Waldemar Zboralski
| Naissance |
Nowa Sól |
|---|---|
| Nationalité | polonaise |
| Profession |
Waldemar Zboralski, né le à Nowa Sól (Pologne), est un militant polonais des droits des homosexuels et homme politique engagé à gauche.
Éléments biographiques
[modifier | modifier le code]Après le lycée, Waldemar Zboralski a intégré un séminaire à Cracovie[1], qu'il a quitté pour commencer des études d'infirmier.
Il a été l'une des victimes de l'opération Hyacinthe (Akcja Hiacynt, action organisée par les pouvoirs polonais dans les années 1985-1987 qui visait à constituer une base de données sur des personnes LGBT en Pologne)[2],[3].
Le , il a pu formaliser la relation avec son partenaire au Royaume-Uni[4] – c'était le premier couple gay polonais qui a pu le faire en Angleterre[5]. Le couple a été présenté dans le documentaire de Robert Gliński intitulé Homo.pl. Depuis son départ au Royaume-Uni, il continue à travailler en tant qu'infirmier gériatrique[6].
Activités politiques et LGBT
[modifier | modifier le code]Il a été l'un de trois fondateurs du Warszawski Ruch Homoseksualny (Le mouvement homosexuel de Varsovie), qu'il a dirigé dans les années 1987-1988. Selon Krzysztof Tomasik, auteur d'un livre consacré à l'histoire LGBT en Pologne avant 1989 (Gejerel. Mniejszości seksualne w PRL-u), Zboralski a été un « Wałęsa gay », un « spiritus movens du mouvement des homosexuels à Varsovie »[7]. Le mouvement visait d'une part à construire un endroit de rencontre pour les gays, mais il s'est de suite intéressé à des problèmes de santé qui pourraient concerner la population homo en particulier (IST notamment)[8].
En 1992, il a soulevé, pour la première fois dans la presse nationale, la question de la possibilité d'un partenariat civil enregistré pour les couples homosexuels en Pologne[9]. À partir de 1992, il a collaboré avec plusieurs journaux polonais (Inaczej, Gazeta Nowosolska, Fakty i Mity), en publiant en particulier sur des questions LGBT. L'image de son couple a servi d'exemple dans des campagnes menés en Pologne en faveur des partenariats civils[10].
Il a été membre, dans les années 2002-2005, du parti politique Raison de la gauche polonaise, et après y avoir exercé plusieurs fonctions au niveau local, il a été candidat au Parlement européen[11],[12],[13]. En 2003, il a été le premier membre d'honneur de la Kampania Przeciw Homofobii (Campagne contre l'homophobie)[11],[14]. En 2005, il a intégré l'Union de gauche et a été candidat aux élections parlementaires en 2005 (sur la liste de l'Alliance de la gauche démocratique)[11].
Références
[modifier | modifier le code]- Wyższe Seminarium Duchownym Zakonu Paulinów w Krakowie, Byłem w wojsku jawnym gejem!, www.koledzyzwojska.pl.
- Sergiusz Wróblewski, "Pytaniami deptano najintymniejszą sferę człowieka", Inaczej, 1999, 10/112
- Joanna Gorzelińska, "Różowe teczki", Przekrój , 2004-08-24, p. 34-35
- Le certificat prouvant le Civil Partnership britannique
- "Pierwsi polscy geje, którzy wzięli ślub, mieszkają w Anglii", 2008-03-28, Gazeta.pl
- Registre du Nursing & Midwifery Council britannique
- "Jak się chce być modnym to się choruje na AIDS", interview avec Krzysztof Tomasik, 2012-08-23, wprost.pl
- Perre Noël, "Nouvelles de Pologne", Tels Quels (Belgique), No. 62, février 1988, p. 8
- "Jak z tym jest u Niemców?", Przegląd Tygodniowy, 1992, 45.
- Reportage de la télévision POLSAT sur Zboralski i Nowak
- Wybory 2005 (élections 2005) (pl)
- "Racja startuje", Gazeta Lubuska, 2004-03-30
- Państwowa Komisja Wyborcza, p. 9.
- Dyplom nadania członkostwa honorowego KPH (Diplôme donnant membre honoraire KPH)
