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15e bataillon de chars de combat

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15e bataillon de chars de combat
Image illustrative de l’article 15e bataillon de chars de combat
Char B1 bis Sénégal de la 1re section de la 1re compagnie du 15e BCC, détruit le .

Création août 1939
Dissolution juin 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type bataillon de chars de combat
Rôle combat blindé
Fait partie de 2e division cuirassée
Ancienne dénomination II/510e RCC
Devise « ET TOC »
Équipement Char B1 bis
Guerres Seconde Guerre mondiale

Le 15e bataillon de chars de combat (15e BCC) est une unité de l'armée française créée en 1939 ayant participé à la Seconde Guerre mondiale. Équipé de chars B1 bis, il combat pendant la bataille de France au sein de la 2e division cuirassée.

Le 15e bataillon de chars de combat est créé en à partir du IIe bataillon (4e, 5e et 6e compagnies) du 510e régiment de chars de combat de Nancy[1], qui était la première unité dotée de chars B1 bis[2].

Le bataillon rejoint Solgne dès la fin août, où il reste jusqu'au [1]. D'abord affecté au groupe de bataillon de chars 510 (3e armée), il est rattaché dès le à la 2e brigade cuirassée, qui stationne en Lorraine[3].

Il est engagé en soutien de l'offensive de la Sarre, s'avançant dans la région de Tunting à partir du puis il se replie le 22[4].

La 2e brigade cuirassée, devenue en la 2e division cuirassée[3], reste ensuite à l'entrainement dans la région de Châlons-sur-Marne[5].

Destinée à venir en soutien de la 1re armée française qui entre en Belgique le , la 2e division cuirassée est dirigée le au soir vers les positions de la 9e armée dans les Ardennes[6]. Les premiers éléments blindés arrivent par train le au nord de Rethel tandis que les unités motorisées de soutien arrivent par la route[5]. Il ne rejoindront pas[5]. Les chars du 15e BCC se retrouvent sur l'Oise avec la 9e armée[7].

Le B1 bis Indochine, détruit le par le tir fratricide d'un canon antichar français près de Bazuel[8].

Le , un groupement formé des 1re et 2e compagnies du 15e BCC et d'une compagnie de chasseurs portés reçoit l'ordre de contre-attaquer sur l'axe Marle-Montcornet-Liart autour de la Serre, dans le secteur de la 6. Panzerdivision. Les Français repoussent des éléments légers allemands puis l'attaque, vaine, est stoppée[7]. Le reste des unités est dispersé pour garder les ponts sur l'Oise[6].

La division est regroupée à partir du et se dégage le lendemain[6]. Le 15e BCC n'a plus que huit chars et forme un bataillon de marche avec le 8e bataillon de chars de combat[9].

Ordre de bataille et nom des chars au 10 mais 1940

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Un camion allemand passe à côté du B1 bis no 209 Sénégal, de la 1re compagnie du 15e BCC, détruit le près de Saint-Simon (Aisne)[10].
  • Chef de bataillon (commandement Bourgin[11]) : 234 Marseille[12]
  • Compagnie d'échelon : 233 Nice[13], 207 Martinique[14] et 201 France[15]
  • 1re compagnie (capitaine Laurent)[11]
    • Chef de compagnie : 230 Rennes[16]
    • 1re section : 225 Grenoble[17], 209 Sénégal[10], 210 Tonkin[18]
    • 2e section : 221 Lyon[19], 235 Toulon[20], 257 Bourrasque[21]
    • 3e section : 208 Guadeloupe[22], 227 Bordeaux[23], 267 Tempête[24]
  • 2e compagnie (capitaine Vaudremont)[11]
    • Chef de compagnie : 212 Cambodge[25]
    • 1re section : 214 Corse[26], 252 Flamberge[27], 258 Foudroyant[28]
    • 2e section : 213 Aquitaine[29], 202 Algérie[30], 216 Anjou[31]
    • 3e section : 206 Madagascar[32], 217 Cantal[33], 254 Bombarde[34]
  • 3e compagnie (capitaine Pompier)[11]
    • Chef de compagnie : 265 Mistral[35]
    • 1re section : 218 Vosges[36], 228 Nantes[37], 262 Tramontane[38]
    • 2e section : 215 Savoie[39], 224 Besançon[40], 204 Tunisie[41]
    • 3e section : 203 Maroc[42], 205 Indochine[8], 266 Tornade[43]

Insigne métallique

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L'insigne du 15e BCC est inspiré de celui du 8e BCC. Il montre une salamandre entourant un char B1 bis représenté de trois-quarts. Un coup jaillit du canon de 75 du char, accompagné de la devise « ET TOC ». La devise signifie soit « toujours osez combattre » soit désigne simplement un coup au but[1].

Il est fabriqué en bronze aspect vieil argent par la maison Arthus-Bertrand en décembre 1939[1].

Le fanion du bataillon porte à l'avers l'inscription « 15e bataillon de chars de combat » et une salamandre. Le revers montre le heaume et les canons croisés des chars de combat surmontant les chiffres 15, encadrés par deux chardons et deux croix de Lorraine[1].

Le fanion de la compagnie d'échelon porte à l'avers un tracteur SOMUA MCL (it) et au revers reprend la salamandre et le char de l'insigne métallique[1].

Bibliographie

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Références

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  1. a b c d e et f Stéphane Bonnaud, « Le 510e régiment de chars de combat : 2e partie, le 15e BCC », Militaria, no 446,‎ , p. 26-33
  2. Zaloga 2011, p. 12.
  3. a et b Capitaine Bonal, Les brigades cuirassées, (lire en ligne)
  4. Zaloga 2011, p. 41.
  5. a b et c Stéphane Bonnaud, « Le 14e bataillon de chars de combat : I - de la mobilisation à la percée allemande 28 août 1939 - 16 mai 1940 », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 77,‎ , p. 8-19
  6. a b et c Jacques Belle, « Près de 2 800 blindés perdus en 26 jours », Guerre, blindés et matériels, Histoire & Collections, no 133,‎ , p. 33-44
  7. a et b Yves Buffetaut, Guderian perce à Sedan, Histoire & Collections, coll. « Militaria Magazine / Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale » (no Hors-Série 4), , p. 66
  8. a et b « 205 INDOCHINE », sur Chars Français (consulté le )
  9. François Vauvillier et Roger Avignon, « Mais où sont donc passés nos chars B ? », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 77,‎ , p. 26-37
  10. a et b « 209 SENEGAL », sur Chars Français, Chars Français (consulté le )
  11. a b c et d « 1940 15e BCC - JMO », sur Chars Français (consulté le )
  12. « 234 MARSEILLE », sur Chars Français (consulté le )
  13. « 233 NICE », sur Chars Français (consulté le )
  14. « 207 MARTINIQUE », sur Chars Français (consulté le )
  15. « 201 FRANCE », sur Chars Français (consulté le )
  16. « 230 RENNES », sur Chars Français (consulté le )
  17. « 225 GRENOBLE », sur Chars Français (consulté le )
  18. « 210 TONKIN », sur Chars Français, Chars Français (consulté le )
  19. « 221 LYON », sur Chars Français (consulté le )
  20. « 235 TOULON », sur Chars Français (consulté le )
  21. « 257 BOURRASQUE », sur Chars Français (consulté le )
  22. « 208 GUADELOUPE », sur Chars Français (consulté le )
  23. « 227 BORDEAUX », sur Chars Français (consulté le )
  24. « 267 TEMPETE », sur Chars Français (consulté le )
  25. « 212 CAMBODGE », sur Chars Français (consulté le )
  26. « 214 CORSE », sur Chars Français (consulté le )
  27. « 252 FLAMBERGE », sur Chars Français, Chars Français (consulté le )
  28. « 258 FOUDROYANT », sur Chars Français (consulté le )
  29. « 213 AQUITAINE », sur Chars Français (consulté le )
  30. « 202 ALGERIE », sur Chars Français, Chars Français (consulté le )
  31. « 216 ANJOU », sur Chars Français (consulté le )
  32. « 206 MADAGASCAR », sur Chars Français (consulté le )
  33. « 217 CANTAL », sur Chars Français (consulté le )
  34. « 254 BOMBARDE », sur Chars Français (consulté le )
  35. « 265 MISTRAL », sur Chars Français, Chars Français (consulté le )
  36. « 218 VOSGES », sur Chars Français, Chars Français (consulté le )
  37. « 228 NANTES », sur Chars Français (consulté le )
  38. « 262 TRAMONTANE », sur Chars Français (consulté le )
  39. « 215 SAVOIE », sur Chars Français (consulté le )
  40. « 224 BESANCON », sur Chars Français (consulté le )
  41. « 204 TUNISIE », sur Chars Français (consulté le )
  42. « 203 MAROC », sur Chars Français (consulté le )
  43. « 266 TORNADE », sur Chars Français (consulté le )