Sylvains-les-Moulins
Sylvains-les-Moulins (ancienne commune) | |
Le vannage du Moulin Mulot. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Évreux |
Intercommunalité | Communauté de communes Normandie Sud Eure |
Code postal | 27240 |
Code commune | 27693 |
Démographie | |
Gentilé | Sylvains |
Population | 1 207 hab. (2013) |
Densité | 51 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 55′ 11″ nord, 1° 05′ 26″ est |
Altitude | Min. 104 m Max. 159 m |
Superficie | 23,88 km2 |
Élections | |
Départementales | Verneuil-sur-Avre |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Sylvains-Lès-Moulins |
Localisation | |
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Sylvains-les-Moulins est une ancienne commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Le , elle fusionne avec sa voisine Villalet, ces deux communes donnant naissance à la commune nouvelle nommée Sylvains-Lès-Moulins[1].[3]
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est bordée par la rivière l'Iton sur laquelle se sont bâtis plusieurs moulins à eau vraisemblablement au XIXe siècle. On retrouve le moulin de février, le moulin du coq et le moulin de Villez situé à environ 1 km les uns des autres.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme de Sylvains-les-Moulins[Note 1] est issu de Sylvanus ou (Sylvain), dieu de la Rome antique, tutélaire des forêts. Le nom Silvānus est une dérivation du latin silva « forêt, bois ».
En français, la préposition « les » signifie « près de ». D'usage vieilli, elle n'est guère plus rencontrée que dans les toponymes, plus particulièrement ceux de localités.
Toponyme signifiant : « les dieux des forêts près des moulins », du fait de la proximité de la forêt d'Évreux et des moulins au bord de l'Iton.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le château de Coulonges a longtemps appartenu à la famille Dampierre. Marc-Antoine de Dampierre a pris le pseudonyme d'Henri Coulonges en souvenir de cette propriété. Par ailleurs, on retrouve la présence du colonel Remy dans un des moulins de la commune, le moulin de Villez; on dit que le général de Gaulle aurait séjourné quelques jours chez le colonel Rémy lors de son retour en France. On retrouve dans les correspondances du colonel Rémy un papier à en tête avec un petit moulin siglé « moulin de Villez ».
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en [6],[Note 2].
En 2013, la commune comptait 1 207 habitants.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame de Champ-Dominel : vitrail[9] Classé MH ;
- Église Saint-Arnoul de Coulonges : statue de saint Clair[10] Classée MH ; cloche [11] Classée MH ;
- Moulin Mulot, sur l'Iton.
-
La roue et le bief du Moulin Mulot.
- Château de Coulonges, sur lequel l'architecte Léon Legendre, auteur du théâtre d'Évreux, intervient au titre de son agrandissement vers 1900[12].
- Butte circulaire au hameau Gerrier-Arnault. La butte, de 8 m de haut sur 40 m de diamètre, entourée d'un fossé, porte des murailles bâties à la chaux, et renferme en son intérieur, un souterrain maçonné avec cinq cellules disposées de chaque côté d'une allée médiane[13].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Léon Alexandre Legendre ( - 19??), né à Villez-Champ-Dominel, architecte, auteur du théâtre d'Évreux.
- Jacques Villon (1875-1963), peintre, et frère de Marcel Duchamp.
- Raymond Duchamp-Villon (1876-1918), sculpteur, et frère de Marcel Duchamp.
- Gilbert Renault (1904-1984), alias Colonel Rémy, avait un domicile au moulin de Villez vers 1944-1945.
- Claude de Cambronne (1905-1993), cofondateur avec Marcel Dassault de la société Bordeaux-Aéronautique.
- André Couteaux (1925-1985), écrivain, connu pour l'adaptation de Mon oncle Benjamin au cinéma et le roman Un monsieur de compagnie. Retiré de 1975 à sa mort à Sylvain-les-Moulins.
- Michel Cluizel (1933-), chocolatier français.
- Marc Gilbert (1934-1982), producteur français.
- Henri Coulonges (1936-), pseudonyme de Marc-Antoine de Dampierre, écrivain français. Le pseudo de Coulonges est directement issu du château du même nom où il séjourna.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]La forêt d'Évreux (dont une partie se trouve comprise sur le territoire de la commune), est en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[14].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la ville se blasonnent ainsi : de sinople à la barre ondée d'argent, accompagnée en chef d'une roue de moulin à eau d'or, dans des ondes alésées du même et en pointe d’un sapin arraché d'or. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La syntaxe d'origine ne comporte pas d'accent sur le e de « les », c'est d'ailleurs une erreur syntaxique d'en mettre un au regard du fait que la préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu, Moulins n'ayant aucunement le sens de lieu dans ce cas.En français, la préposition « lès » signifie « près de ». D'usage vieilli, elle n'est guère plus rencontrée que dans les toponymes, plus particulièrement ceux de localités.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « recueil des actes administratifs de l'Eure, voir page 23 », sur le site de la préfecture de l'Eure (consulté le ).
- « Commune de Sylvains-Lès-Moulins (27693) », sur le Code officiel géographique publié par l'Insee (consulté le ).
- L'arrêté préfectoral et le Code officiel géographique indiquent tous les deux que le nom de la nouvelle commune est « Sylvains-Lès-Moulins », née pour l'arrêté préfectoral de la fusion de « Sylvains-Lès-Moulins » et « Villalet » et pour le Code officiel géographique de la fusion de « Sylvains-les-Moulins » et « Villalet »[2]. Le COG 2015 indiquait le nom de « Sylvains-les-Moulins », nom repris dans la fr.wikipédia pour l'article de la commune d'origine.
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- [ Calendrier départemental des recensements], sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années .
- Notice no PM27001601, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PM27001602, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PM27001603, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Château de Coulonges, cité in Edmond Delaire, Louis David de Pénanrun, Louis Roux, Les architectes élèves de l'École des beaux-arts (1793-1907), préface de Charles Garnier, Librairie de la construction moderne, 2e éd., 1907, p. 320 en ligne [1].
- Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 335.
- « ZNIEFF n°230000816, La forêt d'Évreux », sur Inventaire National du Patrimoine Naturel (consulté le ).