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SourceForge.net

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Logo de SourceForge.net

Adresse sourceforge.net
Slogan Breaking Down the Barriers to Open Source Development
Type de site forge logicielle
Langue anglais
Propriétaire Slashdot Media
Lancement [1]Voir et modifier les données sur Wikidata
État actuel en activité

SourceForge.net est une forge logicielle, c'est-à-dire un site web hébergeant la gestion du développement de logiciels majoritairement libres, opéré par Slashdot Media et qui utilise la forge Apache Allura (en) (auparavant SourceForge).

Caractéristiques

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SourceForge.net permet aux développeurs d'héberger des projets logiciels et propose des outils pour leur gestion. Il fournit plusieurs systèmes de gestion de versions comme CVS, SVN, Bazaar, Git ou Mercurial. Le site propose aussi un wiki, assure l’accès à une base de données MySQL et offre un sous-domaine pour chaque projet (comme « nom-de-projet.sourceforge.net »).

En le site revendique 3,7 millions de développeurs utilisant la plateforme, 430 000 projets hébergés et 4,8 millions de téléchargements de logiciels par jour[2].

Les logiciels publiés sont distribués via un réseau de serveurs miroirs fournis, début , par une quinzaine de structures publiques ou privées, issues d'une douzaine de pays : Afrique du Sud, Allemagne, Brésil, Bulgarie, États-Unis, France, Inde, Japon, Kenya, Royaume-Uni, Taïwan et Ukraine[3].

Publicité, malwares et accaparement de projets

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Selon la politique de SourceForge[4], ses services ne sont pas disponibles pour les utilisateurs des pays qui sont sanctionnés par l’Office of Foreign Assets Control des États-Unis, comme Cuba, l'Iran, la Corée du Nord, le Soudan et la Syrie. Depuis 2008, l’accès au site est bloqué pour les utilisateurs de ces pays. En , tous les accès au site (téléchargements) sont bloqués pour ces utilisateurs. Ce qui veut dire que les personnes ayant des adresses IP appartenant à ces pays n'ont pas le droit d’utiliser les services du site[5]. SourceForge.net a été critiqué pour ces restrictions par la communauté des logiciels libres, qui a pour principe de rendre les logiciels disponibles pour tout le monde[6].

Durant l'année 2013, à la suite du rachat de Geeknet (propriétaire de SourceForge) par l'entreprise Dice[7], des adwares (ou « publiciels ») sont détectés par des utilisateurs dans certains logiciels (ex. : FileZilla, dont le publiciel remplace le moteur de recherche du navigateur web de l'ordinateur par Ask.com). Cela est rendu possible par l'initiative DevShare (conditions d'utilisation entre SourceForge et les programmeurs l'utilisant).[pas clair]

Certains des projets (GIMP et FileZilla entre autres) qui ont abandonné SourceForge à cause de la présence jugée envahissante de publicités et de malwares ont été récupérés par SourceForge, sans l'accord des développeurs de ces projets, afin de profiter du succès de ces programmes[8].

La République populaire de Chine a bloqué l’accès au site pour ses habitants en 2002, le site redevient disponible dans le pays en 2003. Elle a de nouveau bloqué l’accès entre le et le [9],[10], à la suite du boycott des Jeux olympiques de Pékin par l'éditeur de texte Notepad++, hébergé par SourceForge.

Attaques subies

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Le site a plusieurs fois été la cible d'attaques de pirates. En 2006, des pirates ont attaqué la base de données du site, et tous les utilisateurs ont été invités à modifier leur mot de passe. En , le site a été en panne pour quelque temps à cause d’une nouvelle attaque[11].

Projet du Mois

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Depuis 2002, SourceForge propose un Projet du Mois[12].

2020 HP Linux Imaging and Printing, ExpressLuke GSI, CudaText, Q4OS, Clonezilla, Jamulus, Money Manager Ex, Pidgin IM
2019 LibreCAD, FlightGear, Lazarus, Asuswrt-Merlin, digiCamControl, MiRoom, PlantUML, Evolution X, Tcl, AppServ, x64dbg, XigmaNAS
2018 SQuirreL SQL Client (en), Hibernate, iDempiere (en), Xtreme Download Manager, Linux Lite (en), Zabbix, GnuCash, Eclipse Tomcat Plugin, fre:ac, Firebird, Cosmic-OS, dotOS 2.x – O, avidemux, Ext2 Filesystems Utilities, The FreeType Project, Ditto, Free Pascal Compiler
2017 Bodhi Linux, antiX-Linux, Maxima, DC++, NAS4Free, Outlook CalDav Synchronizer, Liferay, Bulk Crap Uninstaller, Free Pascal Compiler, SMPlayer (en), ShanaEncoder, FlDigi, FreeType, winPenPack (en), Lazarus, IssabelPBX (en), FlightGear, gnuplot, x64dbg, Octave-Forge, Pandora FMS (en), Manjaro Linux, MPC-BE (en)
2016 Ditto, Double Commander (en), ProjectLibre, SMPlayer (en), WinPython, Sparkylinux, SharpDevelop, Wine, ArchBang (en), Libjpeg-turbo, Pandora FMS, MovistarTV Kodi addon, MediaPortal (en), iDempiere (en), LibreCAD, Eclipse Tomcat Plugin, FreeDOS, GnuCash, Nagios, SQuirreL SQL Client (en), Freeplane, TYPO3, ReactOS, Tcl
2015 Simutrans, GnuCash, ClamAV, ScummVM, Octave-Forge, TortoiseSVN, JasperReports Server, NAS4Free, gnuplot, PSeInt, TeXstudio (en), fre:ac, Maxima, FlightGear, rEFInd, FreeType
2014 SCons, MPC-HC, PortableApps, OpenMediaVault, Vassal Engine (en), eXo Platform, Freeplane, Cmdbuild (en), ApexDC, Free Pascal Compiler, Universal Media Server, Clover EFI bootloader, Minsky
2013 cpuminer, Password Safe (en), BleachBit, West Point Bridge Designer and Contest, TeXstudio (en), winPenPack (en), ReactOS, FileBot, SuperTuxKart, PostBooks, Kiwix, DOSBox
2012 JStock, Rigs of Rods, ProjectLibre, PeaZip, XOOPS, Liferay Portal, 0 A.D., Luminance HDR, Elastix, Scribus, Boost, HyperSQL
2011 TICO, The Number Race, GCompris, iTALC, Moodle, Tux Paint, OpenPetra, odt2braille, NVDA, eGuideDog, CiviCRM
2010 Snort, Gutenprint, jEdit, Ghostscript, Wireshark, Scintilla, OpenNMS (en), LAME, Mantis, Arianne, Notepad++, Clonezilla
2009 OpenGTS, Mumble, Sweet Home 3D, Medical, eyeOS, Piwik, Silex, DOSBox, dotProject (en), Frets on Fire, ZK, TinyMCE
2008 OrangeHRM (en), shareaza, concrete5, WinSCP, Enomalism, Kablink, PowerFolder, MindTouch, ehcache (en), Hyperic HQ Enterprise Monitoring
2007 Firebird, Barcode4J, Openbravo (en), Inkscape, Scorched 3D, Art of Illusion, FreeCol, FreeNAS
2006 Rosegarden, Pentaho, Linux NTFS file system support, openQRM (en), Sahana FOSS Disaster Management System, Stellarium, Filesystem in Userspace, CMU Sphinx (en), FreeMind, Nullsoft Scriptable Install System
2005 FCKeditor, NHibernate, MediaWiki, MinGW, Gourmet, JasperReports, Nagios, Robosapien Dance Machine, net-snmp, OGRE, ClamWin, RSSOwl
2004 TortoiseCVS, PearPC, SugarCRM, Azureus, Bochs, Audacity, AWStats, eGroupWare, BZFlag, Mailman, Compiere, phpBB
2003 PhpGedView, FileZilla, Gallery (en), TightVNC, Boa Constructor, Tikiwiki, MegaMek (en), POPFile (en), JBoss, TUTOS, Crystal Space, SquirrelMail
2002 phpMyAdmin, Fink, Gaim

Notes et références

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  1. « https://medium.com/@avimanyu786/6813e2bd4b13 »
  2. (en) About, site officiel
  3. (en) Mirrors, site officiel
  4. (en) « Terms of Use », SlashDot Media
  5. (en) « Clarifying SourceForge.net’s denial of site access for certain persons in accordance with US law », SourceForge.net,
  6. (en) Dan Goodin, « SourceForge bars 5 nations from open source downloads », The Register, .
  7. Dice.com rachète Slashdot, SourceForge et Freecode – Alexandre Laurent, Clubic, 18 septembre 2012
  8. SourceForge de pire en pire : usurpation d'identité du projet GIMP – LinuxFr.org, 29 mai 2015
  9. (en) « SourceForge Blocked In China », Moonlight Blog,
  10. (en) « SourceForge Unblocked in China », Moonlight Blog,
  11. (en) « SourceForge Hacked! », Stofpedia
  12. Project of the Month | SourceForge Community Blog. Retrieved on 2014-01-04.

Lien externe

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