Bataillon de marche 8/15
Bataille de marche 8/15 | |
Tourelle du char B1 bis Anjou de la 349e CACC, perdu lors de la bataille d'Abbeville. | |
Création | |
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Dissolution | juin 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | bataillon de marche de chars de combat |
Rôle | combat blindé |
Fait partie de | 2e division cuirassée |
Ancienne dénomination | 8e BCC/15e BCC |
Équipement | Char B1 bis |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
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Le bataillon de marche 8/15 (8e/15e BCC) est une unité de marche de l'Armée française ayant participé à la Seconde Guerre mondiale. Regroupant les restes des 8e et 15e bataillons de chars de combat de la 2e division cuirassée, elle combat avec ses chars B1 bis à la fin de bataille de France en .
Historique
[modifier | modifier le code]Le 8e et le 15e bataillon de chars de combat sont engagés avec leur division mi-mai 1940 mais la division est encerclée sur l'Oise. Ne parvienne à s'échapper le que cinq chars du 8e BCC et huit du 15e BCC. Les chars et leurs équipages sont rassemblés en une seule unité, sous les ordres du chef de bataillon Girier, commandant le 8e BCC[1].
Le -, le bataillon est réorganisé par le renfort des trois compagnies autonomes de chars de combat (CACC) envoyées renforcer la 2e DCr[1] :
- la 347e CACC, constituée le à Versailles et dotée de douze B1 (ancienne version du B1 bis) et de trois B1 bis qui étaient disponibles ;
- la 348e CACC, constituée le 18 mai[2] avec dix B1 bis neufs[1] ;
- la 349e CACC, constituée le 18 mai[3] avec dix B1 bis neufs[1].
Le bataillon de marche 8/15 est alors réorganisé comme suit[1] :
- la 1re compagnie est formée un B1 bis du 8e BCC, deux du 15e BCC, trois de la 347e CACC et trois chars du 28e BCC qui avaient été envoyés en réparation ;
- la 2e compagnie est la 348e CACC ;
- la 3e compagnie est la 349e CACC ;
- une compagnie d'échelon issue du 8/15[4].
Le bataillon de marche 8/15 est engagé dans la bataille d'Abbeville le [4]. Il reste huit chars B disponibles lorsque les Allemands lancent leur offensive sur la Somme[5]. La division retraite ensuite en combattant vers le Sud, avec ses chars B[6].
Références
[modifier | modifier le code]- François Vauvillier et Roger Avignon, « Mais où sont donc passés nos chars B ? », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 77, , p. 26-37
- « 1940 348e CACC HISTORIQUE », sur Chars Français (consulté le )
- « 1940 349e CACC HISTORIQUE », sur Chars Français (consulté le )
- « 1940 15e BCC - JMO », sur Chars Français (consulté le )
- Jacques Belle, « De nouvelles unités mécaniques pour la Ligne Weygand », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 135, , p. 53-64
- Jacques Belle, « Nos unités blindées dans la retraite générale », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 136, , p. 75-80
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Stéphane Bonnaud, Chars B au combat : hommes et materials du 15e BCC, Histoire & Collections, (ISBN 2-913903-42-8 et 978-2-913903-42-5, OCLC 50527576).