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Centre contre les manipulations mentales

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Centre contre les manipulations mentales
Histoire
Fondation
Cadre
Zone d'activité
France
Forme juridique
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Action sociale sans hébergement n.c.a.Voir et modifier les données sur Wikidata
Objectif
Informer sur le phénomène sectaire, faire de la prévention et aider les victimes
Pays
Organisation
Fondateur
Président
Francis Auzeville (2020)
Affiliation
Publication
Revue Regards sur...
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates

Le Centre contre les manipulations mentales (CCMM), ou Centre Roger-Ikor est une association française laïque de lutte contre les sectes.

L'association a été fondée par l'écrivain Roger Ikor, Prix Goncourt 1955, dont le fils, adepte du zen macrobiotique, s'était suicidé.

Elle a été présidée de 1997 à 1998 par le député socialiste Alain Vivien. Avant d'en démissionner pour devenir président de la Mission interministérielle de lutte contre les sectes (MILS), il embauche son épouse comme directrice administrative[1].

Daniel Groscolas prend la présidence puis est remplacé par Jacques Miquel en 2008[2]. Au décès de ce dernier en 2011, Annie Guibert devient la nouvelle présidente du centre, après avoir occupé le poste de secrétaire générale depuis 2005.

Le CCMM et l'État français

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Le CCMM est agréé par le ministère chargé de la Jeunesse[3] et soutenu par les subventions de l'État français[4],[5].

Les écrits du CCMM sont une source d'information pour des organismes comme la MIVILUDES[6].

Début 2001, Patricia Vivien, directrice administrative et épouse d'Alain Vivien (alors président de la MILS), prit une place importante au CCMM, finissant par disposer de plus de pouvoir que le président en titre[7].

L'association, dans le cadre de son travail d'information sur les sectes, a édité en 1998 un Dictionnaire des sectes. Mgr Jean Vernette, secrétaire national de l'épiscopat français pour l'étude des sectes et lui-même membre du CCMM depuis sa création, souligne en 2001 l’ambiguïté de certaines mentions[8].

Par ailleurs, la gestion du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) est mise en cause et attaquée en justice en 2024 par une association réputée proche de la scientologie, notamment sur la procédure d'attribution de subventions au CCMM[5].

Notes et références

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  1. Pourquoi la bataille anti-sectes a échoué ? VSD, 22 au 28 août 2002 par Thomas Lardeur.
  2. Un nouveau Président pourquoi faire ? sur le site du CCMM
  3. Liste des associations agréées Jeunesse / Education populaire
  4. « Les associations de lutte contre les sectes tirent la sonnette d’alarme », sur FIGARO, (consulté le )
  5. a et b « Un an après le scandale du fonds Marianne, la gestion de la Miviludes mise en cause », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « La présence des associations est très utile, qu’il s’agisse des associations départementales de défense de la famille et de l’individu (ADFI), des associations familiales comme l’union départementale des associations familiales (UDAF), ou du centre de documentation, d’éducation et d’action contre les manipulations mentales (CCMM). » (Rapport 2003 de la MIVILUDES, p. 40 sur http://www.miviludes.com/IMG/pdf/Rapport_MIVILUDES_2003-5.pdf)
  7. Sectes - Les pourfendeurs se déchirent article du Point 19/10/2001 sur le CCMM
  8. L'Église catholique et les sectes Jean Vernette, paru dans le SNOP, numéro 1086 du 15 janvier 2001.

Articles connexes

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Liens externes

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