Wikipédia:Sélection/Champagne
ÉpernayÉpernay est une commune française située dans le département de la Marne et la région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 609 habitants en 2008, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la communauté de communes Épernay Pays de Champagne. Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques. Les habitants d'Épernay sont appelés les Sparnaciens. |
Rimogne
Rimogne est une commune française, située dans le département des Ardennes et la région Champagne-Ardenne.
Rimogne est un village autrefois important pour avoir été un des plus grands bassins ardoisiers français et cela dès son origine. L’ardoise y a été extraite de 1158 à 1971, soit pendant 813 ans. À l’image du destin des mineurs de Zola dans Germinal, le destin du village est intimement lié à celui de l’extraction minière. C’est à travers cette histoire que se sont dessinés la plupart des aspects de la vie sociale, de la vie économique, de la vie culturelle. Si aujourd’hui toute activité ardoisière a cessé, il n’en reste pas moins que Rimogne est un village au riche passé industriel. Les ardoisières ont en effet tellement façonné ce village que le monde de l’ardoise et tout ce qui s’y rattache sont encore très présents dans le quotidien. |
Adalbéron de ReimsAdalbéron de Reims, né vers 925 et mort à Reims le , est le trente-neuvième archevêque de Reims de 969 à 989. Homme de lettres et de sciences, Adalbéron est nommé archevêque de Reims par le roi Lothaire pour imposer une série de réformes religieuses dans cette province ecclésiastique. Il commence par appeler à la tête de son école épiscopale Gerbert d'Aurillac, l'un des plus grands savants de son temps. Natif d'une famille lotharingienne, Adalbéron aspire au retour en Occident d'un vaste empire, qui serait dirigé par les Ottoniens. Après les attaques répétées du roi Lothaire contre Otton II pour récupérer la Lotharingie, Adalbéron se détourne du roi des Francs et se rapproche de l'empereur germanique. Accusé de trahison par Lothaire puis par son fils Louis V, il est convoqué à Compiègne pour y être jugé (986-987). Sauvé par les morts successives des deux souverains, le prélat reçoit le soutien du duc des Francs Hugues Capet, qu'il sacre roi probablement à Noyon en . Pensant à tort qu'Hugues Capet deviendrait un serviteur de l'Empire, Adalbéron est ainsi le principal artisan de l'accession au trône de la famille capétienne. À sa mort en 989, dans un contexte de crise (prise de Laon par Charles de Lorraine), le siège rémois échoit à Arnoul, un fils illégitime de Lothaire, plutôt qu'à Gerbert d'Aurillac, le futur pape Sylvestre II. |
Ardennais (cheval)L'Ardennais est une très ancienne race rustique de cheval de trait, de taille moyenne, à la robe généralement baie ou rouanne. Il est historiquement élevé dans la région des Ardennes, qui lui a donné son nom, et par extension dans tout le quart nord-est de la France, dans le Sud de la Belgique, et au Luxembourg. Connu et mentionné depuis l'Antiquité romaine où il sert à la remonte des armées, l'Ardennais devient jusqu'au début du XIXe siècle l'une des meilleures races de chevaux de selle et de trait léger pour la traction du matériel d'artillerie militaire. Sous l'empire napoléonien, les ardennais sont réputés pour avoir survécu à la campagne de Russie, où 13 000 chevaux trouvent la mort. De nombreux croisements et une sélection rigoureuse des éleveurs orientée vers les travaux agricoles transforment la race dès le milieu du XIXe siècle, pour en faire le cheval de trait lourd et puissant connu de nos jours. Destiné à la traction du matériel agricole, l'ardennais est aussi un grand améliorateur de races. Il donne naissance à l'Ardennais suédois et à de nombreux autres chevaux de trait, tels que l'Auxois et le trait du Nord. La fin de la traction hippomobile et l'utilisation du tracteur motorisé entraînent le déclin de son élevage, et une réduction drastique de ses effectifs. Cantonné au rôle presque unique d'animal de boucherie durant deux décennies, l'ardennais bénéficie au début du XXIe siècle d'un nouvel engouement dû au côté écologique de son utilisation pour l'entretien des espaces verts, le débardage en forêt et les loisirs équestres, grâce à son habileté sur le terrain. Bien que considéré comme en danger critique d'extinction à l'échelle européenne, il est la quatrième race de cheval de trait la plus représentée en matière d'effectifs en France. Les éleveurs belges ont développé par croisements une nouvelle lignée destinée à l'attelage de compétition, l'Aratel. En raison de son lien historique avec sa région d'origine, fertile en légendes, l'Ardennais est assimilé à la monture héroïque des quatre fils Aymon, le cheval Bayard. |
Louise MichelLouise Michel, née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte et morte le 9 janvier 1905 à Marseille, alias Enjolras, est une militante anarchiste et l’une des actrices de la Commune de Paris. On lui prête l'idée d' arborer un drapeau noir pour regrouper les combattants communards. Fille naturelle d'une servante et d'un bourgeois (qui prendra en charge son éducation d'institutrice), Louise Michel enseigne quelques années avant de monter à Paris en 1856. Là, elle développe une activité poétique, pédagogique en créant une école alternative et se lie avec le milieu révolutionnaire blanquiste du Paris des années 1860. En 1871, elle participe activement à la Commune de Paris. Capturée en mai sur une barricade, elle échappe à la condamnation à mort grâce à l'intervention du fidèle Victor Hugo. Déportée en Nouvelle-Calédonie, elle s'éveille à la pensée anarchiste grâce à l'influence de Nathalie Le Mel, militante libertaire, co-détenue avec elle. De retour en France en 1880 elle multiplie les conférences et meetings en faveur des prolétaires. Surveillée par la police, emprisonnée à plusieurs reprises, Louise Michel poursuit inlassablement son activisme politique dans toute la France (y compris l'Algérie) et ce, jusqu'à sa mort à l'âge de 74 ans. Louise Michel, femme de courage, de conviction et d'engagement, est devenue une légende de la Commune de Paris au point, hélas, de rejeter au second plan les biographies de dizaines de femmes qui payèrent de leur vie leur croyance dans une révolution sociale d'essence proudhonienne. |
Transports urbains de ReimsCITURA est la marque commerciale de Transdev Reims, la compagnie exploitant le réseau de transports en commun de Reims Métropole, formé de 22 lignes de journée et 10 de soirée. Depuis le , il remplace le réseau TUR (Transports urbains de Reims) qui était composé de 23 lignes de journée et de 5 lignes de soirée. Le réseau TUR assurait plus de 30 millions de déplacements par an, ce qui en faisait le principal réseau de la région. L'objectif de la société concessionnaire MARS est de faire passer ce chiffre à 42 millions. Le réseau fait partie des 20 plus grands employeurs du département de la Marne. |
Lac du Der-ChantecoqLe lac du Der-Chantecoq ou lac-réservoir Marne (souvent abrégé en lac du Der) est un lac du Nord-Est de la France. Il est situé dans la région Champagne-Ardenne, à la limite des départements de la Marne et de la Haute-Marne. Construit pour protéger Paris des inondations, le lac du Der-Chantecoq a pour but de renforcer le débit de la Marne en étiage et d'en atténuer l'ampleur des crues. Il doit son nom à la fois au pays du Der, région naturelle où il est implanté, et au village de Chantecoq qui fut détruit avec ceux de Champaubert-aux-Bois et Nuisement-aux-Bois lors de la construction du lac dans les années 1960 et 1970. Sa capacité nominale est de 350 hm3. Avec une superficie de 48 km2, il est le plus grand lac artificiel d'Europe, en excluant les lacs de barrage. Il est par ailleurs le plus grand lac artificiel de France, toutes catégories confondues. |
Lac d'OrientLe lac d'Orient ou lac-réservoir Seine est un lac du Nord-Est de la France, situé dans le département de l'Aube, en Champagne-Ardenne. Grâce à ses 23 km2 de superficie et ses 205 hm3 de capacité normale, il est le troisième plus grand lac artificiel de France, après le lac du Der-Chantecoq et le lac de Serre-Ponçon et devant le lac de Sainte-Croix. Il est l'un des quatre grands lacs de Seine, qui furent conçus dans le but de protéger Paris des inondations. Construit en dérivation de la Seine, dans les années 1950 et 1960, il fut mis en service en 1966. Au même titre que les lacs voisins Amance et du Temple, il fait partie du parc naturel régional de la forêt d'Orient, d'où provient son nom. |
Argenté de ChampagneL’Argenté de Champagne est une race de lapin domestique reconnaissable à ses poils noirs et blancs qui lui donnent un aspect métallique argenté. Cette teinte apparaît vers l’âge de trois mois. Cette race très ancienne doit en grande partie son essor au coloris particulier de sa robe, qui en a fait un lapin très recherché par les tanneries. C’est ainsi qu’elle se développe autour de la ville de Troyes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle afin d’approvisionner le marché de la fourrure. Aujourd’hui, ce marché n’est plus lucratif, et la race s’est reconvertie dans la production de viande. Peu adaptée aux méthodes d’élevage intensives modernes, elle a vu ses effectifs fortement diminuer, avant de se stabiliser ces dernières années. On compte aujourd’hui environ 3 000 lapins en France, ainsi que des cheptels de bonne taille en Suisse, en Belgique et en Allemagne, et bien que la race fasse aujourd’hui l’objet d’un programme de conservation, elle ne semble pas en danger à court terme. |
Grands lacs de SeineLes grands lacs de Seine sont un établissement public territorial de bassin créé en 1969. Officiellement, son nom est « Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine » ou « IIBRBS ». Le but de cette institution est de réduire le débit de la Seine et de ses principaux affluents (l'Yonne, la Marne et l'Aube) lors des crues et de le renforcer quand les rivières sont au plus bas. Par extension, l'expression « grands lacs de Seine » évoque également l'ensemble des lacs artificiels, situés en Bourgogne et Champagne-Ardenne, construits et gérés par cet établissement. Leur superficie totale est 101 km2 ce qui équivaut à celle de la ville de Paris. |
Lacs Amance et du TempleLes lacs Amance et du Temple sont les deux lacs artificiels qui forment le lac-réservoir Aube. Ils se situent dans le département de l’Aube, en Champagne-Ardenne. Tandis que le lac Amance, à l’est, est dédié au motonautisme, le lac du Temple, à l’ouest, est quant à lui abandonné à la découverte de la nature. Ainsi, le premier est le plus grand lac d’Europe réservé au motonautisme et le second est le plus grand d’Europe sans équipement nautique. Si leur capacité normale est de 170 hm3, avec une superficie totale de 23,2 km2 ils pourraient, s’ils formaient un unique lac, être le troisième plus grand lac artificiel de France, au même niveau que le lac d’Orient. Les deux lacs, reliés par un canal, ont pour but de protéger Paris et son agglomération des crues dévastatrices de la Seine. Achevés et mis en service en 1989, ils sont ainsi le dernier des grands lacs de Seine à avoir été construit. Ils font partie tout comme le lac voisin d’Orient du parc naturel régional de la forêt d’Orient créé en 1970, soit vingt ans avant sa réalisation. |
Pierre Dubois (auteur)Pierre Dubois, né le à Charleville-Mézières, est un auteur, scénariste de bande dessinée, écrivain, conteur et conférencier français à l'origine du regain d'intérêt pour les fées et le petit peuple en France. Passionné très tôt par la féerie et les contes, il devient illustrateur après de courtes études aux beaux-arts, puis rassemble des légendes locales qu'il restitue dans des chroniques à la radio et à la télévision durant plus de trente ans, ce qui lance sa carrière et rend sa passion publique. Il est l'inventeur de l'elficologie, ou « étude du petit peuple » comme d'un équivalent à l'étude des « fairies », bien qu'il s'agisse à l'origine d'une simple blague de sa part. Son premier album de bande dessinée en tant que scénariste est publié en 1986 et ne connaît qu'un succès d'estime. Depuis, il en sort un chaque année et fait aussi des apparitions régulières à la télévision ainsi que dans des conférences, toujours dans l’univers des contes, du rêve et des légendes liées au petit peuple, qui sont devenus ses spécialités. C'est en grande partie grâce à ses encyclopédies des fées, des lutins et des elfes, résultats d'une vingtaine d'années de recherches et parues dans les années 1990, que Pierre Dubois a gagné sa reconnaissance internationale de spécialiste français pour tout ce qui touche à la féerie. Ces encyclopédies se sont vendues à des milliers d'exemplaires à l'époque où il s'agissait des tous premiers ouvrages du genre en France... |
Parc naturel régional de la Montagne de ReimsLe parc naturel régional de la Montagne de Reims est un parc naturel régional français situé dans l’Ouest du département de la Marne, en Champagne-Ardenne, dans le quart Nord-Est de la France. Datant de 1976, il est le second parc naturel créé au sein de la région, après celui de la Forêt d’Orient. D’une superficie de 530 km2, le parc est organisé autour de la montagne de Reims, un plateau boisé, entouré sur ses flancs nord, sud et est par les coteaux du vignoble de Champagne. Ce vignoble produit le célèbre vin de Champagne qui fait partie intégrante du paysage, de la culture et de l’économie locale. La faune du parc est riche de 59 espèces d’insectes, 36 espèces de mammifères, 22 de poissons et malacostraca, ainsi que plusieurs espèces d’amphibiens, oiseaux et reptiles, dont une partie est protégée. On recense également sur le territoire du parc plus de 150 espèces de plantes, dont les célèbres « faux de Verzy », où l’on trouve la plus importante concentration de hêtres tortillards d’Europe. |
Laboratoire de BureLe laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne (LSMHM), ou laboratoire de Bure, est un laboratoire de recherche souterrain à 500 mètres de profondeur localisé sur le territoire de la commune de Bure (Meuse) en France. Il est exploité par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). En France, la solution de référence pour l’évacuation définitive des déchets radioactifs de haute activité et à vie longue est le stockage dans une formation géologique profonde de faible perméabilité. Les performances de sûreté à long terme d’un tel centre de stockage sont dépendantes des caractéristiques de la roche hôte. Les argilites (mélange d’argile et de quartz) du Callovo-Oxfordien (époque du Jurassique) possèdent a priori des caractéristiques physico-chimiques favorables. L’objet du laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne est donc l’étude de la couche d’argilite située à environ 500 m de profondeur dans l’est du bassin parisien, en vue de déterminer si ses caractéristiques sont cohérentes avec les objectifs de sûreté d’un centre de stockage implanté au sein de la zone de transposition. |
Bayard (cheval)Bayard est un cheval-fée légendaire à la robe baie, issu de nombreuses chansons de geste du Moyen Âge chrétien, dont les plus anciennes versions remontent au XIIe siècle et figurent parmi les histoires les plus populaires jusqu'au XIXe siècle. Ces textes, surtout celui des Quatre fils Aymon, lui attribuent des qualités magiques et une origine surnaturelle : fils d'un dragon et d'une serpente, Bayard est libéré d'une île volcanique par l'enchanteur Maugis, puis le roi Charlemagne le donne à Renaud de Montauban, l'aîné des quatre fils Aymon. Renommé pour sa force et son intelligence, Bayard a le pouvoir de porter les quatre fils sur son dos en même temps, pour leur permettre d'échapper à la colère du roi. Livré à Charlemagne en gage de paix, il est jeté au fond du Rhin (ou de la Meuse selon le folklore et des versions littéraires plus tardives) avec une meule autour du cou. Toutefois, Bayard parvient à s'échapper et, selon la légende, continue depuis à errer dans la forêt ardennaise, où l'on entendrait retentir son hennissement à chaque solstice d'été. Ce cheval, probablement le plus célèbre du Moyen Âge, semble remonter à des croyances païennes antérieures à la plupart des textes qui le mettent en scène, et pourrait être issu d'un mythe des Francs, de la monture reptilienne du géant Gargantua primitif, ou de la mythologie celtique. Chtonien tant par son origine que par sa couleur, subversif car résistant à l'empereur Charlemagne, il tient auprès de Renaud un rôle de protecteur totémique et d'animal nourricier. Depuis le Moyen Âge, Bayard est une figure importante du folklore, particulièrement dans l'Ardenne, en Belgique et en France, notamment près de Bogny-sur-Meuse, de Liège et de Dinant. Selon la légende, le rocher Bayard aurait été fendu par un coup de ses sabots. De nombreux toponymes connus sous le nom de « Pas-Bayard » ou de « Saut-Bayard » lui seraient dus. Des processions et cortèges folkloriques le mettent en scène parmi les géants du Nord, comme la ducasse d'Ath et l'ommegang de Termonde. La vaste diffusion de sa légende et le succès de celle-ci ont influencé bon nombre d'artistes, ainsi que des croyances populaires. |
Stade de ReimsLe Stade de Reims est un club de football français, fondé le à Reims, en Champagne-Ardenne. Né de la réunion de plusieurs clubs, au premier rang desquels la Société sportive du parc Pommery, le Stade de Reims emménage en 1934 dans le nouveau vélodrome municipal, futur stade Auguste-Delaune. Champion de France amateur en 1935, le club opte pour le professionnalisme et intègre la deuxième division du championnat de France. En 1938, la fusion avec le Sporting Club rémois, le grand rival local au maillot rouge et blanc, donne un nouvel élan à l'ensemble, qui est promu en première division à la sortie de la guerre. Dans les années 1950, le Stade de Reims s'impose comme le principal club français, amassant en quelques années un palmarès prestigieux. Porté par des personnalités emblématiques (l'entraîneur Albert Batteux, le président Henri Germain ou encore le meneur de jeu Raymond Kopa), il remporte à six reprises le championnat de France et deux fois la coupe de France entre 1949 et 1962. Représentants français à la première édition de la Coupe des clubs champions européens en 1956, les coéquipiers du capitaine Robert Jonquet s'inclinent de justesse en finale face au Real Madrid. L’histoire se répète trois ans plus tard, face au même adversaire. Le licenciement de Batteux en 1963 coïncide avec le recul sportif du club, relégué en deuxième division en 1964 et 1967. De retour dans l'élite dans les années 1970, le club rémois ne parvient pas à retrouver l'éclat du passé, malgré les exploits de l'Argentin Carlos Bianchi. Sauvé de justesse de la faillite en 1978, relégué l'année suivante, il devient un pensionnaire régulier de la D2 jusqu'à sa liquidation judiciaire en 1991. Le Stade de Reims repart en Division d'honneur du Nord-Est, 6e échelon du football français, d'où il lui faudra dix saisons pour remonter en Ligue 2, où il se stabilise. En 2012, le Stade de Reims fait finalement son retour dans l'élite, 33 ans après sa dernière saison au plus haut niveau national. Le club est présidé par Jean-Pierre Caillot depuis 2004 et dirigé par David Guion depuis juin 2017. L'équipe première évolue au sein du championnat de France de Ligue 2. |
Vitry-le-FrançoisVitry-le-François (prononcé [vitʁiləfʁɑ̃swa] Écouter) est une commune française du Grand Est de la France, située dans le département de la Marne, dont elle est l'une des sous-préfectures, et la région Champagne-Ardenne. La ville est relativement récente puisqu'elle a été créée en 1545, par la volonté de François Ier de reconstruire le bourg de Vitry-en-Perthois, entièrement détruit par la guerre. La nouvelle cité, construite d'après les plans de Girolamo Marini, reçoit alors du roi de France son nom et sa devise. Située sur la rive droite de la Marne, Vitry-le-François s'est notamment développée grâce à son activité de batellerie, qui s'est encore accrue avec l'arrivée d'importants canaux à la fin du XIXe siècle, avant de disparaître et laisser place aux grandes industries. Sa situation géographique en fait un lieu de passage des armées depuis le Moyen Âge. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la ville est presque totalement détruite par les bombardements. À la fin de la guerre, Vitry-le-François est reconstruite et conserve le plan de son centre-ville en damier. Puis, dans les années 1960, la commune voit de nombreux logements collectifs s'installer sur son territoire. Sa population a ainsi fortement augmenté, doublant entre 1946 et 1968. Même si elle reste la quatrième ville du département de la Marne avec 14 207 habitants en 2008, le nombre de Vitryats et Vitryates ne cesse de diminuer depuis les années 1980. |
CellatexCellatex SA était une société française de filature de viscose fondée en 1981, sur la base d'une activité créée en 1902 à Givet, en Ardennes (France), et liquidée en 2000. La fermeture de Cellatex marque la fin en France d'une filière à la fois chimique et textile, née d'approches innovantes apparues à la fin du XIXe siècle, prospère dans l'entre-deux-guerres et pendant les Trente Glorieuses. Cellatex est l'ultime raison sociale d'une entreprise qui en a changé à plusieurs reprises, suite aux fusions, absorptions, changements d'actionnaires et restructurations. En 2000, la liquidation judiciaire est marquée par une occupation du site de Givet, les ouvriers menaçant d'utiliser les produits chimiques pour faire sauter les installations ou polluer la Meuse. Ce mouvement assez dur rencontre un écho médiatique important et permet aux ex-salariés d'obtenir des mesures d'accompagnement plus significatives. |
Cité scolaire François Ier (Vitry-le-François)La cité scolaire François-Ier est un ensemble d'établissements publics regroupant deux lycées, un lycée d'enseignement général et technologique et un lycée professionnel, une classe spéciale de mission générale d'insertion, des sections de BTS et un GRETA. Avant 1974, elle comptait aussi un collège, celui du Vieux-Port. Elle est située dans la ville de Vitry-le-François, dans le département de la Marne. Le complexe est situé à proximité du canal de la Marne à la Saône et derrière le port de plaisance de la ville. Il est créé en 1958, mais n'est achevé qu'en 1971. Les bâtiments le composant, aux noms de personnalités du monde des arts ou des sciences, sont édifiés les uns après les autres sur cette période. Un projet de restructuration est commencé en 1991, mais, suite à des retards dans les travaux, il n'est terminé qu'en 1997. Parmi les plus importantes cités scolaires de Champagne-Ardenne, l'établissement François Ier scolarise la grande majorité des collégiens et lycéens de la circonscription de Vitry-le-François et de ses alentours. Située au sein d'un bassin d'emploi défavorisé, la cité scolaire présente cependant, depuis plusieurs années, des résultats exceptionnels au baccalauréat. Ainsi, le taux de réussite de l'établissement est supérieur de cinq points au taux attendu en référence académique et supérieur de huit points au taux attendu en référence nationale… |
Ouvrage de la FertéL'ouvrage de la Ferté est un ouvrage fortifié de la ligne Maginot situé sur les communes de Villy et de La Ferté-sur-Chiers, dans le département des Ardennes. L'ouvrage, bâti au sommet d'une colline (cote 215) ayant pour nom « la Croix de Villy », est parfois appelé « ouvrage de Villy-La-Ferté ». C'est un petit ouvrage d'infanterie, comptant deux blocs. Construit à partir de 1935, l'ouvrage a été endommagé par les combats de . Il est l'un des ouvrages les plus célèbres de la ligne, marquant la limite septentrionale de la ligne fortifiée et constituant le premier ouvrage attaqué par les Allemands. Ce petit fort sans grande puissance de feu (des mitrailleuses, des fusils mitrailleurs, des goulottes lance-grenade et quelques canons antichar de petit calibre), fut longé par le nord, puis pilonné par plus de 250 canons allemands. Il ne bénéficia pas de l'appui des deux casemates censées l'épauler, équipées de canons de 75 mm mais prématurément abandonnées. Attaqué par l'ouest alors qu'il était conçu pour se défendre contre des attaques venant du nord et de l'est, l'intégralité de sa garnison fut anéantie durant la nuit du 18 au 19 mai 1940. |