflans est inconnue[9].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Marcelins[10].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2021, la commune comptait 610 habitants[Note 2], en évolution de −0,81 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Pomblière Saint Marcel est l'unique site de production de MSSA (Métaux Spéciaux) qui fabrique du sodium. L'usine, dite « La Volta » a été créée en 1898 et produit du sodium depuis 1923. En 1906, elle a permis la création de la première ligne à haute tension française, pour alimenter en électricité le Tramway de Lyon, via le réseau de la Société Grenobloise de Force et Lumière sur une distance de 180 km, encore jamais atteinte en Europe, sur deux fils en laiton d'un diamètre de six millimètres.
La société InPACT est le leader occidental de la production de substrat semiconducteur de phosphore d'indium.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]-
Monument aux Morts.
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Chapelle Saint-Jacques, situé sur le roc Puppin.
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Chapelle Saint-Jacques, situé sur le roc Puppin.
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Haut-plateau du roc Puppin où se situait le château Saint-Jacques.
Le patrimoine de Saint-Marcel est constitué :
- le château Saint-Jacques (Castrum Sancti Jacobi)[8] ou encore Saint-Jacquemoz (1663)[8], édifié sur le Roc Puppim/Saint-Jacques, mentionné au XIIe siècle[15] (donation de 1186), détruit en 1600[16],[17],[18] ;
- le manoir de la Pérouse, une ancienne maison forte du XIIIe siècle ;
- l'église paroissiale Saint-Marcel (reconstruite vers la fin du XVIIe siècle). Une paroisse est mentionnée dès 1170, anciennement dédiée à saint Jacques de Tarentaise avant passer à saint Marcel (voir section « Toponymie »)[19] ;
- la chapelle néogothique dédiée à Saint-Jacques-de-Tarentaise (1898-1903), construite sur le Roc Pupim à l'emplacement et avec des pierres du château Saint-Jacques[17].
Espaces verts et fleurissement
[modifier | modifier le code]La commune obtient sa première fleur au concours des villes et villages fleuris en 2017[20].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Taillé : au 1er de gueules à une boucle de ceinturon burgonde figurant un personnage d'or, au 2d mi-taillé d'or à trois fleurs de lys de gueules[21]. |
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Détails | Le premier représente le motif d'une boucle de ceinturon retrouvée dans une sépulture médiévale près du pont du village. Le second reprend le détail d'une pierre de taille retrouvée près du château Saint-Jacques, qui était gravée de trois fleurs de lys. Adopté en 1990[21]. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Éric Deschamps, Saint-Marcel, retour vers le passé d'une commune de Tarentaise, éditions Cléopas, Évian-les-Bains, 2006 - (ISBN 978-2-9522459-4-4)
- Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 374-378. ([PDF] lire en ligne)
- (roman) Frédéric Lefèvre, Le Sol, réédition La Fontaine de Siloé, 2004, (ISBN 2-84206-277-9) où Saint-Marcel y est nommé Saint-Florent
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Marcel ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Moûtiers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Histoire des communes, 1982, p. 374.
- Henry Suter, « Saint-Marcel », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 422..
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- « Saint-Marcel », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne)..
- Étienne-Louis Borrel, Les monuments anciens de la Tarentaise (Savoie), Paris, Ducher, , 334 p. (lire en ligne), p. 141-148.
- Histoire des communes, 1982, p. 375, « Le château ».
- « Château Saint-Jacques des évêques Roc Pupim » [PDF], Documents, sur le site de l'association « Les Amis de Saint-Jacques en Rhône-Alpes » - patrimoine.amis-st-jacques.org (consulté en ).
- Histoire des communes, 1982, p. 375, « L'église ».
- « > Toutes les communes fleuries - Site officiel des Villes et Villages Fleuris, label de qualité de vie et de développement du tourisme vert », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
- « Armes de Saint-Marcel », sur armorialdefrance.fr (consulté en ).