Wikipédia:Sélection/France/Par région
AlsaceAlfred-Frédéric Marzolff est un sculpteur et médailleur français, né le à Strasbourg et mort le à Rountzenheim (Bas-Rhin). Professeur à l'École des arts décoratifs de Strasbourg et membre du cercle de Saint-Léonard animé par le peintre et marqueteur Charles Spindler, il est l'auteur d'une soixantaine d'œuvres (statues, monuments aux morts, plaques et médaillons), surtout visibles à Strasbourg et dans plusieurs localités alsaciennes, mais certaines de ses réalisations furent détruites pendant l'annexion de l'Alsace. |
AquitaineUrt (prononcé [yrt]) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Nouvelle-Aquitaine. Le village est proche de la frontière floue du Pays basque et de la Gascogne. Fondé au XIe ou XIIe siècle par des pêcheurs, le village devient rapidement une cité prospère grâce à sa situation favorable sur l'Adour permettant d'établir un port fluvial actif, des chantiers navals, des marchés. Urt est propriété des Gramont jusqu'à la Révolution française, où la paroisse devient commune. Elle vit une nouvelle période de prospérité au XIXe siècle, et profite des progrès techniques. Puis elle décline au XXe siècle et subsiste grâce à son activité agricole ; l'explosion démographique et immobilière de la côte basque lui permet un fort accroissement de sa population à la fin du XXe et au début du XXIe siècle. |
Auvergne-Rhône-AlpesLe Néron est un sommet du département français de l'Isère culminant à 1 299 mètres d'altitude dans le massif de la Chartreuse, dans les Alpes. Parfois appelé Casque du Néron au XIXe siècle en raison de sa forme, son nom signifierait littéralement « le noir » et n'a de rapport ni avec l'empereur romain ni avec l'existence d'un poste antique à vocation de vigie et de refuge dans sa partie méridionale. La montagne a la forme d'une coque de bateau renversée avec une arête principale orientée du nord au sud très prononcée et se compose essentiellement de calcaire urgonien. Son exposition lui vaut de posséder notamment une flore méditerranéenne, bien que celle-ci ait été fragilisée par l'incendie de l'été 2003 qui a ravagé toute sa partie supérieure. La montagne fait d'ailleurs partie du parc naturel régional de Chartreuse. L'extrémité méridionale du Néron est occupée par une grotte appelée balme de l'Hermitage. Le site, occupé dès le Néolithique, accueille à partir du Moyen Âge une luxueuse villa, transformée en château, qui passe tour à tour aux mains de riches familles et d'ordres religieux. À cette époque, les forêts sur les versants de la montagne sont intensivement exploitées pour alimenter les forges en charbon de bois et sont largement remplacées par des vignobles. Ainsi, au XIXe siècle, les premiers explorateurs scientifiques et militaires utilisent en partie les sentiers escarpés tracés par les bûcherons. Le Néron apparaît dans les Guides Joanne mais les victimes se multiplient rapidement et il acquiert une mauvaise réputation. La première traversée intégrale du nord au sud est réalisée en 1884 afin d'évaluer la possibilité d'établir des batteries militaires au sommet de la montagne. Finalement, la construction d'une route est lancée en 1891 pour mener à l'emplacement des batteries, qui sont achevées deux ans plus tard au nord de la montagne, en amont des gorges de la Vence. Dans le même temps, l'exploration du Néron mène à la découverte de l'ancien chemin romain en encorbellement et des vestiges de l'antique passerelle de dix mètres de longueur, dans les escarpements sud-est. Par la suite, des séries de fouilles archéologiques dirigées par Hippolyte Müller permettent la mise au jour de la citerne de l'ancienne vigie et de nombreux artéfacts. De nouveaux accidents conduisent à la création du comité dauphinois de secours en montagne, au balisage des sentiers, à la pose de câbles et, en 1911, à l'inauguration d'une nouvelle passerelle. Le chemin romain devient la voie principale du Néron en remplacement des couloirs instables de la face orientale et des sentiers escarpés du versant occidental. L'auberge Boujard, au hameau de l'Hermitage, est florissante dans la première moitié du XXe siècle. Toutefois, le château de la Balme est incendié en 1932 et définitivement abandonné. Après la Seconde Guerre mondiale, à l'exception de l'ouverture de quelques voies d'escalade autour des années 1970 et des chroniques suscitées par une œuvre représentant Lucky Luke sur une des cimes dominant l'agglomération de Grenoble, le Néron perd une grande partie de son attrait ; des arrêtés municipaux en interdisent régulièrement l'accès en raison des chutes de pierres et de l'abandon d'une grande partie des sentiers. |
BourgogneBernard Courtois (, Dijon – † , Paris) est un salpêtrier et un chimiste français connu pour ses découvertes de la morphine, et surtout de l’iode, qui eurent des conséquences considérables en médecine et dans le développement de la photographie.
Fils du chimiste Jean-Baptiste Courtois, il entre en 1798 à l’École polytechnique nouvellement créée, avant d’être incorporé dans le service de santé des Armées de la Première République française. De retour à la vie civile en 1801, il découvre la morphine en l’extrayant de l’opium. Devenu producteur de salpêtre, il découvre l’iode en 1811 au cours de recherches dans sa salpêtrière artificielle. Souvent considéré avec condescendance comme un industriel par ses pairs, qui contestent parfois la paternité de ses découvertes, il ne bénéficie que d’une notoriété limitée de son vivant et tire peu de bénéfices de ses recherches. La fin des guerres napoléoniennes précipite sa faillite. Il termine ruiné, malgré le prix de l’Académie des sciences qui lui est attribué en 1831 pour sa découverte de l’iode. |
BretagneLe gros-plant-du-pays-nantais (connu aussi sous le nom simplifié de gros-plant) est une appellation d'origine vin de qualité supérieure (AOVDQS) du vignoble de la vallée de la Loire qui produit des vins blancs secs principalement issus du cépage folle-blanche. Il couvrait, en 2008, une superficie de 1 372 hectares dans la région Pays de la Loire, principalement au sud de Nantes dans le département de la Loire-Atlantique et déborde sur celui du Maine-et-Loire et de la Vendée. Ce vin est aujourd'hui, avec 79 380 hectolitres, le premier vin de qualité supérieure de France en volume. Comme son voisin le muscadet, le gros-plant-du-pays-nantais peut être élevé sur lie. Élaboré depuis plus longtemps que ce dernier, le vin est aussi plus sec avec une certaine fraîcheur (acidité) ; il se caractérise par une robe pâle à reflet vert et dégage des arômes à dominante florale (fleur blanche, aubépine...), agrume (citron...) voire fruit exotique, avec parfois quelques notes minérales. Il est particulièrement connu pour accompagner les fruits de mer, notamment les huîtres de Cancale, moules et autres bigorneaux. |
CentreMaurice Genevoix ( - ) est un romancier-poète français, héritier du réalisme. L’ensemble de son œuvre témoigne des relations d’accord entre les hommes, entre l’Homme et la Nature, mais aussi entre l’Homme et la Mort. Son écriture est servie par une mémoire vive, le souci d’exactitude, et le sens poétique. Normalien lettré, il admire tout autant l’éloquence des artisans ou des paysans. D’une grande vitalité malgré ses blessures reçues lors de la Première Guerre mondiale près du village des Éparges, en , et animé de la volonté de témoigner, il écrit jusqu’à ses derniers jours. Son œuvre, portée par le souci de perpétuer ce qu’il a tenu pour mémorable, produit d’une grande longévité littéraire, rassemble 56 ouvrages. |
Champagne-ArdenneLe lac du Der-Chantecoq ou lac-réservoir Marne (souvent abrégé en lac du Der) est un lac du Nord-Est de la France. Il est situé dans la région Champagne-Ardenne, à la limite des départements de la Marne et de la Haute-Marne. Construit pour protéger Paris des inondations, le lac du Der-Chantecoq a pour but de renforcer le débit de la Marne en étiage et d'en atténuer l'ampleur des crues. Il doit son nom à la fois au pays du Der, région naturelle où il est implanté, et au village de Chantecoq qui fut détruit avec ceux de Champaubert-aux-Bois et Nuisement-aux-Bois lors de la construction du lac dans les années 1960 et 1970. Sa capacité nominale est de 350 hm3. Avec une superficie de 48 km2, il est le plus grand lac artificiel d'Europe, en excluant les lacs de barrage. Il est par ailleurs le plus grand lac artificiel de France, toutes catégories confondues. |
CorseL'article qui doit apparaître ici n'a pas encore été sélectionné.
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Franche-ComtéL'immigration à Besançon est l'installation à Besançon de personnes appelées « immigrés », n'ayant pas — le plus souvent — la nationalité française et venant d'un autre pays que la France. Les premiers immigrants furent les Séquanes, suivis des Romains qui envahirent la région avant que la ville ne soit rattachée au royaume franc. Cependant, les premiers vrais migrants furent les Juifs, qui s'installèrent dans la capitale comtoise à partir du Moyen Âge et jusqu'au XIXe siècle. La ville fut de nouveau fortement influencée par la population italienne à la Renaissance, puis les Suisses s'installèrent dans la cité à partir du XVIIIe siècle et y fondèrent l'essentiel de l'activité horlogère. À partir des années 1870, des soldats coloniaux originaires des colonies de l'Empire — essentiellement des Maghrébins et quelques Asiatiques — débarquèrent en métropole pour soutenir l'armée française. À la suite de la Première Guerre mondiale et surtout dans les années 1920 et 1930 commença l'immigration italienne, espagnole, portugaise et d'Europe de l'Est afin de répondre à la demande de main-d'œuvre dans les usines. Une immigration massive est intervenu à la suite de la Seconde Guerre mondiale de la part de populations originaires du Maghreb, de la péninsule Ibérique et d'Italie jusque dans les années 1980 pour ces mêmes besoins de main-d'œuvre et notamment pour la construction de nouveaux grands ensembles. Enfin, les dernières vagues d'immigration concernent des migrants originaires d'Europe de l'Est — notamment des Balkans et de l'ex-Yougoslavie —, d'Afrique subsaharienne et aussi — mais dans une moindre mesure — d'Asie du Sud-Est. L'installation depuis des siècles de ces nouvelles populations a modifié significativement la ville et lui a donné un visage cosmopolite et pluri-identitaire. De nouvelles cultures et religions sont apparues avec ces flux de populations, dont la plus ancienne est incontestablement le judaïsme, suivie plus récemment de l'islam et du bouddhisme. |
GuadeloupeThéodore-Augustin Forcade (né à Versailles le – décédé à Aix-en-Provence le ) est un religieux français. Considéré comme un grand voyageur, il est tour à tour vicaire apostolique de Tōkyō (Japon) de 1846 à 1852, puis évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) de 1853 à 1860, évêque de Nevers de 1860 à 1873 et enfin archevêque d'Aix-en-Provence de 1873 à 1885. Évêque à Nevers, il contribue à éveiller la vocation de Bernadette Soubirous dans les années 1860. Il s'éteint à Aix-en-Provence des suites du choléra, après avoir été contaminé au contact de malades qu'il venait réconforter. |
GuyaneKourou est une commune française, située en Guyane. Avec 25 189 habitants en 2010, Kourou est la quatrième commune la plus peuplée de ce département et région d'outre-mer (DROM) derrière Cayenne, Saint-Laurent-du-Maroni et Matoury. Autrefois connue pour son bagne, elle est actuellement surtout réputée pour abriter le Centre spatial guyanais (CSG), locomotive économique de toute la Guyane. |
Île-de-FranceAntony est une commune française, sous-préfecture du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France. Arrosée par la Bièvre, affluent de la Seine, Antony est située à un carrefour de routes très importantes, notamment le grand axe nord-sud, qui existait déjà il y a 2 000 ans. Faiblement urbanisée jusqu’au début du XXe siècle, la ville s’est considérablement développée entre les deux guerres, sous l’impulsion de son sénateur-maire Auguste Mounié, passant de 4 000 à 20 000 habitants. Au début des années 1960, la population passe en très peu de temps de 25 000 à 50 000 habitants pour loger les rapatriés d’Algérie. Aujourd’hui intégrée dans l’agglomération parisienne, Antony s’y singularise notamment par la présence, dans le domaine de l’enseignement, de l’un des plus grands établissements privés de France, et dans le domaine de la santé, du plus grand établissement privé d’Île-de-France. |
Languedoc-RoussillonGuillaume de Grimoard (né en 1310 à Grizac, Lozère et décédé en 1370 à Avignon) devint le sixième pape à Avignon sous le nom de Urbain V. Originaire des pays de la langue d’oc, comme ses prédécesseurs, natif du Gévaudan dans une famille liée à celle des Sabran, il commença à vivre et à étudier à proximité de la vallée du Rhône. Elzéar, un de ses oncles, était alors prieur de la chartreuse de Bonpas, près d’Avignon. Profès de l’ordre de Saint-Benoît, comme Benoît XII et Clément VI, il fut rapidement chargé des plus prestigieuses abbayes bénédictines de France et de Provence. Il est à l'origine de nombreux développements architecturaux, de missions dans le monde entier et, avec la Guerre de Cent Ans, a eu à participer et arbitrer plusieurs conflits. Urbain V est le seul des pontifes avignonnais à avoir été porté sur les autels avec le titre de bienheureux. |
LimousinLa limousine est une race bovine française rustique originaire du Limousin, qui est principalement vouée à la production de viande. C’est une vache de couleur froment vif, plus claire sous le ventre et autour des yeux et du mufle, avec des muqueuses rose clair. Elle est réputée pour sa rusticité, ses qualités maternelles et la qualité gustative de sa viande, qui peut être valorisée sous trois labels rouges différents. C’est également une race très utilisée en croisements avec des races locales ou laitières pour améliorer la conformation de leurs veaux. Depuis la fin du XVIIIe siècle, la race a eu une histoire tourmentée et aurait même pu disparaître, au même titre que de nombreuses autres races rustiques, mais les efforts de sélection des éleveurs ont conduit à la création du herd-book en 1886 dans un premier temps, puis à l’essor continu de la race depuis les années 1960. Elle s’est en effet beaucoup développée depuis cette époque, dans plus de 70 pays à travers le monde comme en France, où elle est aujourd’hui la seconde race bovine allaitante française en terme d’effectifs avec environ 900 000 vaches reproductrices. Les éleveurs de limousines prêtent depuis déjà longtemps attention à l’amélioration de leur race par la sélection. Ces efforts se concrétisent aujourd’hui par un schéma de sélection performant, qui a permis, conjointement avec les améliorations dans l’alimentation et la conduite des animaux, de faire de la limousine une race bouchère essentielle dans le monde de l’élevage. Ce succès l’a également conduite à devenir un symbole fort de l’identité limousine. |
LorraineL'École de Nancy, aussi appelée École de la suggestion, est, avec l'École de la Salpêtrière, l'une des deux grandes écoles ayant contribué à l'« âge d'or » de l'hypnose en France de 1882 à 1892. Cette école est composée du médecin Ambroise-Auguste Liébeault, du professeur de médecine Hippolyte Bernheim, du juriste Jules Liégeois et du médecin Henri Beaunis. La méthode thérapeutique de Liébeault et Bernheim est caractérisée par une hypnose « autoritaire », fondée sur l'usage de suggestions directes du type « Vous commencez à vous sentir très fatigué » ou « Vous commencez à avoir moins mal ». En 1903, Bernheim considère que l'on ne peut pas distinguer l'hypnose de la suggestibilité et il abandonne progressivement l'hypnose formelle, soutenant que ses effets peuvent tout aussi bien être obtenus à l'état de veille par la suggestion, selon une méthode qu'il désigne du nom de « psychothérapie ». L'École de Nancy a exercé une influence décisive sur le développement de l'hypnose clinique, de la psychologie et de la psychothérapie. Les plus grands cliniciens de l'époque, de Sigmund Freud à Émile Coué en passant par Auguste Forel et Joseph Delbœuf, ont rendu visite à Bernheim et Liébeault pour observer leur travail. La querelle qui oppose l'École de Nancy à l'École de la Salpêtrière de Jean-Martin Charcot est au cœur de tous les débats de l'époque sur la nature de l'hypnose, les partisans de Bernheim voyant dans l'hypnose un simple sommeil produit par la suggestion et susceptible d'applications thérapeutiques et ceux de Charcot considérant que l'hypnose est un état pathologique spécifique propre aux hystériques. Ce débat a continué à influencer les recherches sur l'hypnose au cours du XXe siècle, comme en témoignent notamment les travaux de Clark Leonard Hull et Theodore Barber. |
MartiniqueL'article qui doit apparaître ici n'a pas encore été sélectionné.
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Midi-PyrénéesLe cheval de Mérens, Mérens ou mérengais, encore parfois nommé poney ariégeois, est une race française de petits chevaux de selle et de trait léger, rustiques et à la robe noire. Il est originaire de la vallée de l'Ariège, dans les Pyrénées centrales, dans le sud de la France et le nord de l'Espagne, près d'Andorre. D'origine très ancienne, il présente de nombreuses ressemblances physiques avec les chevaux représentés par les magdaléniens il y a 13 000 ans. Animal de travail des paysans ariégeois dans la région de Foix des siècles durant, la motorisation des transports et de l'agriculture le met en péril au milieu du XXe siècle. Le Mérens est sauvé de la disparition par Lucien Lafont de Sentenac et des communautés d'inspiration hippie, avant l'engouement pour le poney et les loisirs équestres dans les années 1970, qui relance son élevage. Il reste néanmoins assez rare. C'est un bon cheval de saut d'obstacles, d'attelage et de voltige, également utilisé pour l'entretien écologique des régions montagneuses grâce à son pied sûr et sa rusticité. Ces dernières années, deux types d'élevage tendent à se distinguer au sein de la race. L'un concerne le petit cheval massif et rustique traditionnellement élevé en semi-liberté dans les montagnes pyrénéennes, l'autre l'animal moderne et léger, également plus sportif, issu d'une sélection entamée dans les années 1980. Le Mérens a été exporté, entre autres, sur l'île de La Réunion et aux Pays-Bas. |
Nord-Pas-de-CalaisLe blockhaus d'Éperlecques (également appelé « bunker de Watten ») est un bunker de la Seconde Guerre mondiale situé dans la forêt d'Éperlecques appartenant à la commune du même nom dans le département français du Pas-de-Calais. De nom de code Kraftwerk Nord West, il fut construit par l'Allemagne nazie de 1943 à 1944 pour servir de base de lancement aux missiles V2 visant Londres et le Sud de l'Angleterre. Construit pour accueillir plus de 100 missiles à la fois et en lancer 36 par jour, le blockhaus aurait abrité une usine d'oxygène liquide et une gare protégée des bombes permettant d'approvisionner le site en fusées et en ravitaillement depuis les usines de production en Allemagne. Il fut construit par des travailleurs forcés issus des camps de concentration ou de travail ainsi que par des Français enrôlés de force. Le blockhaus ne fut jamais achevé du fait des bombardements répétés des Britanniques et des Américains dans le cadre de l'opération Crossbow. Les attaques causèrent des dégâts importants et l'empêchèrent d'être utilisé dans son rôle initial ; une partie du bâtiment fut transformée en usine de production d'oxygène liquide. Le site fut capturé par les Alliés au début du mois de septembre 1944 même si son but réel ne fut découvert qu'après la fin de la guerre. Le blockhaus est classé monument historique français depuis 1986. En 2012, c'est un musée qui présente le site et le programme balistique allemand. |
Basse-NormandieL’Union sportive Avranches Mont-Saint-Michel, appelée jusqu’en 1990 l’Union sportive d’Avranches, est un club de football français basé à Avranches, dans le département de la Manche, et fondé en 1897.
Le club est d'abord omnisports, avant que le football ne devienne son unique activité. Après la Seconde Guerre mondiale, le club stagne dans les divisions régionales avant d'accéder au niveau national en 1987. L'US Avranches connaît alors plusieurs montées successives, jusqu'à accéder en 1993 au championnat de National 1, l'élite amateur de l'époque. Dans les années 2000, le club stagne en CFA 2 avant de retrouver l'élite amateur du championnat de CFA lors de la saison 2009-2010. Le club compte également deux victoires en coupe de Basse-Normandie en 1992 et 2007. L'équipe évolue depuis le début du XXe siècle au stade René-Fenouillère, du nom d'un ancien joueur fondateur du club, devenu par la suite capitaine de l'équipe de France et du FC Barcelone. La première école d'arbitres en France est ouverte par l'US Avranches à la fin des années 2000. Le club, présidé par Gilbert Guérin depuis 1990, compte 400 joueurs licenciés en 2009. L'équipe première, entraînée par Richard Déziré, évolue lors de la saison 2012-2013 en championnat CFA. |
Haute-NormandieLa cathédrale Notre-Dame du Havre ou cathédrale Notre-Dame-de-Grâce du Havre (anciennement : église Notre-Dame du Havre de Grâce, avant d’être élevée au rang de cathédrale en 1974) est un bâtiment gothique et de style renaissance construit aux XVIe et XVIIe siècles, avec une façade baroque achevée au cours du deuxième quart du XVIIIe siècle. C’est le plus ancien édifice du centre-ville du Havre (classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO) et l’un des seuls rescapés des destructions de la Seconde Guerre mondiale — après restauration et reconstruction partielle —, qui témoigne de l’histoire de la ville et des guerres qui l'ont touchée. La dédicace de la cathédrale Notre-Dame du Havre a lieu le 7 décembre (si le 7 décembre tombe un dimanche, alors la fête est avancée au 6 décembre, comme le prévoit le missel), la veille de l’Immaculée conception, bien qu’en général, elle soit fêtée le lendemain, pendant la messe de l’Immaculée conception, en présence de l’évêque du Havre (le , les 35 ans du diocèse et le 35e anniversaire de la consécration de Notre-Dame du Havre en cathédrale ont été fêtés). |
Pays de la LoireCandé est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire. Jusqu'en 2015, la commune est le chef-lieu du canton de Candé. Au dernier recensement de 2012, la commune comptait 2 909 habitants. Candé fait historiquement partie de l'Anjou. Elle se trouve aux confins occidentaux de la province, face à la Bretagne. La ville est apparue vers l'an mil, c'était alors une place forte sur les Marches de Bretagne. Au cours du Moyen Âge, dotée d'un château et de remparts, elle a connu divers épisodes de l'histoire angevine et bretonne, avant le rattachement de la Bretagne à la France au XVIe siècle. Possédant le titre de baronnie, Candé a été sous l'Ancien Régime une petite ville d'institutions, puisqu'elle possédait un tribunal, un grenier à sel et plusieurs établissements religieux. La ville a aussi longtemps vécu du commerce, grâce à son marché et à sa foire aux bestiaux remontant au XIe siècle, cette dernière ayant disparu en 1990. Pendant la Révolution, la ville a perdu ses institutions d'Ancien Régime et elle a été touchée par la Chouannerie. Elle s'est progressivement tournée vers la petite industrie au cours du XIXe siècle. Ce secteur, lié à l'agriculture, demeure la principale activité de la ville, à côté du petit commerce. Candé conserve plusieurs traces de son passé, comme plusieurs châteaux, une chapelle du XIIe siècle et un centre ancien fait de rues étroites, de maisons et d'hôtels particuliers typiques des XVIIe et XVIIIe siècles. |
PicardieL’Authie est un fleuve côtier du nord de la France qui se jette dans la Manche après un cours long de 103 kilomètres sis dans les départements de la Somme et du Pas-de-Calais. Son cours régulier, lié à la présence d'un puissant aquifère, a depuis longtemps attiré les hommes qui y ont développé une activité agricole encore dominante aujourd'hui. La vallée de l'Authie, occupée par de nombreux villages et de petites agglomérations, recèle un riche patrimoine architectural, abbayes et châteaux s'égrenant le long des rives du fleuve tandis que l'embouchure formant une vaste baie, comprise entre Fort-Mahon-Plage et Berck-sur-Mer, typique des estuaires picards, abrite une faune et une flore diversifiées attirant de nombreux visiteurs. |
Poitou-CharentesL’astroblème de Rochechouart-Chassenon (entre la Haute-Vienne et la Charente, France), aussi surnommé la météorite de Rochechouart, est un ensemble de marques laissées par l’impact d’un astéroïde tombé il y a environ 214 millions d’années. L’astéroïde, d’un kilomètre et demi de diamètre, percute la Terre à une vitesse d’environ 20 kilomètres par seconde, au lieu-dit de La Judie, dans la commune de Pressignac en Charente. Il laisse un cratère d’au moins 21 kilomètres de diamètre, et ravage tout à plus de 100 kilomètres à la ronde. Des éjectas retombent à plus de 450 kilomètres de là. L’impact modifie également les roches du sous-sol sur plus de 5 kilomètres de profondeur. L’érosion a complètement effacé toute trace dans le relief et seul le léger détour de la Vienne vers le sud dans la commune de Chassenon pourrait lui être attribué. Par contre, le sous-sol conserve de nombreuses roches fracturées, fondues, remuées, que l’on appelle des brèches. Ces roches particulières ont été utilisées pour la construction des monuments gallo-romains, comme les thermes de Chassenon, ainsi que des habitations et monuments dans toute la région. En 1969, François Kraut géologue au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) fait officiellement état de l’existence du cratère d’impact dans la revue de la société Geologica Bavarica en Allemagne. Cette publication mettait fin au mystère qui entourait l’origine de ces roches et durait depuis leur première analyse scientifique au début du XIXe siècle. L’astroblème de Rochechouart est la première structure d’impact terrestre à avoir été découverte uniquement par l’observation des effets du choc sur les roches alors qu’aucune structure topographique circulaire n’est identifiable. |
Provence-Alpes-Côte d'AzurLa Durance (en occitan : Durença selon la norme classique, ou en provençal : Durènço selon la norme mistralienne) est une rivière du Sud-Est de la France se jetant dans le Rhône, dont elle est le deuxième affluent après la Saône pour la longueur et le troisième après la Saône et l’Isère pour le débit. Longue de 323,8 km, la Durance est la plus importante rivière de Provence. Rivière dite « capricieuse », autrefois redoutée pour ses crues, elle a été soumise à un effort continu d'aménagement, en particulier depuis le XIXe siècle, à des fins hydrauliques (approvisionnement en eau potable de Marseille et des villes alentour), agricole (irrigation de 75 000 ha de cultures irriguées, responsable du prélèvement de jusqu'à 114 m3/s d'eau dans la rivière, souvent au moment de l'étiage) et hydroélectriques (avec le Verdon, 6 à 7 milliards de kWh produits par an). |
La Réunion« Du battant des lames au sommet des montagnes » est une expression française qui servit autrefois à définir l’extension géographique des concessions territoriales accordées par la Compagnie des Indes orientales aux colons de l’île de la Réunion alors que celle-ci s’appelait encore l'île Bourbon. Depuis, cette expression y est devenue une locution courante, voire une « formule figée ». Dans son sens le plus strict, elle agit grammaticalement comme un complément de manière répondant à la question « comment ? » et qualifie la façon dont sont découpées les terres en étroites bandes qui s’étirent du littoral aux plus hauts reliefs sans jamais s’étaler horizontalement. En revanche, lorsqu’on la considère dans son sens le plus large, l’expression fait office d’adverbe de lieu, synonyme de « partout ». |